[Tribune] Vive la cotisation sociale !
Notre Sécurité sociale, créée en 1945, à la sortie de l’ignominie de la Seconde Guerre mondiale, est la confluence du combat ouvrier et républicain. Depuis, nous cotisons en fonction de nos moyens pour en bénéficier selon nos besoins. Cette victoire collective, financée par le travail car lui seul crée la richesse, donc sur le salaire, permet à toutes et tous de bénéficier de la solidarité et d’échapper à la pauvreté. La cotisation est du salaire. Les offensives contre cette partie socialisée du salaire commencent en distinguant artificiellement un brut « salarial » et « patronal » puis en cherchant à « alléger les charges », c’est-à-dire en fait à affaiblir les salaires en les exonérant des cotisations sociales. Derrière ce que certains appellent des charges pour demander à les alléger se trouve en réalité du salaire : en plus du salaire net pour le mois, le salaire brut pour les droits en cas de licenciement, accident, maladie, parentalité ou pour les retraites. D’où l’importance de connaître sa fiche de paie : chaque ligne a une signification. A travers les attaques contre les cotisations, c’est au salaire qu’on s’attaque, le brut aujourd’hui, le net demain. Le salaire socialisé est la meilleure sécurité, avec des cotisations pour augmenter les protections et les pensions. La cotisation sociale, c’est aussi la carte Vitale quand d’autres préfèrent la carte bancaire pour faire leurs affaires. Lorsqu’on cotise à la Sécu, les frais de gestion sont de 3 %, le reste va dans les soins. Dans un monde d’assurances privées, tout sera fait pour couper sur les remboursements et conserver plus de 20 % de frais et de rendement aux actionnaires. C’est payer plus pour se faire soigner moins. Le budget le moins endetté et le plus attaqué Pour mieux attaquer la Sécu, on nous alarme en confondant les trois différents budgets : Ceux de l’Etat et des collectivités territoriales, votés chaque année lors du projet de loi de Finances (PLF : recherche, écoles, justice…). Depuis 2017, l’endettement de l’Etat a augmenté de 1 000 milliards d’euros, en favorisant les grandes entreprises et les plus fortunés. Les collectivités territoriales sont faiblement endettées malgré d’énormes transferts de services publics non compensés par l’Etat, ce qui participe à leur dégradation. Celui solide et solidaire de la Sécurité sociale a vu sa gestion principalement syndicale remplacée en 1967 par une gestion paritaire, et depuis son étatisation en 1996, il est voté par l’Assemblée nationale à travers le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). C’est le moins endetté et pourtant le plus attaqué. Au lieu d’élargir l’assiette des cotisations, c’est-à-dire soumettre à cotisations les revenus liés au travail comme l’intéressement, la participation, la PPV ou les dividendes, le financement de la Sécurité sociale passe des cotisations à l’impôt (CSG, CRDS et TVA), faisant payer aux salarié·es les cadeaux aux entreprises. Dans les années 1980, les cotisations finançaient 80 % de la protection sociale, c’est à peine la moitié aujourd’hui. Des exonérations non compensées qui manquent à la protection sociale S’ajoute le scandale des exonérations de cotisations sociales : plus les salaires sont bas et proches du smic, plus les exonérations de cotisations sont hautes. Les directions d’entreprises ont donc d’autant plus intérêt à maintenir des salaires faibles. Alors que les salaires ne sont pas indexés sur le smic et que la loi interdit même de le prévoir par accord collectif, ce qui permettrait au moins de ne pas perdre en niveau de vie, les exonérations de cotisation se retrouvent, elles, indexées sur le salaire minimum. L’empilement de dispositifs d’exonérations, concentrés entre le smic et le salaire médian, a compressé les salaires. Il faut sortir du cercle vicieux des exonérations de cotisations, qui incitent aux bas salaires, à la sous-traitance en cascade, au low-cost et participent à la désindustrialisation. Si les exonérations sont majoritairement compensées par l’Etat, les près de 5 milliards qui ne le sont pas manquent à la protection sociale. La partie compensée, près de 80 milliards parmi les 211 milliards d’euros annuels d’aides publiques aux entreprises, constitue en fait une prise en charge par l’Etat d’une part des salaires du privé à la place de l’employeur (près du tiers pour les salaires au niveau du smic). C’est autant d’argent en moins pour les services publics qui sont dans une situation catastrophique. Et contrairement à ce qui est suggéré par la position qui consiste à les limiter au-delà d’un certain niveau de smic, ces exonérations sur les bas salaires n’ont pas été efficaces pour créer ni même sauvegarder des emplois. Une société de progrès social et environnemental, qui répond aux défis d’avenir, est une société qui augmente la part du salaire socialisé dans son économie. Fêtons les 80 ans de conquête moderne qu’est la Sécurité sociale en défendant les cotisations. Pour défendre la cohésion sociale, ces choix démocratiques doivent être portés dans le débat public. Premiers signataires Agathe Le Berder, direction confédérale de la CGT en charge des salaires ; Thomas Vacheron, direction confédérale de la CGT en charge des salaires ; Philippe Batifoulier, professeur à l’université Sorbonne-Paris-Nord ; Clément Carbonnier, professeur à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne ; Maxime Combes, économiste à l’Observatoire des multinationales ; Nicolas Da Silva, maître de conférences à l’université Sorbonne-Paris-Nord ; Anne-Laure Delatte, directeur de recherche CNRS à l’université Paris-Dauphine-PSL ; Jean-Paul Domin, professeur à l’université de Reims-Champagne-Ardennes ; Victor Duchesne, maître de conférences à l’université Sorbonne-Paris-Nord ; Ariane Ghirardello, maîtresse de conférences à l’université Sorbonne-Paris-Nord ; Sabina Issehnane, maîtresse de conférences à l’université Paris-Cité ; Coralie Perez, ingénieur de recherche à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne ; Corinne Perraudin, maîtresse de conférences à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne ; Emmanuelle Puissant, maîtresse de conférences à l’université Grenoble-Alpes ; Muriel Pucci, présidente du comité scientifique du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ; Gilles Raveaud, maître de conférences en économie, université Paris-8 Saint-Denis ; Henri Sterdyniak, économiste, Les Economistes atterrés ; Julie Valentin, maîtresse de conférences à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
De l’argent, il y en a !

Le budget Lecornu maintient le cap de l’austérité Depuis que les prix augmentent, nos salaires stagnent. Dans le public, le gel du point d’indice a fait perdre plus de 23 % de pouvoir d’achat en 20 ans. Dans le privé, les augmentations négociées dans les branches et les entreprises (les “NAO”) ne compensent pas l’inflation. Résultat : les travailleurs et travailleuses produisent toujours plus de richesses… mais n’arrivent pas à vivre de leur travail.Alors que le Smic est trop faible, l’ensemble des salaires se tassent, et 50 % des salarié·es gagnent moins de 2190 euros Net par mois ! Ce n’est pas un problème d’argent, c’est un problème de partage Notre travail crée les richesses : on veut notre part. Seul notre travail crée la richesse, et il en crée de plus en plus ! Mais sa répartition entre les profits pour quelques-uns et les salaires pour tous les autres se fait clairement au détriment des salarié·es ! C’est le “coût du capital” qui explose ! Chaque année, 211 milliards d’euros d’aides publiques sont versés aux entreprises sans contrôle ni contrepartie. Les dividendes explosent : +50 % en cinq ans, un record mondial. Les grandes fortunes continuent d’accumuler : les 500 familles les plus riches possèdent 40 % du revenu national ! La CGT revendique justice sociale + justice fiscale Le gouvernement s’obstine dans le choix de réduire les dépenses publiques et sociales, alors que c’est justement par les salaires, l’emploi et les services publics qu’on peut relancer l’économie et répondre aux besoins. Nos revendications sont claires : Augmentation des salaires, dans le privé comme dans le public. SMIC à 2 000 € brut, et indexation de tous les salaires sur l’inflation pour ne pas perdre en niveau de vie Égalité salariale entre les femmes et les hommes, Contrôle et conditionnement des aides publiques aux entreprises à des créations d’emploi et à des hausses de salaires. Mise en place d’une taxe plancher sur les ultra-riches : faire contribuer les 1 800 foyers qui détiennent plus de 100 millions d’euros de patrimoine. , Alors, on s’organise ! Dans nos entreprises, nos administrations, nos établissements : discutons salaires, partageons nos revendications, préparons les NAO ! multiplions les initiatives locales, actions, réunions d’infos Ensemble, imposons une autre répartition des richesses, au national en mettant la pression sur le vote du budget et dans nos entreprises et services en gagnant des augmentations de salaires Le mardi 2 décembre en grève et manifestation, on se saisit de cette journée de mobilisation pour l’augmentation des salaires et l’enterrement du budget d’austérité , Tract Tract – format .jpg – télécharger Tract – format .pdf – télécharger Tract – format .pdf avec encart éditable – télécharger ,
La lutte, ça gagne !
