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Papeterie Chapelle Darblay : une victoire historique pour l’industrie, l’écologie et l’emploi

« Nous avons réussi ! » L’annonce de Cyril, Julien et Arnaud, trois figures de la lutte de Chapelle Darblay, a résonné comme un cri de victoire. Vendredi 6 juin, le couperet tombe : l’État investira 27 millions d’euros dans le capital de la papeterie et mobilisera 25 millions d’aides. Une relance enfin actée, six ans après l’annonce du plan de licenciement, trois ans après la préemption du site, et surtout après une mobilisation de longue haleine portée par la CGT. Fermée en 2020 par le groupe UPM, la papeterie de Grand-Couronne risquait de disparaître, emportant avec elle des savoir-faire industriels et un outil unique en France capable de produire du papier 100 % recyclé.  Face à ce gâchis annoncé, la riposte s’organise.  Syndicats locaux, Union départementale, Comité régional CGT Normandie, Fédération et Confédération unissent leurs forces. Ensemble, ils défendent une filière papier écologique et porteuse d’emploi. Une lutte emblématique de la CGT Cette victoire n’est pas celle d’un seul collectif, mais d’un syndicalisme de combat, enraciné dans le territoire, capable de faire converger expertise industrielle, soutien politique et mobilisation populaire. À chaque étape, la CGT a su garder le cap, malgré les revirements, les faux espoirs et les silences du gouvernement. « Une CGT qui travaille ensemble, dans toutes ses composantes, en complémentarité », salue Corinne Vautier du Comité régional CGT Normandie, qui rend aussi hommage à l’engagement durant ses 6 années de Philippe Martinez, Nathalie Verdeil,  Franck Perrin et la coordination des luttes ainsi que Sophie Binet, dont l’intervention a permis de débloquer la situation au plus haut niveau. Industrie et écologie main dans la main « Pour qu’industrie rime avec écologie : sauvons Chapelle Darblay ». Cette banderole géante déployée en 2021 devant le ministère de l’Économie, a marqué les esprits. Elle résume l’enjeu de fond de cette bataille : démontrer qu’une autre industrie est possible, au service des besoins sociaux et de la transition écologique. Le site va redémarrer d’ici 2028, avec la production de papier ondulé d’emballage à partir de cartons recyclés, la relance de la chaudière biomasse et de la station d’épuration biologique. À la clé : 170 emplois locaux, une réactivation de la voie ferrée, et un ancrage fort dans le développement durable de l’axe Seine. Une victoire pour toutes les luttes à venir La reprise par Fibre Excellence, sous surveillance syndicale, doit encore s’accompagner de la levée des fonds nécessaires. Mais déjà, la victoire de Chapelle Darblay agit comme un signal fort. Elle prouve que rien n’est joué d’avance, que les mobilisations peuvent faire plier l’État et les multinationales. Elle redonne aussi des arguments à celles et ceux qui réclament la nationalisation de groupes comme Arcelor Mittal ou d’autres entreprises stratégiques. ​ 

Mobilisation pour la Palestine le 14 juin !

