Industrie : plusieurs mobilisations sociales en cours pour cette rentrée 2025
Du 2 au 3 septembre : PAM Saint-Gobain en grève Le même jour que l’appel à la grève dans l’énergie le 2 septembre, le syndicat CGT de l’usine PAM Saint-Gobain (54) appelait également à une grève de vingt-quatre heures. Un rassemblement avec un piquet de grève était organisé à partir de 7 heures, pour protester contre les mesures annoncées par la direction à l’occasion de la première réunion de négociation du Pacte social. Celle-ci a annoncé vouloir supprimer la prime de vacances, revoir l’ancienneté, imposer la modération salariale pour 2026, mettre en place un nouveau barème kilométrique moins favorable que l’actuel, remettre en cause de l’accord congés payés, supprimer des RTT, ou encore réduire le budget des activités sociales et celui de la prévoyance… La direction mène une attaque en règle contre les droits des salarié·es de l’usine, et ces dernier·es ne se laisseront pas faire ! 4 septembre : mobilisation citoyenne pour Novasco L’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC de l’usine Novasco d’Hagondange (57) appelle à une mobilisation citoyenne le 4 septembre, avec départ à 10 heures devant le portail de l’usine, pour sauver leur entreprise en redressement judiciaire, le quatrième en onze ans! En effet, un an après la reprise, l’actionnaire n’a pas tenu ses promesses d’investissement, malgré des millions d’aides publiques versées par l’État sans le moindre contrôle. Plus de 760 emplois et l’existence d’un outil de production sidérurgique décarbonée sont en jeu. Le même jour, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT sera à Rumilly ( 74) pour évoquer les conditions de travail des salarié·es TEFAL et la santé au travail, notamment autour de la problématique des PFAS. 9 septembre : rassemblement OI Vayres La fédération CGT verre et céramique et l’Union départementale CGT de Gironde appellent à un rassemblement le 9 septembre à 10 heures sur le parking de l’usine OI de Vayres, en présence de la secrétaire générale de la CGT. La direction prévoit la fermeture de l’un des fours de la verrerie, menaçant directement 126 emplois. La CGT porte une solution alternative qui permettrait de préserver les deux fours de l’usine. Tou·tes mobilisé·es pour la rentrée sociale Dans l’industrie et dans toutes les professions, toutes et tous mobilisé·es pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux, et pour répondre à l’urgence sociale et environnementale ! Les mobilisations près de chez vous Carte générée par la CGT via carte.cgt.fr .iframe-container-carte-cgt{position: relative; overflow: hidden; width: 100%; padding-top: 56.25%; /* 16:9 Aspect Ratio (divide 9 by 16 = 0.5625) */} .iframe-container-carte-cgt iframe { position: absolute; top: 0; left: 0; bottom: 0; right: 0; width: 100%; height: 100%;} ,
Tract CGT : en grève pour gagner !
Enterrons le musée des horreurs du budget Bayrou Le gouvernement veut encore faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades : suppression de deux jours fériés, coupes dans les services publics, affaiblissement du droit du travail, énième réforme de l’assurance chômage, gel des prestations sociales et des salaires des fonctionnaires et des contractuel·les, désindexation des pensions, doublement des franchises médicales, remise en cause de la 5e semaine de congés payés… Ces mesures sont aussi brutales qu’injustes ! > Signez la pétition sur StopBudgetBayrou.fr > Calculez le coût du budget Bayrou sur votre quotidien grâce au simulateur CGT > cgt.fr/simulateur Les ingrédients sont réunis pour gagner ! Le ras-le-bol social est énorme. Grâce à notre mobilisation contre la réforme des retraites, le gouvernement n’a jamais été aussi faible. Emmanuel Macron n’a plus de majorité pour faire passer ses réformes. Pour éviter d’avoir à modifier son budget, François Bayrou en est réduit à servir de fusible. Ne nous laissons pas distraire par cette manœuvre de diversion. Quelle que soit la situation gouvernementale, nous voulons un autre budget pour répondre aux urgences sociales et environnementales ! 10 septembre : mobilisation citoyenne, grèves et actions dans les entreprises Les nombreuses mobilisations démontrent l’ampleur du mécontentement. La CGT souhaite que le mercredi 10 septembre soit une première étape réussie. La CGT appelle à construire la grève et les débrayages partout où c’est possible. 18 septembre : toutes et tous ensemble dans une grande journée de grèves et de manifestations Toutes les organisations syndicales appellent à la mobilisation unitaire et interprofessionnelle par la grève et des manifestations partout en France le jeudi 18 septembre. À nous d’agir ! Rassemblons-nous et débattons des moyens pour préparer une mobilisation et des grèves les plus massives possible. De nombreux secteurs sont déjà mobilisés : les hôpitaux, l’énergie, les industries, les transports, l’audiovisuel public et la culture… La colère s’étend ! Nous sommes déterminés à renverser le rapport de force pour transformer la colère en victoires ! 🔴 à faire connaitre : Le simulateur de l’impact du Budget Bayrou Téléchargements Le tract CGT pour la mobilisation → L’appel unitaire imprimable →
Les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit !
Les travailleurs et travailleuses que nos organisations représentent sont en colère. La multiplication des mobilisations sous diverses formes le confirme. Personne ne peut méconnaitre le mécontentement et la fatigue de la population. Représentant.e.s de la CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES, nous nous sommes réunis à Paris ce vendredi 29 août 2025. Les pistes de budget présentées le 15 juillet par le premier Ministre ont été immédiatement et unanimement condamnées par nos organisations. En effet, les différentes mesures budgétaires avancées sont d’une brutalité sans précédent. Le Gouvernement a choisi encore une fois de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades : la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Autant de mesures aussi brutales que profondément injustes. Ce qui creuse la dette, ce sont aussi les baisses d’impôts pour les riches et les 211 Mds d’aides publiques captées par les plus grandes entreprises ! Ensemble, nous alertons solennellement sur ce contexte et la situation de notre pays. Depuis le passage en force du Président de la République sur la réforme des retraites notre pays s’enfonce dans une profonde crise sociale et démocratique. Les inégalités et le nombre de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté explosent, les conséquences du changement climatique se multiplient et ont des impacts directs sur les travailleurs et travailleuses, les fermetures d’entreprises et suppressions d’emplois se multiplient, les services publics sont en crise, les salaires ne permettent pas de vivre dignement de son travail, les travailleurs et travailleuses essentielles attendent toujours reconnaissance et dignité au travail…. Plus que jamais, le partage de la valeur et des richesses, la revalorisation des salaires et l’égalité entre les femmes et les hommes sont indispensables. Plutôt que de modifier son projet de budget afin de répondre à la situation inédite du déficit, le premier Ministre a décidé d’une stratégie de diversion en se soumettant à un vote de confiance le 8 septembre. Pour nos organisations, la construction d’un tout autre budget porteur d’espoir, de justice sociale et