Pas de victoire sans lutte Congés payés, 35 heures, amélioration des conditions de travail… Chaque avancée a été le fruit d’une lutte acharnée menée par les travailleur·ses avec leurs syndicats pour arracher de nouveaux droits au patronat. Ce qui vaut à l’échelle nationale est également vrai à l’échelle d’une entreprise. La base : se syndiquer Faire partie d’un syndicat permet de s’unir dans l’entreprise face à l’employeur pour défendre ses droits et en obtenir de nouveaux. Plus encore : faire partie de la CGT permet de compter sur un réseau d’organisations en territoires, dans les professions, au niveau national pour faire monter le rapport de force en faveur des salarié·es. « La gagne », des luttes gagnantes ancrées dans le réel. Si la CGT porte une démarche revendicative précise pour gagner sur ses revendications, chaque entreprise est différente et il faut plus qu’un modèle théorique pour mener et remporter une lutte. Afin de représenter toutes les facettes du syndicalisme et d’ancrer sa démarche revendicative dans le réel, la CGT lance une nouvelle série : « La gagne ». Dans chaque épisode, un·e camarade revient sur une lutte menée de son entreprise, en la décrivant du début à la fin : les premiers contacts d’information avec les salarié·es, les assemblées générales, l’entrée en grève et son déroulement, les négociations avec le patron… jusqu’à la victoire. Plus qu’un simple témoignage de nos luttes gagnantes, il s’agit d’une véritable source d’inspiration pour tou·tes les salarié·es dans leurs entreprises : si on se mobilise, tou·tes ensemble, la lutte, ça gagne ! Retrouvez les premiers épisodes de « La gagne » ⤵️ Épisode 1 : La Fonderie de Bretagne vivra ! Cet épisode revient sur la lutte des salarié·es de l’entreprise Fonderies de Bretagne, ancienne filiale du groupe Renault, qui ont sauvé leur entreprise et 266 emplois en ne lâchant rien. , Épisode 2 : Pour les B & M (ex-Babou), la lutte a payé Alors que la direction annonçait une augmentation de salaire inférieure à l’inflation, une centaine de salarié·es de l’enseigne de distribution se sont mis·es en grève pendant cinq jours, arrachant entre autres 2,1 % d’augmentation générale, le 13e mois pour les niveaux 6 et 7 et la prise en charge totale par l’employeur de l’augmentation de la mutuelle. , Épisode 3 : Chez JDE Peet’s, Ils ont lutté. Ils ont gagné Quand on bosse pour le numéro un mondial du café, il y a de quoi être vénère. Surtout quand on ne voit pas la couleur des profits. Dans ce troisième épisode de « La Gagne », on parle de la victoire des 500 salariés de JDE Peet’s dans la Loire, fabricant de capsules de café, principalement pour la marque l’Or. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par La CGT (@cgt_confederation) ,
» Le message des retraité·es doit être entendu par le gouvernement «
» Sur Shein on a un gouvernement qui multiplie les gesticulations ridicules et fait l’inverse de ce qu’il dit « Interrogée sur le processus de suspension de la plateforme Shein engagé par le gouvernement, Sophie Binet pointe le manque d’effectifs de la DGCCRF (services de la répression des fraudes) dont les effectifs ont été baissés d’un quart depuis 15 ans, pour faire le suivi et lutter contre les abus de ce type de plateformes. Elle rappelle que le problème ce n’est pas seulement Shein, mais aussi toutes les multinationales qui produisent dans les pays à bas couts, avec des conditions sociales et environnementales catastrophiques; et que dans un même temps le gouvernement détricote au plan européen la loi sur le devoir de vigilance. » Le problème, ce n’est pas les consommateurs, c’est que le gouvernement ne prend pas les mesures pour réguler l’économie « Les salaires n’ont pas retrouvé leur niveau de 2020, Il y a des millions de Français·es qui n’arrivent pas à remplir leur frigo alors qu’ils et elles travaillent, et c’est à eux que le gouvernement s’attaque. Pour lutter contre le dumping, il faut instaurer des droits de douanes aux frontières européennes, et les moduler en fonction des normes sociales, environnementales et fiscales. » La prime de Noël n’est pas de la générosité, c’est la conquête d’une lutte menée par la CGT et les chômeurs « La secrétaire générale de la CGT a qualifié d’indécente la proposition de Roland Lescure, ministre de l’économie, de recentrer le dispositif de la prime de noël sur ceux qui ont des enfants. » Aujourd’hui, au lieu de s’attaquer aux milliardaires, le gouvernement va faire les poches des plus précaires. « » Il y a beaucoup d’entreprises dans lesquelles les employé·es ne se mettent plus en arrêt maladie mais continuent en télétravail « Ce budget prévoit de limiter la durée maximum des arrêts maladie à 15 jours, ce qui est totalement absurde étant donné les difficultés d’obtenir des consultations médicales, du fait du manque de médecins et des déserts médicaux, et au fait que certaines pathologies ne se soignent pas en quinze jours. De même, que cela ajoutera de la difficultés pour les entreprises à s’organiser pour remplacer un employé en arrêt maladie. » Le message des retraité·es doit être entendu par le gouvernement « Malgré les annonces de Sébastien Lecornu, mais qui restent à préciser, de renoncer à la désindexation des pensions de retraites, cela ne concernerait que les retraité·es les plus précaires avec un plafonnement; et pire, la désindexation donc la baisse de leur pouvoir d’achat serait actée jusqu’en 2030. A cela s’ajoute la taxation des malades, extrêmement violente, que prévoit ce budget avec une explosion des frais de santé : le doublement des franchises médicales pénalisera prioritairement les retraité·es qui sont les premier·es à avoir besoin de se soigner; de même que la baisse des moyens de financements attribués aux hôpitaux prévue dans ce budget va encore dégrader leur situation. » Les ruptures conventionnelles ont été créées en 2008, à la demande du patronat, qui ne pouvait pas licencier assez facilement « Interrogée sur la volonté du gouvernement de s’attaquer aux ruptures conventionnelles, Sophie Binet a rappelé que depuis leur création une série de réformes du droit du travail se sont enchainées, facilitant les licenciements, ayant pour résultat que le patronat ne veut plus de ces ruptures conventionnelles qui permettent aux salarié·es de pouvoir négocier leur départ; rappelant que c’est toujours le patron qui à la main sur la signature de ces contrats. Voir le replay ⤵️ ,
[Retraites] Non à la suspension enfumage !