Les organisations syndicales CFDT, CGT, Unsa, Solidaires et FSU dénoncent la fuite en avant mortifère des autorités israéliennes et les exactions commises à Gaza.  Les habitants de l’enclave palestinienne subissent depuis plus de 600 jours des bombardements indiscriminés, des déplacements forcés et une famine imposée aux civils comme méthode de guerre.  Avec un sentiment d’impunité, le gouvernement israélien exprime, au fil des déclarations et sans complexes, des intentions génocidaires et entraîne Israël dans une faillite morale avec le silence complice d’une partie des décideurs et sous le regard impuissant de la communauté internationale. Appel du CCN « stop génocide à Gaza » La CFDT, la CGT, l’Unsa, Solidaires et la FSU dénoncent l’opportunisme du gouvernement israélien qui mène, à nouveau, une colonisation à marche forcée en Cisjordanie y compris à Jérusalem-Est. L’occupation, l’annexion et le déplacement de population sont inacceptables et constituent des crimes au regard du droit international. Les dirigeants européens ont les moyens d’agir comme ils l’ont fait à d’autres occasions. Ils doivent prendre leurs responsabilités au regard du droit international et mettre tout en oeuvre pour stopper l’intolérable agonie du peuple palestinien en imposant un cessez-le-feu immédiat, sans condition et permanent, à Gaza. Ainsi que la reprise immédiate de l’aide humanitaire et l’ouverture des points de passage aux équipes de secours et aux journalistes. Les organisations syndicales CFDT, CGT, Unsa, Solidaires et FSU appellent les décideurs français et européens à aller au-delà des déclarations d’indignation et à agir immédiatement pour : La suspension de l’accord d’association UE – Israël. Un arrêt de fourniture d’armes et de matériel militaire à Israël. L’application de la résolution des Nations-Unies du 18 septembre 2024, pour mettre fin à l’occupation du territoire palestinien, de la colonisation et de l’apartheid Un soutien à la Cour pénale internationale et à la Cour internationale de justice pour le respect de leurs décisions visant notamment à mettre fin auxexactions du gouvernement israélien qui participent des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et risque de génocide. La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, et de tous les otages israéliens détenus par les groupes armés palestiniens. La reconnaissance de l’État de Palestine dans le cadre du droit à autodétermination du peuple palestinien. La construction d’un avenir de paix entre Palestiniens et Israéliens fondé sur l’égalité des droits. Nous saluons les initiatives multiples en France et dans le monde, y compris en Israël, qui dénoncent cette guerre.  Nous appelons à nous mobiliser massivement le 14 juin à Paris et partout en France, dans le cadre du week-end mondial de mobilisations, pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et pour un accès sans entraves de l’aide humanitaire.  📢 Nous appelons à une grande manifestation intersyndicale au départ de la Place de la République à Paris le 14 juin à 14h00 Téléchargement-s . ( – Lu) Télécharger . ( – Lu) Télécharger ​ 

Derrière la simplification, une régression sociale et économique

Alors que le gouvernement vante une nouvelle étape de simplification administrative pour les entreprises, le projet de loi actuellement débattu à l’Assemblée nationale cache mal une offensive contre les droits des salarié·es, la démocratie sociale et la protection de l’environnement. Décryptage d’une loi qui fait peser de lourdes menaces sur le monde du travail. Des attaques en règle contre les droits des salarié·es Derrière la « simplification », plusieurs mesures contenues dans ce texte s’en prennent directement au droit du travail et au fonctionnement démocratique des instances représentatives du personnel : possibilité de généralisation de la visioconférence pour les réunions du CSE, au détriment de la qualité des échanges en présentiel et du lien collectif, pourtant essentiels à une démocratie d’entreprise vivante ; suppression de l’agrément régional pour les organismes de formation syndicale, ouvrant la voie à une mise en concurrence et à une baisse de la qualité des formations pour les élu·es du personnel ; réduction du délai d’information des salarié·es en cas de cession d’entreprise, de deux mois à un seul. Cela affaiblit la capacité des salarié·es à se mobiliser pour des projets alternatifs de reprise, alors que la désindustrialisation s’accélère ; allègement de nombreuses procédures de déclaration et d’autorisation, avec pour conséquence une remise en cause de garanties en matière de santé, de droits collectifs et d’environnement. Certain·es député·es de droite ont même tenté d’aller plus loin, avec des amendements – fort heureusement jugés irrecevables – visant à : réduire le nombre de CSE et de défenseur·ses syndicaux·les ; limiter à trois ou six mois le délai de recours devant les prud’hommes pour contester un licenciement ; supprimer l’exigence du consentement du ou de la salarié·e en cas de prêt de main-d’œuvre. Moins d’instances, moins de démocratie sociale Autre aspect alarmant du projet : la suppression de 25 comités, commissions et instances consultatives, parmi lesquels : la Commission nationale de conciliation des conflits collectifs de travail ; l’Observatoire national de la politique de la ville ; le Comité de suivi des mesures liées au Covid-19 ou à la guerre en Ukraine ; et surtout, la Commission du label diversité, un symbole alors que les discriminations au travail explosent. Même si la mobilisation a permis le maintien de certaines instances clés où siège la CGT (conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux, CNDP, Haut-Conseil de l’Assurance maladie…), la vigilance reste de mise. Le texte prévoit : la suppression automatique des instances n’ayant pas « justifié leur utilité » au bout de trois ans ; un principe de « deux suppressions pour une création » pour toute nouvelle instance ministérielle ; Une baisse continue des financements, comme c’est le cas pour l’Ires. Un recul écologique préoccupant En matière environnementale, le projet aggrave les dérégulations. en effet, il élargit les projets d’intérêt national majeur aux infrastructures routières et ferroviaires (autoroutes…), qui ne seront plus comptabilisés dans l’objectif de réduction de l’artificialisation des sols. Une grave remise en cause des engagements climatiques et agricoles. Plusieurs organismes chargés de l’évaluation environnementale et sanitaire sont supprimés : Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique ; Observatoire des espaces naturels et agricoles ; Commission sur les démantèlements nucléaires ; Commission sur la déontologie des alertes environnementales… Une mobilisation syndicale large et unitaire Face à cette offensive, sept organisations syndicales nationales (CGT, CFE-CGC, CFTC, FO, FSU, Solidaires, Unsa) ont publié le 7 avril un communiqué intersyndical appelant les parlementaires à rejeter les amendements les plus dangereux. « Pour réduire les droits sociaux dans l’entreprise, on simplifie le Code du travail. Pour rendre illisible la solidarité à l’œuvre sur la fiche de paye, on la simplifie. Et pour capter toujours plus de richesses créées par les travailleur·ses, on simplifie la vie économique… » Au nom de la simplification, c’est en réalité une mise en coupe réglée du droit du travail, des contre-pouvoirs démocratiques et de la transition écologique qui est à l’œuvre. ​ 