de justice fiscale est impérative. Nos organisations syndicales refusent que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi par une flexibilité accrue. Depuis le mois de juillet, elles se mobilisent dans l’ensemble des entreprises et administrations, dans les territoires et professions en allant à la rencontre des travailleurs et travailleuses afin qu’elles et ils signent la pétition intersyndicale stopbudgetbayrou.fr Aujourd’hui, nos organisations appellent à une journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 18 septembre 2025, y compris par la grève et la manifestation. Le musée des horreurs du projet de budget doit être abandonné. Les exigences sociales doivent être enfin prises en compte ! Nous voulons : des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques ; des mesures pour lutter contre la précarité et renforcer la solidarité ; des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France et des mesures contre les licenciements ; la justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises ; une protection sociale de haut niveau et l’abandon de la retraite à 64 ans. Nous appelons les travailleuses et les travailleurs à se mobiliser massivement pour changer la donne et gagner des avancées ! Nos organisations restent en contact, conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève et se réservent la possibilité de prendre toute initiative nécessaire. Téléchargement-s . ( – Lu) Télécharger
Face à l’urgence sociale, la CGT appelle à la mobilisation

« Ce qui nous intéresse ce n’est pas l’avenir de François Bayrou mais notre avenir à nous les travailleur·euses » Cet été, l’intersyndicale a lancé la pétition « Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit ! » qui a déjà récolté plus de 350 000 signatures. Lundi 25 août, la CGT a lancé un simulateur pour vous permettre de calculer l’impact du budget Bayrou sur votre quotidien ⤵️ « Nous voulons un gouvernement qui réponde enfin à l’urgence sociale » Il est urgent de répondre aux exigences du monde du travail : Mettre à l’ordre du jour la justice fiscale De l’argent pour nos services publics Augmenter les salaires et les pensions Abroger la réforme des retraites Mettre en place un moratoire sur les licenciements et organiser des assises de l’industrie « Nous appelons à la mobilisation tous azimuts » Les salarié·es de Radio France en grève ce mardi 26 août, les salarié·es des hôpitaux de Paris vont embrayer le 1er septembre et mardi 2 septembre se sont ceux de l’énergie qui seront en grève. Dans ce cadre, la CGT appelle à la mobilisation de toutes et tous. Voir l’intégralité de l’interview de Sophie Binet ⤵️ ,
Simulateur : découvrez l’impact du budget Bayrou sur votre quotidien

➡️ Lancer le simulateur ici Que prévoit le Premier ministre ? Les annonces ont été faites, pour certaines, sans véritable précision et sans étude d’impact. Le site stopbudgetbayrou.fr mis en place par l’intersyndicale détaille les mesures annoncées : la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Le gouvernement a de nouveau choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades. Or, face au sérieux des déficits publics, il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises : des entreprises qui continuent à percevoir chaque année 211 milliards d’euros d’aides publiques, sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l’atteinte de quelconques objectifs en matière d’emploi, de qualité de l’emploi, ni de respect d’ambitions sociales ou environnementales. des dividendes records, surtout, en cas de licenciements ou délocalisations, de la justice fiscale concernant les hauts revenus qui échappent à toute contribution réelle Cet été, l’intersyndicale a lancé la pétition « Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit ! » qui a déjà récolté près de 350 000 signatures. Aujourd’hui, la CGT lance un simulateur pour vous permettre de calculer l’impact du budget Bayrou sur votre quotidien. ➡️ Lancer le simulateur ici
Mes droits en entreprise : le livret
Pour protéger ses droits et en gagner de nouveaux, on s’organise avec la CGT Le droit que l’on connaît le moins, que l’on apprend le moins et qui pourtant a une place très importante dans notre quotidien de salarié·e, c’est le droit du travail. Ce petit livret vous permet de connaître une partie de vos droits au travail. Parce qu’il faut connaître ses droits pour les faire appliquer, c’est le rôle du syndicat CGT de vous informer et de vous former sur le Code du travail. Grâce à ses structures sur tous les territoires que sont les unions locales et départementales, vous avez des relais proches de vos lieux de travail ou d’habitation pour vous accompagner dans la construction collective d’un syndicat CGT. Avec l’appui des fédérations professionnelles CGT, vous serez informé·e des négociations sur les salaires ou les conditions de travail dans la convention collective dont dépend votre entreprise, mais aussi sur les revendications et moyens de s’organiser dans son secteur professionnel. Plutôt que le chacun·e-pour-soi qui ne fait avancer personne, travaillons la solidarité entre les salarié·es et l’unité syndicale qui permettent de gagner des droits pour toutes et tous, l’égalité entre les femmes et les hommes ou encore l’amélioration de notre vie au travail, particulièrement dans le contexte du changement climatique. Pour tout cela, il faut s’organiser collectivement ! Ce que vous pouvez faire, concrètement, en 3 étapes : pour ne plus être isolé·e : vous syndiquer à la CGT (en contactant la CGT de votre département ou sur cgt.fr ) ; pour rassembler les salarié·es dans votre entreprise : aider à construire ou renforcer les listes CGT au premier tour des élections CSE (en vous rapprochant de la CGT de votre lieu de vie ou de travail) ; parce que notre force c’est notre nombre , voter et faire voter CGT.
Mes droits en entreprise : le livret
Pour protéger ses droits et en gagner de nouveaux, on s’organise avec la CGT Le droit que l’on connaît le moins, que l’on apprend le moins et qui pourtant a une place très importante dans notre quotidien de salarié·e, c’est le droit du travail. Ce petit livret vous permet de connaître une partie de vos droits au travail. Parce qu’il faut connaître ses droits pour les faire appliquer, c’est le rôle du syndicat CGT de vous informer et de vous former sur le Code du travail. Grâce à ses structures sur tous les territoires que sont les unions locales et départementales, vous avez des relais proches de vos lieux de travail ou d’habitation pour vous accompagner dans la construction collective d’un syndicat CGT. Avec l’appui des fédérations professionnelles CGT, vous serez informé·e des négociations sur les salaires ou les conditions de travail dans la convention collective dont dépend votre entreprise, mais aussi sur les revendications et moyens de s’organiser dans son secteur professionnel. Plutôt que le chacun·e-pour-soi qui ne fait avancer personne, travaillons la solidarité entre les salarié·es et l’unité syndicale qui permettent de gagner des droits pour toutes et tous, l’égalité entre les femmes et les hommes ou encore l’amélioration de notre vie au travail, particulièrement dans le contexte du changement climatique. Pour tout cela, il faut s’organiser collectivement ! Ce que vous pouvez faire, concrètement, en 2 étapes : pour ne plus être isolé·e : vous syndiquer à la CGT (en contactant la CGT de votre département ou sur cgt.fr ) ; parce que notre force c’est notre nombre , voter et faire voter CGT. Télécharger le livret ,