« Suspension » ou blocage de la retraite à 64 ans, quel impact pour vous ? ➡️ Accéder au simulateur Sous la pression de la mobilisation, le Premier ministre a été contraint d’annoncer dans sa déclaration de politique générale la suspension de la réforme des retraites. Il vient de dévoiler la rédaction qu’il intègrera au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Cela valide les craintes de la CGT : La suspension est en réalité un décalage, comme l’a confirmé le chef de l’Etat. Les 64 ans sont maintenus, leur application est seulement décalée. Ceci permet aux générations nées entre 1964 et 1968 de partir 3 mois plus tôt que prévu par la réforme. Une petite avancée pour les générations concernées mais c’est ensuite la confirmation dans la loi des 64 ans. De plus, le gouvernement prend prétexte du décalage pour amplifier les mesures anti-sociales déjà contenues dans le PLFSS : la ponction sur les mutuelles complémentaires (qui sera forcément répercutée sur le prix des contrats et donc sur les frais de santé des salariés et des retraités) à laquelle s’ajoute l’année blanche. Après avoir été gelées en 2026, les pensions seront minorées de 0,9 points sous l’inflation en 2027 et de 0,4 points les deux années suivantes. Une énorme perte de pouvoir d’achat pour les retraité·es, actuel·les et futur·es. Inacceptable ! Pour financer le blocage (100 millions d’euros en 2026 et 4 milliards d’euros en 2030) et l’abrogation (3,5 milliards d’euros en 2026 et 15 milliards d’euros en 2030), une multitude de dispositions peuvent être prises et notamment : La suppression progressive des 80 milliards d’exonérations de cotisations sociales dont 5,5 Md€ qui ne sont pas compensés par l’Etat et qui participent aux trappes à bas salaires L’égalité de salaires femmes / hommes qui rapporterait au minimum 6 milliards d’euros par an pendant 40 ans L’élargissement de l’assiette des cotisations pour y intégrer toutes les primes, l’intéressement et la participation (4,4 milliards d’euros) L’augmentation du forfait social sur les dividendes (alignement sur les cotisations dites patronales 10 milliards d’euros minimum) La lutte contre le travail illégal qui fait perdre de 6 à 8 milliards d’euros de cotisations retraite. Seule la mobilisation du monde du travail permettra d’empêcher ce budget de régression et de gagner l’abrogation de la réforme des retraites. Les retraité·es seront mobilisé·es ce 6 novembre, cette mobilisation doit faire tache d’huile ! La CGT réitère son appel à multiplier les luttes si possibles dans un cadre unitaire au niveau des entreprises, des territoires, des branches et au niveau national interprofessionnel. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par La CGT (@cgt_confederation) « Suspension » ou blocage de la retraite à 64 ans, quel impact pour vous ? Accéder au simulateur , Télécharger le tract ⤵️ Tract – format .pdf – télécharger Tract – format .docx – télécharger Tract – format .jpg – télécharger , Télécharger l’affiche A1 – RVB – format jpg – Télécharger A1 – CMJN traits de coupe – format pdf – Télécharger A3 – RVB – format jpg – Télécharger A3 – RVB – format pdf – Télécharger A3 – CMJN traits de coupe – format pdf – Télécharger , Trouvez un lieu de mobilisation Carte générée par la CGT via carte.cgt.fr .iframe-container-carte-cgt{position: relative; overflow: hidden; width: 100%; padding-top: 56.25%; /* 16:9 Aspect Ratio (divide 9 by 16 = 0.5625) */} .iframe-container-carte-cgt iframe { position: absolute; top: 0; left: 0; bottom: 0; right: 0; width: 100%; height: 100%;} , Lieux de rassemblements 01 – BOURG-EN-BRESSE – 10h30 – Préfecture 03 – MONTLUÇON – 10h30 – Place Jean Dormoy 03 – MOULINS – 10h30 – Place de la Liberté 03 – VICHY – 10h30 – Place de la poste 04 – DIGNE-LES-BAINS – 10h30 – Préfecture 06 – NICE – 10h30 – Place Garibaldi 07 – ANNONAY – 14h30 – Sécurité Sociale 07 – AUBENAS – 14h30 – Agora 07 – PRIVAS – 10h30 – Sécurité Sociale 07 – TOURNON – 10h – Place Carnot – Kiosque à musique 08 – CHARLEVILLE-MEZIERES – 10h – Préfecture 10 – TROYES – 15h – Préfecture 12 – RODEZ – 14h – Préfecture 13 – MARSEILLE – 10h30 – Vieux Port 14 – CAEN – 10h30 15 – AURILLAC – 10h30 – Préfecture 19 – TULLE – 10h – Parvis de la cité administrative 22 – SAINT-BRIEUC – 11h 25 – BESANÇON – 11h – Place Pasteur 25 – MONTBÉLIARD – 14h – La pierre à poissons 26 – VALENCE – 14h30 – Préfecture 27 – EVREUX – 14h30 – Préfecture 29 – BREST – 10h30 – Centre des impôts rue Duquesne 29 – CARHAIX – 11h – Maison des Syndicats 29 – MORLAIX – 10h30 – Mairie 29 – QUIMPER – 10h30 – Place de la Résistance 29 – QUIMPERLÉ – 10h30 – Stèle Ambroise Croizat au Coat-Kaër 2B – BASTIA – Préfecture 30 – ALÈS – 10h30 – Sous préfecture 30 – BAGNOLS-SUR-CÈZE – 10h30 – La poste 30 – NÎMES – 10h – Place des arènes 32 – AUCH – 11h30 – Place de la Libération 33 – BORDEAUX – 10h30 – Place Gambetta 34 – BÉZIERS – 11h30 – Sous préfecture 34 – CLERMONT-L’HÉRAULT – 18h – Allée Salengro 34 – LUNEL – 10h30 – Hôpital 34 – MONTPELLIER – 10h30 – Place de la comédie 36 – CHÂTEAUROUX – 10h30 – Préfecture 38 – GRENOBLE – 14h30 – rue Félix Poulat 38 – LA TOUR-DU-PIN – 10h – Sous préfecture 38 – VOIRON – 10h – Permanence député Neuder à St-Étienne-de-St-Geoirs 39 – LONS-LE-SAUNIE – 10h 40 – MONT-DE-MARSAN – 11h – Préfecture 41 – BLOIS – 11h – Préfecture 42 – ROANNE – 10h30 – Place de la Loire 42 – SAINT-ÉTIENNE – 10h – Bourse du travail 43 – LE PUY-EN-VELAY – Préfecture 44 – NANTES – 10h30 – Place de Bretagne 47 – AGEN – 15h – Place de la préfecture 50
[ Tribune ] Budget 2026 : « Certaines mesures fragilisent des étudiants du seul fait de leur nationalité »
Si le projet de loi de finances 2026 est voté en l’état, 300 000 étudiants perdront leur droit à l’aide personnalisée au logement (APL), d’ici à la prochaine rentrée universitaire. Cette aide, qui représente entre 100 et 250 euros par mois, est une ressource précieuse pour des étudiants déjà précaires. Pourtant, le gouvernement de Sébastien Lecornu s’apprête à couper les APL de tous les étudiants extracommunautaires non boursiers, soit la quasi-totalité des étudiants étrangers, sur le seul critère de leur nationalité. Cette décision est une double peine pour ces jeunes qui vivent de plein fouet une précarité étudiante à laquelle s’ajoutent des frais scolaires différenciés exorbitants et des complications administratives lors des inscriptions. Déjà, ces étudiants se préparent à patienter dans les files d’attente des distributions alimentaires pour espérer pouvoir se nourrir dignement. Neuf étudiants étrangers sur dix ne touchent pas la bourse sur critères sociaux, en raison des conditions extrêmement restrictives pour y être éligible. Cette exclusion quasi systématique du système des bourses n’est pas liée à leurs revenus, mais bien à la difficulté d’accès à celles-ci, dans la mesure où les étudiants doivent résider en France depuis au moins deux ans et y avoir domicilié leur foyer fiscal. Mesure discriminante D’après les données de l’Observatoire national de la vie étudiante pour l’année 2023, 41 % des étudiants étrangers déclaraient éprouver des difficultés financières telles qu’il leur était impossible de faire face à leurs besoins – alimentation, loyer, gaz ou électricité. C’est presque le triple des étudiants de nationalité française, qui sont déjà 15 % dans ce cas. Les étudiants étrangers sont également plus en difficulté pour accéder à un logement digne et abordable, certains bailleurs allant jusqu’à louer leur logement plus cher sur le seul critère de la nationalité. Beaucoup d’étudiants étrangers ne trouvent alors pas de logement fixe abordable et se retrouvent à la rue, ou ne survivent que grâce à des hébergements précaires. En plus de venir fragiliser des étudiants du seul fait de leur nationalité, cette mesure discriminante entamerait notre modèle de protection sociale, en excluant les étrangers de la solidarité nationale, et ce, alors même que les étudiants étrangers paient des taxes comme tout un chacun, des frais d’inscription