Le combat continue pour l’abrogation de la réforme des retraites !

Une résolution en ce sens a en effet été votée à une large majorité des député.es présent.es. Ce vote est le reflet de la volonté de l’écrasante majorité de la population, en particulier des travailleuses et travailleurs qui refusent de sacrifier deux ans supplémentaires de retraite. La gauche a largement mobilisé pour enfin avoir un vote, toujours refusé par les différents gouvernements Macron. Toutes les droites, se sachant battues d’avance, ont brillé par leurs absences. Elles ont une fois de plus ressorti les mêmes arguments budgétaires éculés, alors que leur sérieux sur le sujet n’existe plus que dans leurs esprits. Leur nouveau totem est la capitalisation, qui consiste à jouer au poker avec nos retraites, en accroissant encore les inégalités. Le RN a quant à lui tenu un odieux discours xénophobe et sa faible présence a une fois encore démontré ses hésitations sur les retraites sous la pression du patronat. La défaite politique infligée aujourd’hui au gouvernement dans l’hémicycle de l’Assemblée est le fruit de la bataille sociale engagée début 2023 et poursuivie jusqu’à aujourd’hui. Dans plus de 160 rassemblements et manifestations organisés ce jour à l’appel notamment de la CGT, ce sont plusieurs dizaines de milliers de salarié.es, jeunes, privé.es d’emploi et retraité.es qui ont continué d’exiger l’abrogation de la réforme de 2023 et de faire le lien avec leurs revendications pour l’emploi, les salaires, l’industrie, les services publics… Le vote d’aujourd’hui est donc une victoire politique du mouvement social. Des solutions existent pour financer l’abrogation, assurer l’équilibre et reconquérir la retraite à 60 ans avec départ anticipé pour pénibilité. Elles passent en particulier par l’augmentation des salaires, l’égalité salariale femmes hommes, et donc par la réappropriation des richesses créées par le travail et captées par le capital. Cette journée constitue une étape supplémentaire du plan d’action pour nos droits et contre le plan d’austérité à 40 milliards €, sauf pour les riches, annoncé par le gouvernement. La page de la réforme Macron/Medef des retraites n’est décidément pas tournée et la CGT poursuivra la bataille pour son abrogation et le retour à la retraite à 60 ans ! Préparons une rentrée sociale offensive !       Téléchargement-s . ( – Lu) Télécharger , ​ 

Affiche CGT pour le mois des fiertés

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Palestine – Gaza : Lettre de la CGT Airbus au CEO

Vous n’êtes pas sans savoir qu’en Palestine un drame est en train de se dérouler sous nos yeux, un drame que l’humanité a bien trop souvent connu : un génocide. 
C’est aussi au pouvoir économique d’agir en faisant pression et en interrompant immédiatement tous les échanges commerciaux avec Israël. 