Comprendre ma fiche de paie
Les richesses créées par le travail sont de plus en plus captées par le capital, par le biais des dividendes mais aussi en charges d’intérêts bancaires, en spéculation ou en évasion fiscale, au détriment de la masse salariale. Cette situation est injuste mais aussi néfaste pour l’économie. Pour la CGT, il est urgent d’augmenter les salaires dans le cadre d’une autre répartition de la valeur ajoutée. Qu’est-ce que le salaire ? Le salaire, c’est l’expression de la valeur de la force de travail, c’est-à-dire la rémunération qui va permettre au travailleur de la reproduire. Le salaire, perçu chaque mois, permet de dégager plus ou moins de pouvoir d’achat. Mais pas seulement. Il ne faut pas oublier le salaire indirect ou socialisé, c’est-à-dire la part du salaire versée immédiatement aux caisses de retraite, de Sécurité sociale, pour les accidents du travail, les allocations familiales, le chômage… Ce que l’on définit généralement comme les cotisations sociales. Le montant ainsi prélevé, à l’occasion du travail, est mutualisé et redistribué selon les besoins à celles et ceux qui sont malades, accidenté·es, retraité·es… C’est ce qui caractérise le système social français solidaire par rapport aux autres pays. Nous bénéficions de l’un des meilleurs systèmes de santé et de retraite au monde. Pourtant, cet équilibre est mis à mal avec la chasse « aux coûts » des financiers qui dictent leur loi de l’argent. Ainsi, la politique d’exonérations de cotisations sociales, à l’œuvre depuis plus de trente ans, assèche les caisses des finances publiques. Pire encore, cette politique contribue également à tirer les salaires vers le bas sans effet sur l’emploi et alors que les évolutions technologiques poussent à davantage de qualifications. Lire ma fiche de paie ⬇️ Flow – LightInfogram Evolution professionnelle Pour la CGT, le déroulement de carrière et la rémunération sont la pierre angulaire du développement professionnel du ou de la salarié·e. La qualification évolue tout au long de sa vie professionnelle (formation, acquisition d’expériences, de savoirs, polyvalence, polycompétence…). Sa rémunération doit correspondre au paiement de cette qualification. Pour chacun des grands niveaux de qualification, le salaire de base minimum garanti brut devrait être : Non diplômé : Smic – 2 000 € ; BEP-CAP : 1,2 fois le Smic – 2 400 € ; Bac (quel qu’il soit) : 1,4 fois le Smic – 2 800 € ; BTS-DUT (BAC + 2) : 1,6 fois le Smic – 3 200 € ; Licence LMD / licence professionnelle (BAC + 3) : 1,8 fois le Smic – 3 600 € ; Master (BAC + 5) : 2 fois le Smic – 4 000 € ; Doctorat (BAC +8) : 2,3 fois le Smic – 4 600 € La CGT propose : une grille des classifications avec des références au niveau de l’Éducation nationale et ses diplômes ; la garantie d’une progression minimale d’échelon ou de grade pour chaque salarié·e ; le doublement au minimum du salaire de base de chaque salarié sur sa carrière ; une hiérarchie maximum des salaires de 1 à 5 ; une classification transposable d’une entreprise à une autre. Suis-je bien payé·e ? Pour assurer l’attractivité de nos métiers, le salaire doit correspondre au paiement de la qualification d’un individu dans un temps de travail donné et mesuré à partir d’un minimum pour la personne qui n’a pas de diplôme, ni de qualification reconnue : le Smic. Mais la réalité est tout autre. La logique de compétences basées sur une évaluation individuelle des performances des salarié·es, et donc une individualisation des salaires, entraîne de plus en plus d’inégalités de rémunérations. Au contraire, pour valoriser les diplômes et savoir-faire, qui progressent tout au long de la carrière professionnelle, la CGT propose une grille de classifications en fonction du (des) diplôme(s) ou titre(s) détenu(s) par le ou la salarié·e démarrant à 2 000 euros bruts (revendication montant du Smic de la CGT) pour un·e salarié·e sans diplôme, ni expérience. Calcul du paiement de la qualification = Salaire de base – le montant du SMIC Egalité professionnelle En 2019, les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes demeurent, en moyenne, de 24 %. Plusieurs phénomènes cumulés expliquent cet écart (les emplois/filières à prédominance féminine sont dévalorisés, et le principe « d’un salaire égal pour un travail de valeur égale » n’est pas appliqué). Les femmes subissent un retard de carrière tout au long de leur vie professionnelle, accèdent moins souvent à des promotions et touchent globalement moins de primes. Les lois votées pour lutter contre ces inégalités sont peu, voire pas appliquées. Pourtant, gagner l’égalité salariale permettrait une augmentation du PIB de 145 milliards d’euros, par la hausse de l’accès aux postes qualifiés et du taux d’emploi des femmes qui augmenteraient d’autant la masse salariale. Lire ma fiche de paie : le tract Deux versions du tract « lire ma fiche de paie » format A4 recto verso, fond blanc : en PDF Format A3 , 4 pages couleurs : PDF impression copieur ; PDF imprimeur
Victoire en justice de la CGT : les jours de repos qui suivent les jours de grève doivent être rémunérés
Des retenues sur salaires… sur des jours de repos La Fédération CGT des activités postales et de télécommunications a assigné La Poste en justice en raison de retenues de salaires injustifiées pour faits de grève. En effet, il arrive que les jours de grève soient suivis de jours de repos (jours fériés, dimanche, congés payés, RTT, repos de cycle, etc.). Or, en cas de grève la veille d’un jour de repos, La Poste retenait jusqu’à lors, non seulement la rémunération du jour de la grève, mais également les temps de repos postérieurs à la fin de la grève jusqu’à la reprise effective du travail. Il en résulte, dans le cas qui a donné lieu à la décision de justice, que la salariée a fait grève deux samedis et qu’à chaque fois les salaires des dimanches suivants lui ont été retenus car considérés – à tort – comme des journées de grève, alors qu’elle ne travaillait pas les dimanches et était en repos. La Cour de cassation donne raison à la CGT La Cour de cassation a rejeté l’argumentaire de La Poste qui tentait de faire appliquer des règles injustes issues de la fonction publique et d’une interprétation erronée d’un ancien arrêt de la Cour de cassation. Elle a rappelé qu’« en cas de grève dans le privé, la retenue sur salaire doit être strictement proportionnelle à la durée du travail non effectué ». Ainsi, la Cour a clarifié sa position et a considéré d’une part que « l’absence du salarié d’un temps de repos postérieur à la fin d’un mouvement de grève ne constitue pas une absence de service fait par suite de la cessation concertée du travail et doit être rémunérée » et d’autre part a reconnu que cette pratique de La Poste constituait une entrave au droit de grève qui a causé à la salariée un préjudice morale et a porté atteinte à la communauté de travail au sein de La Poste. Une belle victoire… à généraliser Grâce aux actions de la Fapt-CGT, qui a mené ce contentieux, les retenues abusives sur salaire pour cause de grève quand on est en repos, c’est terminé à La Poste ! Malheureusement, la retenue sur salaire pour l’ensemble des jours entre le début de la grève et le retour au travail, indûment appliquée par La Poste, reste applicable dans la Fonction publique. La CGT revendique la suppression de cette règle profondément injuste.