jusqu’à 16 fois plus élevés que les étudiants français, et surtout participent au rayonnement de la France. Nous ne pouvons supporter cette discrimination, qui ouvre la porte à d’autres mesures à visée xénophobe. Nous, représentants d’associations et d’organisations syndicales, universitaires, parlementaires, personnalités et collectivités engagées, appelons à la mobilisation des parlementaires et des citoyens pour la suppression de l’article 67 du projet de loi de finances. Les APL doivent rester une aide universelle, permettant l’accès au logement de toutes et tous, sans discrimination aucune. Tribune publiée sur le site de « Le Monde » Signataires : Christophe Robert, délégué général de la Fondation pour le Logement des Défavorisés, Marianne Auffret, directrice générale de l’Unhaj, Léa Balage, députée du groupe Ecologiste et social (3e de Paris), Jeanne Barseghian, co-présidente de l’ANVITA, Jean-Francois Bayart, professeur à l’Iheid , Anaïs Belouassa-Cherifi, députée de la France insoumise (1ère du Rhône), Romain Bertrand, directeur de recherche à Sciences Po, Sophie Binet, Secrétaire générale de la CGT, Imane Bounouh, activiste contre la précarité étudiante et créatrice de contenu, Fanny Bugeja-Bloch, Maitresse de conférences en sociologie à l’UPN, Présidente du collège scientifique de l’Observatoire de la Vie Etudiante (OVE), Damien Carême, co-président de l’ANVITA, Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade, Cyrielle Chatelain, présidente du groupe parlementaire Ecologiste et social (2e de l’Isère), Caroline Chevé, secrétaire générale de la FSU, Cathy Claverie, Présidente de Dom’Asile, Anne-Cécile Dockès, directrice générale de l’ACLEF Manuel Domergue et Nathalie Latour, porte-parole du Collectif des Associations pour le Logement, Nicolas Duvoux, Professeur de sociologie à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, Inaki Echaniz, député socialiste (4e des Pyrénées-Atlantiques), Laurent Escure, secrétaire général de l’Unsa, Bastien François, professeur de sciences politiques à Paris 1, Leïla Frouillou, Maîtresse de conférences en sociologie à Université Paris Nanterre, Marie-Charlotte Garin, députée du groupe Ecologiste et social (3e du Rhône), Léa Jules-Clément et Eloïse Lefebvre-Milo, secrétaires générales de l’Union étudiante, Hania Hamidi, secrétaire générale de l’UNEF, François Héran, titulaire de la Chaire “Migrations et sociétés” au Collège de France, Nayan Khiang, auteur et président de Solidarités Asie France (SAF), Marylise Léon, Secrétaire générale de la CFDT, Emmanuel de Lescure, Secrétaire général du SNESUP-FSU, Antoine Math, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES), Léonore Maunoury, Présidente de Cop1 Solidarités Étudiantes, Marie Mesmeur, députée de la France insoumise (1ère d’Ille-et-Villaine), Bruno Morel, président d’Emmaüs France, Suzanne Nijdam, présidente de la FAGE, Laura Odasso et Lisa Ianigro-Diome, présidentes de l’association Les Amoureux au ban public, Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire La France insoumise (10e du Val-de-Marne), Stéphane Peu, député communiste (2e de Seine Saint Denis), François Piquemal, député de la France insoumise (4e de Haute-Garonne), Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac France, Gérard Ré, secrétaire confédéral de la CGT Olivier Rigault, président de l’Unafo, Vanina Rochiccioli, co-présidente du Gisti, Delphine Rouilleault, présidente du collectif Alerte, Johanna Siméant, professeur de sciences politiques à l’ENS, Serge Slama, professeur de droit public à l’UGA, Nathalie Tehio, présidente de la LDH, Cedric Villani, lauréat de la médaille Fields. ,
Les revendications de la CGT pour la santé des femmes au travail
Sommaire : IntroductionDonnées statistiquesI / Prévenir, réparer, compenser les atteintes à la santé des femmes au travailII / Tenir compte de la santé sexuelle et reproductive A / Garantir le droit à un congés de santé hormonale B / Grossesse, assistance à la procréation, droits reproductifs 1 . La grossesse 2 . L’assistance à la procréation 3 . IVG et ISG C / Endométriose, un enjeu de santé et d’égalitéIII / Combattre les violences sexistes et sexuelles Plus de 11 % des femmes salariées sont concernées par une maladie en lien avec le travail « En France, bien que les femmes représentent près de 49 % de la population active, des disparités demeurent en termes d’emploi, de conditions de travail et de conséquences du travail sur la santé. Ainsi, d’après les résultats produits par Santé publique France, plus de 11 % des femmes salariées sont concernées par une maladie en lien avec le travail. La souffrance psychique en lien avec le travail (SPLT) est deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes : 6 % contre 3 %. Chez les femmes, le risque de SPLT était plus important dans les secteurs du transport et de l’entreposage, de la construction et de l’industrie. Ces secteurs sont souvent caractérisés par une division sexuelle du travail avec une prédominance d’hommes dans les emplois techniques, manuels ou d’encadrement, tandis que les femmes exercent plutôt des emplois dits tertiaires, avec des tâches administratives comme le service à la clientèle ou encore la gestion des ressources humaines, ces professions étant connues comme plus fréquemment associées à la SPLT. Par ailleurs, 3 femmes sur 5 déclarent des douleurs liées aux troubles musculosquelettiques (TMS). D’après les données déclaratives du Baromètre Santé 2021, près de 60 % des femmes de 18 à 64 ans déclarent des TMS du dos ou du membre supérieur, contre 51 % chez les hommes. Dans le détail, près de 50 % des femmes déclarent des lombalgies ou des douleurs sciatiques contre 40 % chez les hommes, et 30 % des TMS du membre supérieur (épaule, coude, canal carpien) contre 27 % chez les hommes). Usure physique et psychique, troubles musculosquelettiques, cancers : les répercussions du travail sur la santé des femmes sont encore largement méconnues et minimisées. De même, les difficultés associées à la santé sexuelle et reproductive des femmes sont encore sous-estimées voire ignorées dans le monde du travail. Le manque de reconnaissance de la charge physique et mentale du travail des femmes est ainsi à l’origine d’impensés féminins dans la conception et la mise en œuvre des politiques de santé au travail. » *Rapport du Sénat 2023 La CGT se doit, au regard de ces constats, de porter une ambition forte sur la prise en charge de la santé des femmes au travail Gagner l’égalité entre les femmes et les hommes passera aussi par l’obtention de nouveaux droits pour la prise en charge de la santé des femmes au travail que la CGT portera à tous les niveaux pour l’amélioration des conditions de travail de toutes et tous et le renforcement de la mixité des métiers. Pour l’égalité, pour la mixité, pour l’amélioration des conditions de travail de toutes et tous, la CGT revendique et agit pour gagner de nouveaux droits ! Revendiquer pour penser la santé des femmes dans les politiques de santé au travail ne peut qu’aboutir à des améliorations au bénéfice de toutes et tous. Ces revendications sont construites au regard d’études et de constats étayés sur tous les impensés féminins et les carences des politiques de santé, elles viennent en complément de toutes les revendications CGT sur la santé et les conditions de travail. Contrairement aux stéréotypes véhiculés, la santé des femmes au travail ne se résume pas aux pathologies liées aux cycles menstruels. Même si les études genrées sur la santé au travail sont insuffisantes, les données existantes démontrent la nécessité d’une prise en charge plus globale de la santé des femmes au travail. En complément des données reprises dans le rapport du Sénat et indiquées en introduction, au niveau international, les données démontrent entre autres que : 👩🏻⚕️ La santé des femmes et des filles est influencée par les différences biologiques liées au sexe, le genre et d’autres déterminants sociaux. 