Versailles 20 juin 18h30 : Marche pour Gaza

Manifestation pour Gaza Palestine 20 juin 2025 à 18h30

Versailles 20 juin 18h30 : Marche pour Gaza
Depuis 21 mois, Israël perpétue un génocide du peuple palestinien sous les yeux du monde entier. À Gaza, la famine est désormais assumée comme arme de guerre.
Israël ne cache même plus son plan pour s’emparer de Gaza et expulser ses habitants, avec l’appui direct des États-Unis et la passivité complice des gouvernements occidentaux.

Gel du plan de suppression de postes à Thales

CGT Thales : Victoire pour l’emploi ! La CGT de Thales était bien la seule à lutter et à ne pas signer ce plan (de suppression de postes à Thales Alenia Space). Nous étions encore accusés de faire passer la politique avant l’intérêt des salariés.

Mais après des mois de luttes, ce 2 juin 2025, c’était la Victoire. La plan de licenciements est annulé.

VICTOIRE !

Guillaume Faury menace de délocaliser

M. Faury, PDG du groupe Airbus, qui émargeait en 2024 à plus de 3 066 525 € par an (hors action) selon le site zonebourse, a été reçu par une commission d’enquête de l’Assemblée Nationale le 5 mai 2025. Dans cette intervention, il s’exprime sur les freins à la réindustrialisation de la France. Il menace de délocalisation si le gouvernement ne suit pas ses recommandations. Il a levé la main droite et dit « je le jure » ! 

Avis aux cheminots de l’infrapole ouest Parisien

Avis aux cheminots de l’infrapole ouest Parisien La direction a annoncé de multiples réorganisations à venir dans les différentes équipes d’IPSO. Parmi celle-ci, une vise à supprimer l’U2M (unité de maintenance mobile) qui comprend les équipes clés en main de Trappes et Ivry ainsi que le train – parc…  MOBILISONS-NOUS ET DEFENDONS-NOUS TOUS ENSEMBLE ! 

Samedi 3 mai : Grève à Nature & Découvertes !

Samedi 3 mai : Appel à la grève à Nature & Découvertes ! Suite au succès de la grève très suivie du mardi 29 avril 2025 à l’entrepôt de Trappes, la CGT Nature & Découvertes appelle l’ensemble des salariés à débrayer et à faire grève le SAMEDI 3 MAI 2025 pour défendre leurs revendications que la Direction a ignoré durant les NAO. Le Groupe FNAC-DARTY se gave, nos dirigeants se gavent, les dividendes des actionnaires explosent ! Aucune reconnaissance pour les travailleurs. Notre travail crée LEUR richesse !  Arrêtons de subir ! Lien vers le tract d’appel à la grève => cliquez ici Lien vers le tract Nature & Cacahuètes => Cliquez ici Lien vers le communiqué de presse => Cliquez ici Lien vers le guide de la CGT du Commerce => Cliquez ici

Grève pour les salaires à Nature & Découvertes

Grève pour les salaires à Nature & Découvertes La CGT Nature et Découverte appelle l’ensemble des salariés de l’entrepôt à débrayer et à faire grève pour défendre leurs revendications que la Direction a ignoré durant les NAO. Rendez-vous MARDI 29 AVRIL 2025à l’entrepôt de Nature & Découvertes(36 Av. des Frères Lumière à Trappes dans les Yvelines) Le Groupe se gave, nos dirigeants se gavent, les dividendes des actionnaires explosent ! Aucune reconnaissance pour les travailleurs. Notre travail crée LEUR richesse !  Lien direct vers le tract => cliquez ici En parallèle de l’action de la CGT, des mobilisations seront organisées ce weekend dans les magasins de Nature & Découvertes dans toutes la France avec des revendications spécifiques.

Airbus Defence & Space : PSE/PDV, RCC, RCI, APC… Ça vous parle ?

Date de publication : 16/01/2025

Les élus des organisations syndicales d’Airbus Defence & Space (ADS) Région Parisienne ont rencontré un avocat spécialiste en droit du travail. Cela a permis d’éclaircir les tenants et les aboutissants des mesures sociales que la direction veut imposer dans le cadre de Proton et de comprendre pourquoi il ne fallait pas signer la mise en place d’une procédure RCC/APC.

Elections TPE : la CGT loin devant !

Date de publication : 20/12/2024

La CGT conforte sa place de première organisation représentative des salarié·es des très petites entreprises avec 27,64% des voix, et creuse l’écart en finissant près de 13 points devant la 2e organisation syndicale.