« On vit ici. On bosse ici. On reste ici. »

Des anciens bidonvilles de Nanterre et de Champigny aux mineur·es non accompagné·es jeté·es à la rue aujourd’hui. De la grève historique des ouvriers de Citroën Aulnay en 1982 au mouvement massif des travailleur·euses sans-papiers de l’intérim en 2023. De l’assaut de l’église Saint-Bernard par les forces de l’ordre en 1996 aux difficultés actuelles pour obtenir ou renouveler son titre de séjour… Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations. Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres. La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans cette approche, repoussant les personnes sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l’emploi, imposant un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des possibilités supplémentaires d’expulsions. Les images d’archives répondent aux témoignages récents pour replacer les luttes actuelles des personnes étrangères dans le temps long et pour revendiquer l’égalité des droits. Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous. , Toutes et tous ensemble, agissons uni.e.s et rassemblons-nous, le 22 mars 2025 pour la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire. , Né·es ici ou venu·es d’ailleurs, l’égalité des droits c’est pour toutes et tous. ➡️ Télécharger le tract ➡️ Télécharger le carousel Carrousel – format .jpgCarrousel – format .pdf ,
Le RN ment et on le prouve
Face à l’imposture sociale du RN, la CGT rétablit la vérité Depuis des années, la CGT n’a eu de cesse de dénoncer l’imposture sociale du RN qui se présente comme l’allié des travailleurs·euses alors qu’avec leur politique ultra libérale ils ne font que servir les intérêts des plus riches et du patronat et se servir au passage. On rétablit la vérité. 🛒 Le Rassemblement national et Bardella nuient au pouvoir d’achat Bien que le RN dit faire du pouvoir d’achat sa priorité absolue, ils mentent ! À l’assemblée nationale, les député·es d’extrême droite ont voté : Contre l’augmentation du salaire minimum (SMIC) à 1500 euros net mensuel (source) Ils-elles n’ont pas siégé en commission des affaires sociales pour soutenir la proposition de loi visant à indexer les salaires sur l’inflation (source) Pour le durcissement des droits à l’assurance chômage (source) Contre le gel des loyers (source) 💸 Justice fiscale : le RN donne surtout aux riches Le RN se présente en grand défenseur du peuple, sauf que dans la réalité, ceux qu’ils défendent, tout comme Macron, ce sont les riches et ultra riches. Fidèles à leur vision ultra libérale, ils répondent d’abord aux intérêts des plus riches. À l’Assemblée nationale ils ont voté pour : Permettre aux plus riches d’échapper à l’impôt en payant moins d’impôts sur la succession (source) Contre le rétablissement de l’ISF (1 contre, 63 abstentions) (source) Supprimer la proposition de loi qui interdit les vols en jets privés (source) L’ensemble des député·es RN étaient abstent·es lors du vote proposant l’Augmentation du taux d’imposition de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) 🏥 Voter RN nuit gravement à la santé ! Par ses votes, le RN a participé à l’affaiblissement de notre système de soin au détriment des besoins de la population. À l’Assemblée nationale, le RN a voté : contre la fin des déserts médicaux (source) pour la suppression du repos dominical pendant les JO (source) Cerise sur le gâteau, le RN propose de nouvelles exonérations de cotisations sociales, à la plus grande satisfaction du patronat. Un choix politique qui détériore depuis plus de 30 ans les recettes de la sécurité sociale et donc l’accès à la santé, le droit à la retraite, la prise en charge des maladies professionnelles ou les accidents du travail. 🏫 Services publics : dans une semaine il n’y en aura peut-être plus ! Les services publics, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. Pour le RN, peu importe, leur volonté du c’est de les détruire méthodiquement et de tout privatiser dans une logique économique ultra libérale. À l’Assemblée nationale, ils ont voté : Contre la création d’un service public de la petite enfance (source) Pour la privatisation de la RATP (source) Contre l’augmentation des moyens pour lutter contre la fraude fiscale qui représente entre 80 et 100 MILLIARDS d’euros par an (source) Pour l’augmentation des budgets militaires (source) Contre l’augmentation des ressources du parquet financier (source) Pour remercier leurs amis milliardaires et grands magnats des médias, le RN propose la privatisation de l’audiovisuel public amplifiant ainsi la concentration des médias aux mains d’idéologues d’extrême droite. 🧑🌾 Le RN déteste la nature et ceux qui la travaillent ! Le RN se moque ouvertement de la nature et de ceux qui en vivent, à l’image du député RN Julien Odoul qui ironise sur les suicides chez les agriculteur·rices : Le RN s’est abstenu sur l’instauration des prix planchers pour les agriculteurs (source) N’agit pas contre les pesticides, dangereux pour les consommateurs comme les producteur·rices (source) Contre les énergies renouvelables (source) 🤦♀️ Avec le RN, les droits des femmes restent en cuisine À renfort de grands slogans, le RN dit défendre les droits des femmes alors que ce que doit être une femme pour le RN c’est une épouse, et une mère et qu’au parlement européen, Jordan Bardella a systématiquement voté contre le renforcement ou la création de nouveaux droits pour les femmes. Sous couvert de faux semblants féministes, le RN veut seulement imposer son idéologie raciste. À l’assemblée nationale, le RN a voté : Contre l’égalité femmes hommes dans la fonction publique (source) Sur la constitutionnalisation de l’IVG → la moitié des députées ont voté contre ou se sont abstenus (source) ⛔️ Racisme : la colonne vertébrale de leur projet de société Le RN (et avant lui le FN) est historiquement, de part ses discours, ses votes et son idéologie un parti d’extrême droite qualifié comme tel par le Conseil d’état et ouvertement xénophobe, raciste, antisémite, islamophobe, homophobe, transphobe et sexiste. Dans la droite lignée de leur héritage fasciste, les élu·es RN ont voté : Pour la préférence nationale – qui est anticonstitutionnelle ! (source) Contre la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité au parlement européen (source) Le RN a voté pour la modification du corps électoral en Nouvelle Calédonie à l’encontre de la volonté du peuple kanak (source) Leur programme est tout aussi nauséabond : Interdiction de la binationalité pour les citoyens d’origine non européenne Interdiction de la viande halal/casher pour stigmatiser les religions juive et musulmane Et la liste n’est malheureusement pas exhaustive ! 🏳️🌈 Droits des personnes LGBT+ : de reculs en reculs Historiquement, l’extrême droite s’est toujours opposée aux droits des personnes LGBT. Les élu·es ont voté contre la dépénalisation de l’homosexualité, contre le PACS, contre le mariage pour tous·tes. Plus récemment, le RN a voté : Contre l’interdiction des thérapies de conversion (source) Pour le durcissement de l’accès au soin des personnes LGBT (source) → Le RN ment : faites le quiz et (re)découvrez son vrai visage La seule alternative : faire front populaire L’extrême droite est un danger pour nos libertés et la démocratie. Le RN n’a jamais été et ne sera jamais du côté des travailleur·ses. Soucieuse de défendre les droits des travailleur·ses, la CGT appelle à voter pour le programme du nouveau front populaire, pour rompre avec la politique d’Emmanuel Macron et pour garantir le progrès social face au péril ultra libéral et raciste que représente le RN. → Accéder au kit militant ,
Cahier de vacances CGT : même en tongs, on ne lâche rien !

L’été est là, et avec lui, l’envie légitime de repos. Mais pendant qu’on recharge nos batteries, les licenciements continuent de tomber comme des orages en juillet, les services publics fondent comme glace au soleil, et les profits du CAC 40 brillent plus que jamais… sur notre dos marqué de coups de soleil. Alors, même les pieds dans le sable, on garde la tête dans la lutte. Avec ce cahier de jeux, pas de devoirs à rendre mais des idées à semer, des savoirs à partager, de l’humour à revendre, et un seul mot d’ordre : militer ne s’arrête pas sous le soleil, il prend juste d’autres formes. Bonne lecture… et bel été ! Petit avant-gout (cliquer sur les images) Télécharger le livret (cliquer sur l’image)
Kit de campagne intersyndicale : racisme, antisémitisme, xénophobie au travail, c’est non !