🏥 Les femmes connaissent une morbidité plus importante et ont davantage recours aux services de soins de santé que les hommes, en particulier pour leurs besoins en santé reproductive. 👩🏻🦯➡️ Les maladies non transmissibles constituent toujours la plus grande cause de décès chez les femmes dans le monde, avec 18,9 millions de décès en 2015. 🩶 Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès chez les femmes. Parmi les cancers, ceux du col de l’utérus et du sein sont les plus fréquents, et le cancer du poumon est le plus meurtrier. 🩺 La dépression est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. La dépression unipolaire est deux fois plus courante chez les femmes. 🔴 Les conduites autoagressives, y compris le suicide, surviennent tout au long de la vie et représentent la deuxième cause principale de décès chez les femmes âgées de 15 à 29 ans, au niveau mondial, en 2015. Au cours de sa vie, une femme sur trois dans le monde est susceptible de connaître des violences physiques et/ou sexuelles. 🚨 Chaque jour, environ 830 femmes meurent de causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement. 🩼 Les femmes, en particulier les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, représentent la majorité des personnes vivant avec le VIH. 🧑⚕️Dans les ménages et les communautés, les femmes sont les principales dispensatrices de soins. ⛑️ Les femmes représentent 70 % des personnels de santé et des travailleur·ses sociales·aux dans le monde, et pourtant la moitié de la contribution des femmes à la santé mondiale prend la forme d’une aide non rémunérée. , I – Prévenir, réparer, compenser les attentes à la santé des femmes au travail Les données sexuées sont incomplètes voire inexistantes. En termes de santé au
29 novembre : manifestation nationale pour la Palestine à Paris

Cette initiative, lancée par l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), rassemble plus de 70 organisations Le cessez-le feu à Gaza, signé le 13 octobre, est un immense soulagement pour la population palestinienne mais l’inquiétude et les menaces demeurent. L’acheminement humanitaire est largement insuffisant à Gaza. La colonisation brutale se poursuit en Cisjordanie. La pression internationale doit continuer pour que le cessez-le-feu se transforme en une paix juste et durable. La pression internationale doit se poursuivre pour que ce cessez-le-feu ouvre la voie à une paix juste, durable et fondée sur le droit international. C’est pourquoi la CGT soutient pleinement l’appel de l’AFPS et invite à manifester pour : l’auto-détermination du peuple palestinien qui doit être l’acteur de son propre destin et droit au retour des réfugiés palestiniens la fin de l’occupation, de la colonisation, de l’apartheid des sanctions contre Israël un cessez-le-feu définitif et la fin du génocide Informations pratiques : Transports vers Paris : des bus sont organisés pour faciliter les déplacements le 29 novembre. En scannant le QR code présent sur le tract, vous accéderez à toutes les informations pratiques pour rejoindre la manifestation. N’hésitez-pas à vous rapprocher d’un groupe local AFPS. Le 29 novembre, toutes et tous à Paris pour la Palestine ! Rassemblement à 14h place de la République , Affiche Format A2 – télécharger Tract Tract – télécharger , Agir contre le colonialisme aujourd’hui – ACCA Agir pour la Palestine Alternative communiste Artists for Palestine APEL-Égalité Assemblée des Quartiers Assemblée pour des soins antiracistes et populaires Association France Palestine solidarité – AFPS Association de jumelage entre des villes françaises et des camps de réfugiés palestiniens – AJPF Association nationale des pieds-noirs progressistes et leurs amis Association de solidarité Inter-Peuples – ASIP Association pour une république écologique et sociale – L’APRÈS Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne – ATTAC Association des travailleurs maghrébins de France – ATMF Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine – AURDIP Blouses blanches pour Gaza – BBG Boycott Désinvestissement Sanction – BDS France Campagne pour la libération de Marwan Barghouti et tous les prisonniers politiques palestiniens CCFD-Terre solidaire Centre de recherche et d’information pour le développement – CRID Cimade Collectif national des droits des femmes Comité Palestine Sciences-Po Comité Palestine université Paris cité Comité Palestine Paris-Saclay Comité pour le développement et le patrimoine Palestine – CDP Confédération générale du travail – CGT Confédération paysanne Debout ! Droits devant ! EuroPalestine Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux Rives – FTCR Fédération syndicale unitaire – FSU Fédération Sud santé sociaux Femmes Égalité Forum Palestine citoyenneté – FPC Franco-Israéliens pour des sanctions Freedom Flotilla Coalition France – FFC Génération·s Institut tribune socialiste (ITS) Jeunes insoumis·es Jeunes socialistes (JS) Ligue des droits de l’Homme – LDH La France insoumise – LFI Le Mouvement de la paix Les Écologistes Les jeunes écologistes Le poing levé Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples – MRAP Mouvement jeunes communistes de France – MJCF Mouvement pour une alternative non-violente (MAN) NousToutes Nouveau parti anticapitaliste l’Anticapitaliste – NPAA Nouveau parti anticapitaliste Révolutionnaire – NPAR Parti communiste français – PCF Parti communiste des ouvriers de France – PCOF Parti socialiste – PS People Health Movement – PHM France Pour une écologie populaire et sociale – PEPS Réseau coopératif de gauche alternative – RCGA Révolution permanente Solidarité avec les groupes d’artisans palestiniens – SGAP Stop Impunity Syndicat des journalistes palestiniens – section européenne Tsedek Union étudiante Union étudiante Sciences-Po Union juive française pour la paix – UJFP Union nationale des étudiants de France – UNEF Union syndicale lycéenne – USL Union syndicale Solidaires Urgence Palestine – UP Waves of freedom France – Global Sumud , Téléchargement-s . ( – Lu) Télécharger ,
Retraites : tout part de votre fiche de paie
Savez vous lire votre fiche de paie ? tout y est. Il manque une part du gâteau ! 100 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires en 2024… un record ! En privilégiant la rentabilité financière à court terme, le CAC 40 et les multinationales affaiblissent l’emploi et étouffent les petites entreprises. Si on augmente la part des bénéfices qui va aux salaires plutôt qu’aux actionnaires, on finance en même temps les retraites. LE SAVIEZ-VOUS ?Les revenus des ultrariches ont plus que doublé en vingt ans en France. En février 2025, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi instaurant un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine de ces ultrariches, soit environ 1 800 foyers (si c’était adopté au Sénat). Cela permettrait de rentrer 20 milliards d’euros chaque année dans les caisses de l’État. LE SAVIEZ-VOUS ?Depuis 2003, les fonctionnaires doivent cotiser à un régime par capitalisation. Mais, pour récupérer sa « mise » par rapport à ce que l’on a versé, il faut passer 26 ans à la retraite… sauf que la durée de vie moyenne à la retraite est de 24 ans ! , CONVENTION COLLECTIVE = PROTECTIONS COLLECTIVESLa convention collective fixe les droits et garanties collectives d’une branche professionnelle. Elle accorde des droits supplémentaires adaptés aux spécificités des secteurs (primes, congés, protections spécifiques…). PAYER LES QUALIFICATIONS, C’EST FINANCER LES RETRAITESLa non-reconnaissance des qualifications et l’absence de déroulement de carrière organisent le déclassement de plus en plus de cadres et de professions intermédiaires– notamment de nombreux métiers féminisés. Face à la pression patronale qui tire les salaires vers le bas, la CGT revendique la reconnaissance des qualifications, la transparencedes grilles salariales, la garantie de l’évolution de carrière et l’indexation automatique de tous les salaires sur les prix. PRIMES NON COTISÉES : LE PIÈGE ! L’intéressement, la participation et certaines primes ne comptent pas pour la retraite. Résultat ? Un revenu gonflé sur le moment pour celles et ceux qui en perçoivent, mais aucun droit pour plus tard. CSG : UN PRÉLÈVEMENT QUI NE CRÉE AUCUN DROITLa contribution sociale généralisée finance le déficit de la Sécurité sociale en étant prélevée sur presque tous les revenus (salaires, retraites, allocations…). Elle n’ouvre aucun droit à des prestations sociales. Elle est régulièrement augmentée pour compenser les exonérations de cotisations. Elle fait peser une part croissante du financement de la protection sociale sur les travailleur·ses et les retraité·es. La CGT revendique le financement par les cotisations. EXONÉRATIONS DE COTISATIONS : C’EST VOUS QUI PAYEZDepuis 30 ans, les exonérations de cotisations sociales ont explosé. Pourtant, ces cadeaux aux employeurs ont un impact quasi nul sur l’emploi… et négatif sur les salaires !Les patrons sont incités à compresser les salaires vers le bas car plus un salaire est proche du Smic, plus il y a d’exonérations.Les salarié·es payent donc trois fois : les évolutions de carrières sont bloquées ; les droits sociaux sont sous-financés ; ces exonérations de cotisations sont compensées en grande partie par l’État – donc avec vos impôts ! ATTENTION IMPOSTURE !L’extrême droite est l’amie du patronat ! Elle soutient les exonérations de cotisations qui assèchent nos régimes de retraite. Elle vote toujours dans l’intérêt des actionnaires et des grands groupes. Elle est contre l’indexation automatique des salaires sur les prix. FIN DE CARRIÈRE, LA GALÈREL’assurance chômage n’est ni un luxe, ni un cadeau, c’est un droit auquel on accède parce qu’on a travaillé et cotisé. Mais, les dernières réformes ont durci les conditions d’indemnisation de l’assurance chômage. Recul de l’âge de départ à la retraite + réduction de la durée d’indemnisation + baisse du niveau des droits = précarité grandissante, notamment pour les senior·es. CONGÉS PAYÉS ET RTT : DES CONQUÊTES SOCIALES !Les congés payés et la réduction du temps de travail ne sont pas tombés du ciel : elles ont été gagnées par les luttes, engagées notamment par la CGT depuis sa création, il y a 130 ans. À LA POINTE DU PROGRÈSCertains régimes de retraite (SNCF, RATP, EDF) ont permis une meilleure reconnaissance de la pénibilité du travail et étaient précurseurs. Plutôt que de les supprimer, il faut étendre ces droits. C’est en ce sens que ce sont des régimes pionniers : ils montrent le chemin – alors rétablissons-les ! COTISATIONS SOCIALES : NOTRE PROTECTION SOLIDAIRE !Les cotisations sociales, c’est bien plus que des lignes sur la fiche de paie. Elles servent à financer la santé, la retraite, le chômage, les congés parentaux et bien d’autres protections essentielles. Chacun·e cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. C’est une façon de mutualiser les risques pour ne pas être seul·e en cas de coup dur. C’est aussi le principe qui a inspiré la naissance de la Sécurité sociale il y a 80 ans. Afficher ces lignes sur le bulletin de salaire, c’est permettre aux salarié·es de connaître leurs droits. ACCIDENT DU TRAVAIL / MALADIE PROFESSIONNELLE : QUAND LE TRAVAIL USE… ET TUEAlors que l’espérance de vie en bonne santé stagne autour de 64 ans, chaque année travaillée en plus augmente les risques de maladies professionnelles, les accidents du travail et l’usure prématurée, notamment pour celles et ceux qui exercent des métiers pénibles. AGIRC – ARRCO Ce sont les retraites complémentaires des salarié·es du privé. La création de l’Agirc a permis que les cadres rejoignent et contribuent au système solidaire par répartition plutôt que de se tourner vers un système assurantiel ou individuel. L’épargne, c’est le chacun-pour-soi, alors quela retraite, c’est une garantie collective. , Télécharger le 4 pages Format .pdf pour impression sans traits de coupe – Télécharger Format .pdf pour impression avec traits de coupe – Télécharger Format .pdf pour affichage numérique – Télécharger Format .pdf pour affichage numérique (planches) – Télécharger Assemblage indesign – Télécharger ➡️ Accéder au dossier retraites ,
Retraites : tout part de votre fiche de paie

Savez vous lire votre fiche de paie ? tout y est. Il manque une part du gâteau ! 100 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires en 2024… un record ! En privilégiant la rentabilité financière à court terme, le CAC 40 et les multinationales affaiblissent l’emploi et étouffent les petites entreprises. Si on augmente la part des bénéfices qui va aux salaires plutôt qu’aux actionnaires, on finance en même temps les retraites. LE SAVIEZ-VOUS ?Les revenus des ultrariches ont plus que doublé en vingt ans en France. En février 2025, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi instaurant un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine de ces ultrariches, soit environ 1 800 foyers (si c’était adopté au Sénat). Cela permettrait de rentrer 20 milliards d’euros chaque année dans les caisses de l’État. LE SAVIEZ-VOUS ?Depuis 2003, les fonctionnaires doivent cotiser à un régime par capitalisation. Mais, pour récupérer sa « mise » par rapport à ce que l’on a versé, il faut passer 26 ans à la retraite… sauf que la durée de vie moyenne à la retraite est de 24 ans ! , CONVENTION COLLECTIVE = PROTECTIONS COLLECTIVESLa convention collective fixe les droits et garanties collectives d’une branche professionnelle. Elle accorde des droits supplémentaires adaptés aux spécificités des secteurs (primes, congés, protections spécifiques…). PAYER LES QUALIFICATIONS, C’EST FINANCER LES RETRAITESLa non-reconnaissance des qualifications et l’absence de déroulement de carrière organisent le déclassement de plus en plus de cadres et de professions intermédiaires– notamment de nombreux métiers féminisés. Face à la pression patronale qui tire les salaires vers le bas, la CGT revendique la reconnaissance des qualifications, la transparencedes grilles salariales, la garantie de l’évolution de carrière et l’indexation automatique de tous les salaires sur les prix. PRIMES NON COTISÉES : LE PIÈGE ! L’intéressement, la participation et certaines primes ne comptent pas pour la retraite. Résultat ? Un revenu gonflé sur le moment pour celles et ceux qui en perçoivent, mais aucun droit pour plus tard. CSG : UN PRÉLÈVEMENT QUI NE CRÉE AUCUN DROITLa contribution sociale généralisée finance le déficit de la Sécurité sociale en étant prélevée sur presque tous les revenus (salaires, retraites, allocations…). Elle n’ouvre aucun droit à des prestations sociales. Elle est régulièrement augmentée pour compenser les exonérations de cotisations. Elle fait peser une part croissante du financement de la protection sociale sur les travailleur·ses et les retraité·es. La CGT revendique le financement par les cotisations. EXONÉRATIONS DE COTISATIONS : C’EST VOUS QUI PAYEZDepuis 30 ans, les exonérations de cotisations sociales ont explosé. Pourtant, ces cadeaux aux employeurs ont un impact quasi nul sur l’emploi… et négatif sur les salaires !Les patrons sont incités à compresser les salaires vers le bas car plus un salaire est proche du Smic, plus il y a d’exonérations.Les salarié·es payent donc trois fois : les évolutions de carrières sont bloquées ; les droits sociaux sont sous-financés ; ces exonérations de cotisations sont compensées en grande partie par l’État – donc avec vos impôts ! ATTENTION IMPOSTURE !L’extrême droite est l’amie du patronat ! Elle soutient les exonérations de cotisations qui assèchent nos régimes de retraite. Elle vote toujours dans l’intérêt des actionnaires et des grands groupes. Elle est contre l’indexation automatique des salaires sur les prix. FIN DE CARRIÈRE, LA GALÈREL’assurance chômage n’est ni un luxe, ni un cadeau, c’est un droit auquel on accède parce qu’on a travaillé et cotisé. Mais, les dernières réformes ont durci les conditions d’indemnisation de l’assurance chômage. Recul de l’âge de départ à la retraite + réduction de la durée