Racisme, antisémitisme, xénophobie au travail : C’EST NON ! Les derniers chiffres du défenseur des droits nous indiquent qu’année après année, les statistiques sur les discriminations en raison de l’origine réelle ou supposée restent très élevées. Dans son baromètre il indique que plus de la moitié des saisines reçues par l’institution en matière de discriminations liées à l’origine se sont déroulées dans la sphère professionnelle. Les analyses de l’INSEE montrent que la discrimination raciale à l’embauche est massive en particulier contre les candidats issus de l’immigration. LE LIEU DE TRAVAIL EST AVANT TOUT UN ESPACE D’ÉGALITÉ ET D’INCLUSION AGISSONS ENSEMBLE ! Pour un travail sans discrimination ! Pour plus de justice, d’égalité et d’inclusion ! , Le racisme au travail est illégal La loi protège contre la discrimination racialeJusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende pour les actes de racisme (Article 225 du Code pénal). L’employeur est responsableIl doit garantir un environnement de travail respectueux et sécurisé pour tous les salariés (Article L. 4121-1 du Code du travail). Aucune distinction, directe ou indirecte, ne peut être faite entre les agents publics. (Art L. 131-1 du Code général de la fonction publique) Si vous êtes témoin ou victime : parlons-en et agissons ensemble ! Les syndicats vous soutiennent, vous accompagnent, vous informent à travers vos élu.e.s et représentant.e.s !Les syndicats défendent vos droits ! Syndicats mobilisés : , Tract intersyndical Télécharger , Affiches intersyndicales Affiche n°1 – Télécharger Affiche n°2 – Télécharger Affiche n°3 – Télécharger Affiche n°4 – Télécharger ,
🔴 300 PSE : près de 300 000 emplois menacés ou supprimés

La CGT dénombre près de 300 plans de licenciement Depuis plusieurs mois, la CGT alerte sur la situation industrielle désastreuse. En mai dernier, la CGT a présenté une liste de 130 plans de suppressions d’emplois afin de dénoncer ce processus de désindustrialisation. En octobre, lorsqu’elle est présentée au Premier Ministre par la CGT, cette liste atteint les 180 plans de licenciement. Et moins de 6 mois après notre première liste, la CGT recense aujourd’hui 300 plans de suppressions d’emplois depuis septembre 2023. Entre 128 250 et 200 330 emplois menacés ou supprimés depuis septembre 2023 recensés par la CGT Une tendance globale à l’accélération du rythme de mise en oeuvre de plans de suppressions d’emplois se dégage, avec plus de 120 plans concentrés sur la période juillet-novembre 2024, dont 89 sur la seule période septembre/novembre. Les secteurs le plus impactés par les suppressions d’emploi sont : la métallurgie : 13 000 emplois directs supprimés ou menacés, le commerce : plus de 10 000 emplois directs supprimés, le secteur public et associatif : plus de 7 000 emplois supprimés, les banques et assurances : plus de 6000 emplois supprimés ou menacés la chimie : plus de 7000 emplois directs supprimés Si on cumule le total des emplois supprimés ou menacés (70 586) et le potentiel d’emplois indirects et induits dans l’industrie (57 664 hypothèse basse, 129 744 hypothèse haute), on arrive donc à l’évaluation globale d’un impact négatif compris entre 128 250 et 200 330 emplois depuis septembre 2023 recensés par la CGT. Il donc permis de penser que ce sont plusieurs dizaines de milliers d’emplois supplémentaires menacés qui peuvent être ajoutés à ceux recensés par la CGT. Le recensement de la CGT documenté est donc cohérent avec les évaluations qui ont pu circuler récemment, notamment celle du cabinet Altares portant sur 300 000 emplois menacés du fait de la vague de défaillances d’entreprises. Au-delà des ravages sociaux avec la destruction d’emplois directs et indirects, la désindustrialisation entraîne aussi des ravages territoriaux avec la désertification impactant tout le tissu économique et les services publics français. Chaque emploi supprimé entraîne des effets domino sur les sous-traitants, les prestataires de services et tout l’écosystème économique local. Ces plans de licenciements n’effacent pas seulement des emplois, ils vident des régions de leur attractivité, de leur commerce de proximité… Des vies brisées, des familles dans l’incertitude : derrière les chiffres c’est un drame humain qui se joue Il n’y a pas pire violence sociale que le chômage, ces suppressions d’emplois plongent également des familles dans l’incertitude. Ces annonces peuvent être effectuées en visio ou par SMS en un temps extrêmement court, sans prendre en compte les conditions de vie des salarié·es et leurs chances de retrouver un emploi, notamment s’ils et elles sont en fin de carrière. Ces plans de licenciements entraînent des impacts sociaux profonds, des difficultés financières jusqu’à la perte de logement, fragilisant le tissu social dans de nombreux territoires. Des conséquences environnementales sont inévitables La délocalisation de nos productions vers des pays où les normes environnementales sont faibles, voire inexistantes, amplifie l’impact écologique de ces choix. À cela s’ajoute un paradoxe, les productions exportées à l’étranger reviendront manufacturées dans notre pays, alourdissant encore plus le bilan carbone de la délocalisation. La souveraineté de notre pays est, quant à elle, menacée. En externalisant ces pans entiers de sa capacité productive, la France perd non seulement des emplois, mais aussi le contrôle sur des secteurs clés de son économie. Cette situation alimente une dépendance accrue à l’égard d’autres pays. De l’argent public distribué sans contrepartie aux entreprises qui licencient et délocalisent Face à cela, l’État ne joue pas son rôle de garant, et au contraire, il aggrave la situation. L’argent public est massivement versé dans des aides et subventions aux entreprises qui, sans contrepartie, licencient et délocalisent. En juillet 2023, la Cour des comptes estime à 260,4 milliards d’euros le soutien financier total aux entreprises, y compris les prêts garantis et le report du paiement des cotisations sociales. Aucun contrôle ni mécanisme coercitif n’empêche ces pratiques qui affaiblissent notre tissu industriel et nos emplois. Ces fermetures d’entreprises et d’usines sont les conséquences directes de la politique de l’offre menée par Emmanuel Macron depuis son premier mandat. Sa seule boussole a été d’attirer des investisseurs étrangers, qui une fois sur le territoire, pillent les savoirs et les brevets avant de repartir ouvrir des usines à bas coûts dans d’autres pays. L’État doit impérativement agir pour restaurer la souveraineté industrielle de la France et mettre en place une véritable politique industrielle ambitieuse. Cela passe par l’arrêt des délocalisations et par une relocalisation des productions. Il est également essentiel de lutter contre le dumping social qui exploite les travailleur·ses sous-payés dans d’autres pays, tout en détruisant les emplois locaux. Une véritable stratégie industrielle est donc indispensable afin de garantir un avenir durable pour la France. la CGT demande à l’Etat de prendre ses responsabilités et de lancer en urgence des assises pour l’industrie afin de relancer notre outil productif et agir pour les emplois en France. ➡️ La CGT organise des actions pour l’emploi et l’industrie, le 12 décembre. , Les mesures d’urgence de la CGT pour endiguer les PSE Face à la gravité de la saignée industrielle, il faut agir, sans attendre, sur trois aspects : Un plan d’urgence pour l’emploi et l’industrie Un moratoire sur les licenciements et un renforcement des dispositifs garantissant la recherche effective d’un repreneur Un plan national de maintien et de relocalisation des outils et emplois industriels, piloté par un État assumant un rôle d’acteur central de l’industrie Permettre un retour immédiat aux tarifs réglementés de vente de l’électricité et du gaz Des assises de l’industrie et une grande loi pour réindustrialiser le pays et répondre au défi environnemental Planifier et protéger notre industrie Donner la possibilité aux travailleurs d’intervenir sur les orientations stratégiques des entreprises Mettre en place une Sécurité Sociale professionnelle et environnementale Responsabiliser les donneurs d’ordre par rapport aux sous-traitants Mettre l’industrie au service de l’intérêt général
Les 130 ans de la CGT 🎂

Vendredi 13 juin 2025 c’était la fête des 130 ans de la CGT ! Pourquoi fêter les 130 ans de la CGT ? Interview de Myriam Lebkiri, secrétaire confédérale en charge des 130 ans Les 130 ans de la CGT sont une célébration particulière pour la CGT mais aussi pour le monde du travail. La CGT est née le 23 septembre 1895 au congrès constitutif de Limoges. 28 fédérations d’industries et de métiers, 18 Bourses du travail (présentes essentiellement dans les grandes villes) et 126 syndicats étaient présents à ce congrès avec pour ambition la réunion de deux pratiques du syndicalisme : le syndicalisme catégoriel et de métier et le syndicalisme interprofessionnel et territorial. Aujourd’hui, la CGT compte 33 organisations nationales professionnelles (fédérations), 97 unions départementales et 12 comités régionaux. L’histoire de la CGT est totalement liée à l’histoire sociale de notre pays et même au-delà, puisque nous sommes affilié·es à la CSI (Confédération syndicale internationale) et à la CES (Confédération européenne des syndicats). La CGT est l’actrice sociale structurante présente dans le quotidien des travailleur·euses, que ce soit dans l’entreprise ou l’administration et dans les luttes sociales. Regardons notre actualité immédiate, avec une CGT à l’offensive et qui ne lâche pas. Nous avons réussi à inscrire à l’agenda, l’abrogation de la réforme des retraites. Avec une CGT qui se positionne résolument dans la lutte contre les idées d’extrême droite et qui s’engage. La CGT, c’est une longue histoire, c’est aussi une CGT qui « fait » l’histoire. C’est une CGT de lutte, de conquête, de résistance. Nous sommes fier·es de cette histoire. Ne pas l’écrire avec une gomme, bien entendu, mais avec le constat qu’elle s’est toujours trouvée résolument du côté du monde du travail. Avec des militant·es qui la construisent et qui se construisent aussi grâce à elle. C’est aussi l’occasion de fêter cet engagement de milliers d’inconnu·es qui portent ses valeurs et qui changent la société. Fêter l’histoire de la CGT, c’est aussi se projeter dans l’avenir. Savoir d’où l’on vient pour construire la CGT pour les années à venir, et cette année servira également le congrès confédéral qui aura lieu en juin 2026. Comment cet anniversaire s’inscrit-il dans les luttes syndicales actuelles ? La célébration des 130 ans de la CGT offre l’occasion unique de relier l’histoire du syndicalisme CGT aux enjeux contemporains. Cet anniversaire est bien plus qu’une simple commémoration : il constitue un moment fort pour mettre en valeur l’histoire de la CGT. Il s’agit de raconter les grandes batailles menées, les figures emblématiques bien sûr, mais aussi et surtout montrer que nous sommes des personnes anonymes qui nous engageons, qui avons marqué l’histoire du syndicalisme et les avancées sociales obtenues grâce à l’action syndicale. Les 130 ans de la CGT, c’est 130 ans au service du monde du travail. Une CGT de proximité qui revendique et qui gagne. Fêter les 130 ans de la CGT, c’est valoriser les combats actuels. La CGT est une organisation vivante, qui continue de se battre pour les droits des travailleur·euses aujourd’hui. L’activité de la CGT est connue et reconnue. Cette année, elle a permis de mettre au centre des débats les questions structurantes de l’abrogation de la réforme des retraites, des financements des services publics et de la politique industrielle avec la nécessité d’un moratoire sur les licenciements. Sans oublier la lutte contre les idées d’extrême droite. Mais surtout, cet anniversaire, c’est se projeter vers l’avenir. Il est important de réfléchir aux nouveaux défis qui se posent au syndicalisme en général, et à la CGT en particulier. Un des fils conducteurs de cette année sera autour des questions : « Confédérés, il y a 130 ans, qu’est-ce qui nous fédère aujourd’hui ? Et si on créait la CGT en 2025, comment on la construirait ? » Dans un monde en mouvement perpétuel, les luttes actuelles menées dans les entreprises et les administrations mais aussi les mouvements nationaux trouvent un écho particulier dans l’héritage de la CGT. Le premier, c’est la défense des droits sociaux. La CGT a toujours été en première ligne pour les défendre. Aujourd’hui, les enjeux liés à la précarité, à la réduction du temps de travail, aux retraites, au financement des services publics et celui de la Sécurité sociale – dont nous allons fêter les 80 ans cette année –, sont autant de sujets qui rappellent nos combats. Ajoutons la question des enjeux environnementaux. La seconde résonance est en lien avec la transformation du monde du travail. La digitalisation, l’ubérisation et les nouvelles formes de travail posent de nouveaux défis. L’histoire de la CGT montre sa capacité à réfléchir aux mutations du monde du travail, tout en restant fidèle à ses valeurs fondatrices. Enfin, le troisième écho, c’est la construction d’un monde plus juste et solidaire. La CGT a toujours porté un projet de société alternatif, fondé sur la justice sociale et la solidarité. Cet idéal reste plus que jamais d’actualité dans un contexte marqué par les inégalités et les crises. Et avec l’extrême droite aux portes du pouvoir, l’action de la CGT est une boussole pour beaucoup. Quelles formes prennent les événements ? Nous avons choisi deux approches : l’une, mémorielle et l’autre, prospective. Les événements sont historiques, commémoratifs, festifs… Ils permettront de célébrer notre fraternité et notre sororité, et aussi de nous projeter pour les années à venir. Plusieurs événements sont prévus. Nous disposerons d’une très belle exposition disponible au premier semestre qui sera exposée à la Bourse nationale du travail à Montreuil, et qui pourra aussi être mise à disposition dans les territoires. Nous aurons un ouvrage qui consacrera son fil conducteur à nos 130 années de luttes. Nous célébrerons nos valeurs internationalistes et de paix, avec la venue du Prix Nobel de la paix, Nihon Hidankyo – organisation qui milite contre les armes nucléaires – le 23 janvier à Montreuil, nos valeurs féministes le 8 mars, le 1er Mai évidemment, l’engagement de la CGT pour le Tour de France, la création du Festival de Cannes, le Festival international du photojournalisme, mais aussi la Fête de l’Huma, les Journées européennes du patrimoine,
L’IA au travail : tout savoir sur ses droits en 16 questions
L’IA est un outil au service des êtres humains Pour la CGT, l’IA est un outil au service des êtres humains qui peut permettre le progrès si le contrôle des données, des algorithmes, des conditions de leur production et de fixation de leur prix n’est pas laissé aux seules mains des entreprises. À ce titre, les travailleur·ses et leurs représentant·es ont des droits. 01 – En tant que salarié·es, quels sont nos droits avec les IA ? Quels sont les droits des salarié·es par rapport à l’IA ? L’IA, en tant qu’objet sociotechnique, est un outil de travail au même titre que les autres, qui peut s’intégrer à l’organisation du travail et avoir des effets sur les conditions de travail, de rémunération, de formation, etc. L’IA peut en effet être intégrée aux procédures métiers, y compris en remplaçant les tâches humaines, avec ou sans contrôle humain de cet outil. Les directions ne peuvent pas faire tout ce qu’elles veulent avec l’IA : des interdictions totales d’utilisation d’outils d’IA existent. Ceux-ci ne peuvent être déployés par les directions dans le travail. C’est le cas des outils d’IA qui visent à analyser les émotions, à la notation sociale, etc. (article 5 du règlement européen sur l’IA ; point 4 de l’annexe III relative à l’article 6) ; des droits existent pour les salarié·es et sont décrits ci-après. Conseil CGT : chaque recommandation de la CGT doit être mise en œuvre avec prudence car les employeurs ont parfois des réactions disproportionnées. Contactez la CGT de votre profession et/ou de votre territoire pour être accompagné·e dans vos démarches. Peut-on refuser d’utiliser l’IA ? La question dépend de la conséquence de l’introduction de l’IA sur votre poste de travail : si l’introduction de l’IA suppose une modification du contrat de travail, alors l’employeur doit obtenir l’accord du/de la salarié·e par avenant à son contrat de travail ; en revanche, si l’introduction de l’IA apporte un changement dans les conditions de travail, ne nécessitant pas de modification du contrat de travail, alors en principe le/la salarié·e ne peut refuser sans s’exposer à une éventuelle sanction disciplinaire. Conseil CGT : consultez