d’indemnisation + baisse du niveau des droits = précarité grandissante, notamment pour les senior·es. CONGÉS PAYÉS ET RTT : DES CONQUÊTES SOCIALES !Les congés payés et la réduction du temps de travail ne sont pas tombés du ciel : elles ont été gagnées par les luttes, engagées notamment par la CGT depuis sa création, il y a 130 ans. À LA POINTE DU PROGRÈSCertains régimes de retraite (SNCF, RATP, EDF) ont permis une meilleure reconnaissance de la pénibilité du travail et étaient précurseurs. Plutôt que de les supprimer, il faut étendre ces droits. C’est en ce sens que ce sont des régimes pionniers : ils montrent le chemin – alors rétablissons-les ! COTISATIONS SOCIALES : NOTRE PROTECTION SOLIDAIRE !Les cotisations sociales, c’est bien plus que des lignes sur la fiche de paie. Elles servent à financer la santé, la retraite, le chômage, les congés parentaux et bien d’autres protections essentielles. Chacun·e cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. C’est une façon de mutualiser les risques pour ne pas être seul·e en cas de coup dur. C’est aussi le principe qui a inspiré la naissance de la Sécurité sociale il y a 80 ans. Afficher ces lignes sur le bulletin de salaire, c’est permettre aux salarié·es de connaître leurs droits. ACCIDENT DU TRAVAIL / MALADIE PROFESSIONNELLE : QUAND LE TRAVAIL USE… ET TUEAlors que l’espérance de vie en bonne santé stagne autour de 64 ans, chaque année travaillée en plus augmente les risques de maladies professionnelles, les accidents du travail et l’usure prématurée, notamment pour celles et ceux qui exercent des métiers pénibles. AGIRC – ARRCO Ce sont les retraites complémentaires des salarié·es du privé. La création de l’Agirc a permis que les cadres rejoignent et contribuent au système solidaire par répartition plutôt que de se tourner vers un système assurantiel ou individuel. L’épargne, c’est le chacun-pour-soi, alors quela retraite, c’est une garantie collective. , Télécharger le 4 pages Format .pdf pour impression sans traits de coupe – Télécharger Format .pdf pour impression avec traits de coupe – Télécharger Format .pdf pour affichage numérique – Télécharger Format .pdf pour affichage numérique (planches) – Télécharger Assemblage indesign – Télécharger ➡️ Accéder au dossier retraites ,
Baromètre économique de la CGT : édition 2025
Les fiches individuelles sont accessibles en consultation et en téléchargement en cliquant sur les liens du sommaire ci-dessous. Le baromètre complet est disponible en téléchargement via le formulaire en bas de page. Les organisations de la CGT peuvent commander le livret en web to print (impression à la commande). → Rechercher un indicateur (recherche par mots-clefs) Chapitre I – Éléments macroéconomiques Fiche 01 – Le PIB de la France, 2 613 milliards d’euros en 2024 Fiche 02 – La chute de la part des salaires dans la valeur ajoutée Fiche 03 – Des taux de marge élevés, sans effet sur l’investissement Fiche 04 – Une explosion du coût du capital Fiche 05 – La Bourse au service des actionnaires Fiche 06 – La domination des multinationales sur l’économie française Fiche 07 – La Banque centrale européenne (BCE) au service du capital Fiche 08 – Le risque de la remontée des taux d’intérêt sur la dette publique Fiche 09 – La charge de la dette publique n’est pas le premier poste de dépense de l’État Fiche 10 – Un capitalisme français de plus en plus sous perfusion Fiche 11 – Des cadeaux fiscaux financés par le déficit et la dette publique Fiche 12 – C’est la dette privée qui doit nous inquiéter Fiche 13 – Entreprises françaises : des baisses d’impôts records en Europe Fiche 14 – La désindustrialisation de l’économie française Fiche 15 – Balance commerciale française : un symptôme du malaise industriel Fiche 16 – Le sous-investissement chronique en recherche et développement (R & D) Chapitre II – Salaires, inflation et inégalités Fiche 17 – Crise inflationniste : un effondrement du niveau de vie des travailleur·ses Fiche 18 – Les prix des produits de consommation populaire ont fortement augmenté Fiche 19 – Les dépenses des ménages de plus en plus contraintes Fiche 20 – Des salaires qui ne suffisent pas pour vivre dignement Fiche 21 – Une explosion de la population en privation matérielle et sociale Fiche 22 – Quel indice des prix à la consommation utiliser ? Fiche 23 – Vers un indice CGT du coût de la vie Fiche 24 – Sans échelle mobile, un tassement durable des salaires ! Fiche 25 – Exonérations de cotisations, une trappe à bas salaires ! Fiche 26 – La prime d’activité contre les salaires ! Fiche 27 – Inégalités salariales entre les femmes et les hommes dans le privé Fiche 28 – Inégalités salariales entre les femmes et les hommes dans la fonction publique Fiche 29 – Difficultés de logement : pas pour tout le monde ! Fiche 30 – Le logement, un poste de dépense croissant dans le budget des ménages Fiche 31 – Les 10 % les plus riches détiennent près de la moitié du patrimoine Fiche 32 – Concentration des richesses… et du pouvoir ! Chapitre III – Sécurité sociale et santé Fiche 33 – La Sécurité sociale en chiffres : les dépenses de la Sécurité sociale Fiche 34 – Financement de la Sécurité sociale : hausse de la fiscalisation au détriment des cotisations sociales Fiche 35 – Une explosion des exonérations de cotisations sociales depuis vingt ans Fiche 36 – 14 à 15 millions de personnes dans la pauvreté ou son « halo » Fiche 37 – La redistribution par l’intermédiaire de la protection sociale permet de faire baisser la pauvreté de plus de 30 % Fiche 38 – Le non-recours aux prestations, un phénomène très important Fiche 39 – L’importance du travail dissimulé dans la fraude aux cotisations sociales Fiche 40 – Peut-on profiter de la retraite en bonne santé ? Fiche 41 – Un tiers des hommes les plus pauvres décèdent avant 67 ans Fiche 42 – Les plus riches vivent douze ans de plus que les plus pauvres Fiche 43 – Santé des femmes au travail Fiche 44 – Petite enfance : la qualité de l’accueil se dégrade Fiche 45 – Les déserts médicaux, symptôme des inégalités territoriales ? Fiche 46 – L’appauvrissement annoncé des retraité·es Fiche 47 – Les inégalités entre les femmes et les hommes se paient cash à la retraite Fiche 48 – À 60 ans, 25 % des senior·es ne sont ni en emploi ni à la retraite Fiche 49 – Entre 60 et 64 ans, les arrêts maladie explosent lorque le travail n’est pas soutenable Chapitre IV – Travail et emploi Fiche 50 – Composition de l’emploi en France Fiche 51 – Le mythe des emplois vacants Fiche 52 – Emploi et réduction du temps de travail Fiche 53 – Temps partiel : les femmes en première ligne Fiche 54 – L’aberration des heures supplémentaires Fiche 55 – Revaloriser les métiers du soin et du lien : un enjeu d’égalité Fiche 56 – Créer des emplois dans le secteur du soin et du lien : un enjeu d’égalité Fiche 57 – Taux de privation d’emploi Fiche 58 – Chômage de longue durée selon l’âge Fiche 59 – Des demandeur·ses d’emploi en emploi ! Fiche 60 – Des privé·es d’emploi sans indemnisation Fiche 61 – Mort·es au travail : les travailleur·ses face aux accidents du travail et aux maladies professionnelles (AT-MP) Fiche 62 – Conditions de travail en France : la pénibilité pour toutes et tous Fiche 63 – Violences sexistes et sexuelles : le coût de la virilité Fiche 64 – Vote en faveur de l’extrême droite et conditions de travail Chapitre V – Environnement Fiche 65 – Franchir les limites planétaires : un danger concret pour les travailleur·ses Fiche 66 – L’insuffisante lutte contre le réchauffement Fiche 67 – Baisse des émissions : un progrès en trompe l’œil Fiche 68 – 15 risques professionnels affectés par le réchauffement climatique et les vagues de chaleur Fiche 69 – Les classes populaires victimes des particules fines et de la ségrégation territoriale Fiche 70 – Fret ferroviaire : la France décroche, le climat trinque Fiche 71 – Artificialisation des sols, jusqu’à quand ? Fiche 72 – PFAS, une contamination invisible mais massive
Désindustrialisation : face à l’urgence, l’Etat peut et doit agir !