votre contrat de travail pour vérifier ses clauses (salaire, temps de travail, fonction, missions, etc.). La question dépend aussi de l’effet de l’introduction de l’IA sur vos conditions de travail. Par exemple l’utilisation de l’IA dans le travail peut induire une exposition à des facteurs de risques socioorganisationnels ou psychosociaux (RPS) : conflits de valeur, intensité de la charge de travail, perte d’autonomie, exigences émotionnelles, etc. Conseil CGT : consultez le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) de votre entreprise pour vérifier que votre employeur a évalué les risques associés à l’usage de l’IA. Ce document est prévu aux articles L. 4121-3 et R. 4121-1 à 4 du Code du travail. L’employeur doit afficher dans l’entreprise une information sur les modalités de consultation du DUERP (article R. 4121-4 du Code du travail). Si vous estimez que votre santé mentale ou physique est en danger en raison des réglages de l’outil d’IA, vous pouvez faire valoir votre droit d’alerte (article L. 4131-1 du Code du travail), mais il est alors très important de vous rapprocher en amont de vos représentant·es CGT pour discuter de la stratégie à mettre en œuvre avec elles et eux. Si le refus de l’utilisation de l’IA est lié à une absence de formation sur l’outil, alors le refus peut être légitime tant que l’employeur n’a pas formé le/la salarié·e car l’entreprise a l’obligation d’assurer l’adaptation du/de la salarié·e à son poste de travail (article L. 6321-1 du Code du travail). Attention cependant, il est possible qu’un refus catégorique d’utilisation de l’IA puisse amener à des sanctions voire au licenciement en fonction des cas. Par exemple si un accord de performance collective (APC) prévoyant des modifications du contrat de travail (diminution du temps de travail, évolution de la fiche de poste, etc.) a été conclu en raison de l’introduction d’un système d’IA dans une entreprise, le refus de la modification du contrat en raison de l’APC par un·e salarié·e pourait conduire à une rupture de son contrat (article L. 2254-2 du Code du travail). Qu’est-ce que je risque si j’utilise l’IA dans mon travail sans que l’employeur ne le sache ? L’IA est un outil faillible qui peut vous conduire à commettre des erreurs dans votre travail. En outre l’IA se nourrit de données produites par votre entreprise ou votre administration qui peuvent être confidentielles. Il faut donc être très prudent·e avec l’utilisation de cet outil car vous risquez une sanction disciplinaire (faute, manquement à la clause de confidentialité). Cela relève du règlement intérieur et/ou de la charte informatique de l’entreprise quant à l’utilisation des outils et matériels numériques. L’employeur doit-il m’informer personnellement s’il utilise mes données personnelles dans ses systèmes d’IA ? L’employeur doit informer le/la salarié·e s’il utilise ses données personnelles dans des systèmes d’IA. Parmi les données personnelles il y a le nom, le numéro de Sécurité sociale, la date de naissance, mais aussi des données qui visent la surveillance algorithmique de la personne (ex. le suivi du mouvement de la souris de l’ordinateur). L’article 13 du RGPD prévoit une obligation pour le/la responsable du traitement des données à caractère personnel (le/la responsable de l’entreprise ou de l’administration, ou son/sa délégué·e) d’informer la personne concernée notamment sur les finalités du traitement auquel sont destinées les données à caractère personnel ainsi que la base juridique du traitement. L’information doit également porter sur les destinataires ou catégories de destinataires des données à caractère personnel s’ils/elles existent. L’article contient un § 3 qui précise que « lorsqu’il a l’intention d’effectuer un traitement ultérieur des données à caractère personnel pour une finalité autre que celle pour laquelle les données à caractère personnel ont été collectées, le responsable du traitement fournit au préalable à la personne concernée les informations au sujet de cette autre finalité et toute autre information pertinente ». L’article L. 1222-4 du Code du travail précise par ailleurs qu’« aucune information concernant personnellement un salarié ne peut être collectée par un dispositif qui n’a pas préalablement été
L’eau notre bien commun
Les sécheresses et les crises climatiques sont et seront de plus en plus présentes dans nos vies En parralèle, microplastiques, pesticides, herbicides, PFAS, médicaments, métaux lourd, bactéries s’accumulent dans les nappes, rivières, mers et océans. La liste des polluants s’allonge. Pourtant des solutions existent, mais ne sont pas mises en place, car elles représentent un coût pour le capital. ➡️ Accéder au site « Le syndicalisme, une vigie pour l’eau » L’amer constat : la sécheresse n’est plus une exception en France Baisse des précipitations, manque d’eau dans les sols, baisse anormale des niveaux des lacs, rivières et nappes phréatiques… Avec le changement climatique et la surutilisation des ressources en eau, les phénomènes de sécheresses sont de plus en plus fréquents et intenses en France – y compris en hiver. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par La CGT (@cgt_confederation) La situation est amenée à s’aggraver Un rapport du Sénat estime qu’à l’horizon 2050 la variabilité saisonnière des précipitations pourrait augmenter (+ 15 % en hiver, – 10 % en été), les débits moyens annuels pourraient diminuer (– 10 à 40 %) et les nappes se rechargeraient moins vite (de 10 à 25 %). Déstabilisation des milieux naturels et de la biodiversité, raréfaction des ressources pour l’agriculture et l’industrie, impact sur l’approvisionnement en eau potable, augmentation du risques d’incendies… Les conséquences des sécheresses sont graves, nombreuses et sources de conflits d’usage. La situation nous oblige à repenser notre modèle d’utilisation de l’eau. La pollution de l’eau s’inscrit dans notre quotidien L’activité humaine est source de nombreuses pollutions des ressources en eaux, et la situation s’aggrave de jour en jour. Dans une logique de course à la rentabilité, des solutions polluantes sont souvent privilégiées sur des investissements ou des méthodes alternatives réduisant les rejets de produits dangereux pour l’environnement et la santé humaine. Les sources de pollution sont nombreuses : pollution industrielle : pollution chimique (produits, hydrocarbures…) et thermique (eaux de refroidissement rejetées plus chaudes) ; pollution agricole : déjections animales (bactéries), engrais azotés, phytosanitaires… pollution domestique : eux usées, cosmétiques, produits d’entretiens, peintures, solvant, huiles de vidanges… Ces pollutions entraînent de nombreuses perturbations sur les milieux aquatiques, les écosystèmes y vivant reposant sur un équilibre fragile. Elles présentent également des risques pour la santé humaine (bactéries sources de maladies, produits chimiques potentiellement toxiques, dont beaucoup des effets sont méconnus à ce jours) et sur l’économie (productions aquacoles et aquatiques, tourisme…). L’aggravation de cette situation implique une prise de conscience politique et une réflexion sur nos modes de production et de consommation, pour prévenir et réparer. Prévenir : utiliser des produits et des procédés moins polluants dans les productions ; réparer : mettre en place des systèmes d’assainissement, de filtrage et de recyclage pour que les eaux rejetées soient moins polluées. Un cadre législatif et juridique solide doit être mis en place pour permettre ces actions. La CGT et ses militant·es ont un rôle important à jouer dans les entreprises et face aux pouvoir publics, comme lanceur·ses d’alerte et forces de proposition. « Le syndicalisme, une vigie pour l’eau » La question de l’eau constitue un défi majeur de notre époque Les salarié·es et syndiqué·es sont aux avants-postes de la lutte pour influer sur la gestion de l’eau. Plus que jamais, il y a urgence La CGT s’organise pour élaborer des revendications communes. La commission ETAP de la CGT a organisé une journée d’étude « l’eau en question », au siège de la Confédération le 20 mai à Montreuil avec de nombreux intervenants. ➡️ Retrouvez les axes majeurs de cette journée grâce au site dédié, écoutez des interviews d’experts et revoyez les débats de la journée du 20 mai en vidéo. Accéder au site dédié ,
🔴 Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !
« Le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces » Après le mouvement social inédit de protestation contre la réforme des retraites, sans tenir compte des aspirations des travailleuses et travailleurs comme de l’évolution du monde du travail, le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces ! Citons : la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… 🔴 Signer la pétition Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades. Or, face au sérieux des déficits publics, il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises. Il est temps de reposer la question : des entreprises qui continuent à percevoir chaque année 211 milliards d’euros d’aides publiques, sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l’atteinte de quelconques objectifs en matière d’emploi, de qualité de l’emploi, ni de respect d’ambitions sociales ou environnementales. des dividendes records, surtout, en cas de licenciements ou délocalisations, de la justice fiscale concernant les hauts revenus qui échappent à toute contribution réelle Et tout cela alors que des rapports récents montrent l’indécence de cette situation au vu de l’explosion des inégalités et du nombre dramatique de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté. Le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes. Il est temps d’accepter d’ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! Pas question que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi dans une flexibilité encore intensifiée ! L’ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail. Ce que nous attendons, c’est un projet respectueux pour le pays, porteur d’espoir et de justice. ➡️ Je signe cette pétition pour exiger l’abandon immédiat de ces mesures.
🚴 Le Tour de France des luttes : dernière semaine

La CGT et le Tour de France : une grande histoire Depuis 1947, sont invités à participer au tour, les titres de presse qui ont contribué à la Libération, dont “La Vie Ouvrière”, le journal de la CGT, et cette petite tradition perdure encore jusqu’à aujourd’hui. Cette année pour les 130 ans de la CGT, aux différentes étapes, on va faire un petit tour de France des luttes sociales. Vous raconter les histoires extraordinaires de femmes et d’hommes qui ont fait l’Histoire du pays et de ce syndicat, tout au long de ces 13O décennies. Mardi 22 juillet Cette 16ème étape du Tour de France 2025 passe dans l’Hérault pour se terminer sur le mont Ventoux. À cette occasion, on vous parle d’une lutte qui aura secoué pour toujours les cliniques privées de Montpellier. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par La CGT (@cgt_confederation) , ➡️ Accéder à la carte Les luttes durant le tour Les travailleurs et travailleuses d’ArcelorMittal ont manifesté lundi 7 juillet durant la troisième étape du Tour de France qui reliait Valenciennes à Dunkerque. Ils et elles militent pour une nationalisation de cette industrie hautement stratégique, aujourd’hui abandonnées par le gouvernement face aux multinationales. ArcelorMittal à Dunkerque, c’est des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects. Autant de familles qui demain seront jetées au chômage. Nous ne laisserons pas faire. Merci à l’organisation du Tour de France d’avoir permis à nos camarades de défiler sur le parcours officiel et de prendre la parole sur le podium protocolaire. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par La CGT (@cgt_confederation) ,
[Expo] Depuis 130 ans, nous faisons la CGT

L’histoire de la CGT est aussi le fruit d’une multitude d’actions dans les entreprise En effet, si certains combats et d’illustres personnalités y tiennent une place majeure, l’histoire de la CGT est aussi le fruitd’une multitude d’actions dans les entreprises, les localités et les professions. Elles ont souvent rencontré un écho plus modeste, mais ce sont elles qui ont toujours permis à la CGT d’irriguer la société et d’être utile aux salarié·es. C’est pourquoi cette exposition porte le regard sur le terrain, braque le projecteur sur des luttes qui ont fait émerger les syndiqué·es qui les ont menées, ces « héroïnes et héros » du quotidien, ces militant·es que l’on pourrait dire « ordinaires », qui ont pourtant conduit des luttes sortant de l’ordinaire, qui se sont engagé·es avec cette conviction chevillée au corps : la visée de transformation sociale comme la réponse aux besoins immédiats des salarié·es nécessitent d’agir en rassemblant au sein d’une organisation. La CGT doit beaucoup à ces femmes et ces hommes qui n’ont jamais recherché les honneurs et qui ne doivent pas tomber dans l’oubli. Celles et ceux qui sont mis ici en exergue ont été proposé·es par des organisations du CCN de la CGT et surtout par de nombreux instituts d’histoire sociale territoriaux et professionnels qui ont aussi nourri un ouvrage plus vaste réalisé dans le même esprit : Depuis 130 ans, nous faisons la CGT. Les syndiqué·es d’aujourd’hui pourront ainsi constater que depuis 1895, c’est l’engagement de femmes et d’hommes à leur image qui a permis à la CGT de ne perdre ni sa visée, ni ses valeurs, ni ses couleurs. Télécharger la présentation du livre ici et et le bon de commande ⤵️ Téléchargement-s . ( – Lu) Télécharger ,
🔴 Gaza meurt de faim, ne détournons pas le regard
Gaza est en ruines La population est piégée, affamée, bombardée par l’armée israélienne. Plus de 57 000 victimes, des pans entiers du territoire sont rasés, des infrastructures vitales détruites. Depuis mai 2025, un blocus total a provoqué la famine, utilisée comme arme de guerre. L’aide alimentaire assurée par des organisations humanitaires professionnelles a été interdite et remplacée par une pseudo fondation sous contrôle militaire israélien forçant les civils à risquer leur vie pour un peu de nourriture. Les distributions sont des guet-apens meurtriers où 600 Gazaouis ont déjà été tués en un mois. ➡️ Faire un don La CGT exige un cessez-le-feu immédiat et lance une opération de solidarité concrète. La CGT appelle aux dons financiers pour apporter de l’aide matérielle aux palestinien.ne.s Chaque euro collecté sera remis à l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée de répondre aux besoins essentiels des réfugié·es, qui les utilisera pour apporter une aide concrète immédiate aux palestinien.ne.s : aide humanitaire, soins de santé, éducation services sociaux. Ensemble, agissons. Mobilisons-nous. Chaque euro compte. 🫱🏾🫲🏽 Aidez-nous à faire connaitre cette action : partagez, relayez. Pourquoi passer par l’UNRWA ? L’internationale des gouvernements réactionnaires veut imposer le retour à la loi du plus fort partout dans le monde, sans aucune limite. Les institutions ou règles internationales sont contournées, voire attaquées, parce qu’elles représentent de maigres garde-fous contre l’inhumanité. L’UNRWA, qui intervient aussi dans les zones de guerre et représente donc un témoin des exactions commises, est directement ciblé. Plusieurs gouvernement dont celui des Etats-Unis d’Amérique, lui ont retiré leur financement, ce qui menace son existence. En choisissant de passer par l’UNRWA, la CGT s’assure de l’efficacité des actions menées, apporte une aide directe aux palestinien.ne.s, et contribue à contester la remise en cause de l’ONU.