A l’occasion de la rencontre avec le ministre délégué à l’industrie Sébastien Martin du jeudi 20 octobre 2025, la CGT lui a remisla dernière version de la liste noire des plans de licenciements. Celle-ci recense désormais près de 450 plans de licenciements mis en œuvre depuis septembre 2023, représentant plus de 100 000 emplois supprimés ou menacés, dont près de 40 000 dans la seule industrie. En incluant les emplois indirects, cela représente près de 300 000 emplois supprimés ou menacés. Cette saignée est certifiée par les derniers chiffres du chômage et par les études du cabinet Trendeo qui relève un solde négatif entre création et fermeture de sites industriels depuis le deuxième semestre 2024, et confirmée désormais par le ministère lui-même. Cette liste constitue une mise à jour de la version publiée en mai 2025. Retrouvez ci-dessous le dossier de presse. Téléchargement-s . ( – Lu) Télécharger
Budgets de l’État et de la Sécu : d’autres choix sont possibles
Les débats parlementaires se concentrent en ce moment sur deux thématiques importantes : le budget de la Sécurité sociale (avec le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, « PLFSS »), principalement financé par les cotisations sociales, qui couvre les aléas de la vie : santé (assurance maladie), vieillesse (retraites), familles (CAF), autonomie, accidents du travail… le budget de l’État (avec le projet de loi de finance, « PLF »), principalement financé par l’impôt, qui couvre le financement des services publics, le bien commun de toute la population. Au prétexte d’une situation budgétaire « catastrophique », le gouvernement propose dans les deux cas un projet d’une violence sociale sans précédent, encore pire que le budget Bayrou, faisant payer les plus démuni·es et les malades pour préserver sa politique de cadeaux aux grandes entreprises et aux ultra-riches. « Un budget d’une violence inédite, notamment pour les retraités »@BinetSophie, secrétaire générale de la CGT, invitée de @ThomasSotto dans #RTLMatin pic.twitter.com/4ZcZJ4wDAR — RTL France (@RTLFrance) October 30, 2025 Sécurité sociale : la cotisation doit reprendre toute sa place L’objectif du gouvernement est simple : la destruction de notre modèle de Sécurité sociale. Le budget Lecornu est un véritable plan d’austérité contre les travailleur·ses et les plus précaires : Des mesures qui frappent de plein fouet les salarié·es malades ou accidenté·es limitation des arrêts maladie à quinze jours, avec nouvelle consultation obligatoire pour toute prolongation restriction des arrêts longue durée (maladies les plus graves), sauf « situations aiguës » : une mesure qui exclura des milliers de malades, notamment atteint·es de troubles musculosquelettiques ; limitation à quatre ans des arrêts pour accident du travail ou maladie professionnelle, alors qu’il n’existe aujourd’hui aucune limite ; suppression de l’avis de la médecine du travail pour la reprise après un congé maternité ; renforcement des contrôles patronaux sur les arrêts maladie, y compris par les médecins de l’employeur. Des mesures qui augmentent la participation financière des patient·es la création d’une participation forfaitaire sur les consultations des chirurgien·nes-dentistes, calquée sur celle des généralistes ; une nouvelle franchise sur les dispositifs médicaux (lunettes, prothèses, pacemakers, pansements…) ; la hausse des franchises médicales sur les transports de patient·es, aujourd’hui à 4 euros – le budget Bayrou prévoyait même de les doubler ! la ponction sur les mutuelles et complémentaires (qui sera forcément répercutée sur les contrats et donc sur les frais de santé des salarié·es et des retraité·es). Des attaques directes contre les retraité·es et les plus précaires après un gel pour 2026, les pensions seraient minorées de 0,9 point sous l’inflation en 2027 et de 0,4 point les deux années suivantes, grevant le niveau de vie des retraité·es, actuel·les et futur·es ; cumul emploi-retraite « simplifié », en réalité pour obliger les retraité·es à retravailler afin de compenser la baisse de leurs pensions ; suppression de l’abattement fiscal de 10 % sur les pensions : une double peine ! année blanche pour les prestations sociales : minima sociaux et prestations familiales ; réduction des prestations des personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie fiscalisation des indemnités journalières des personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD) et durcissement des critères d’accès. Risque de maintien d’un énième projet de réforme de l’assurance chômage Objectif : 3 milliards d’euros d’économies sur le dos des privé·es d’emploi. , En réalité, il n’y a pas un problème de dépenses pour la Sécurité sociale, mais de recettes. Au prétexte de favoriser l’emploi, les gouvernements successifs ont favorisé les exonérations de cotisations sociales et limité les recettes, mettant en péril le financement de la Sécurité sociale. La CGT a proposé un ensemble de mesures permettant de résoudre le manque de recettes, et de financer entre autres l’abandon de la réforme des retraites : suppression progressive des 80 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales dont 5,5 milliards qui ne sont pas compensés par l’État et qui participent aux trappes à bas salaires ; mise en place d’une véritable égalité salariale femmes-hommes : au minimum 6 milliards d’euros ; élargissement de l’assiette des cotisations pour y intégrer toutes les primes, l’intéressement et la participation : 4,4 milliards d’euros ; augmentation du forfait social sur les dividendes (alignement sur les cotisations dites patronales) : 10 milliards d’euros minimum ; lutte contre le travail illégal : manque à gagner de 6 à 8 milliards d’euros de cotisations retraites… Lire aussi : Quel lien entre la fiche de paie et le financement des retraites par répartition ? Retraites : une suspension en trompe-l’oeil Le Premier ministre a annoncé une suspension de la réforme des retraites 2023, preuve que nous avons eu raison de ne jamais cesser de porter l’abrogation dans le débat public. Mais cette suspension n’est pas un blocage de la réforme à son stade actuel (62 ans et 9 mois pour 170 trimestres), elle n’est qu’un décalage d’un an de l’application de la réforme, les 64 ans étant exigés à terme pour les générations nées en 1969 et après, au lieu de 1968. Si les générations 1964 à 1968 regagnent un trimestre sur la réforme (âge de départ et trimestres comptabilisés), la réforme est toujours là. À ce stade, les départs anticipés pour carrière longue et pour les inaptitudes diverses ne sont même pas concernés par ce décalage. De plus, le financement de ce décalage est programmé par une ponction supplémentaire sur les mutuelles et complémentaires et par une sous-indexation des pensions de retraites de 0,9 point sous l’inflation au lieu des 0,5 initialement inscrit au PLFSS : une deuxième année blanche et une « institutionnalisation » de la baisse des pensions de retraites, comme le veulent les libéraux. Ne lâchons rien : exigeons un blocage comme étape pour l’abrogation, avant d’aller vers la retraite à 60 ans avec départs anticipés ! « Les députés doivent obtenir du premier ministre un respect de ses engagements avec une vraie suspension de la reforme des retraites, pas un simple décalage. » ➡️ https://t.co/3V38yIvLls pic.twitter.com/HWqJzvkDYz — L’Humanité (@humanite_fr) October 29, 2025 Budget de l’État : mettre en place un juste partage Avec sa proposition de budget, le gouvernement vise à opérer une véritable saignée sur les services publics : , Baisse du budget accompagnée de milliers de suppression de postes 4 600 postes en moins dans l’Éducation nationale, alors que la ministre reconnaissait elle-même qu’il manquait 2 500 enseignant·es dès la rentrée et qu’en moyenne, chaque élève perd déjà près de 5 % de son temps d’enseignement du fait des absences non remplacées ; 598 postes supprimés
“Ce budget est d’une violence inédite, notamment pour les retraité·es”
Les conditions de travail sont devenues “intenables” Réagissant à une déclaration du nouveau ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, Sophie Binet estime que “les conditions de travail sont devenues intenables”. L’explosion des accidents et des morts au travail, ainsi qu’une perte de sens généralisée dans les métiers du lien humain “qu’on veut automatiser à coups de tableurs Excel” en attestent. Interrogée sur la participation de la CGT à la future conférence sur le travail et les retraites annoncée par le gouvernement, elle a rappelé que cette conférence ne devrait pas être « un outil de communication comme l’a été le conclave”, conditionnant toute participation de la CGT pour y porter ses revendications au vote préalable d’un “budget socialement juste”. “Les retraité·es subissent un matraquage violent dans ce projet de budget” Si ce projet de budget est adopté, les retraité·es en seront les premières victimes, avec l’explosion des frais de santé liée au doublement des franchises médicales, auxquels s’ajoutent les dépassement d’honoraires et l’augmentation des frais de mutuelles; et aussi la désindexation des pensions prévue jusqu’en 2030. La CGT et les organisations de retraité·es appellent à manifester le 6 novembre pour dénoncer “ce budget d’une violence inédite notamment pour les retraité·es”, et exiger un budget de justice sociale et fiscale. “Le chômage augmente partout” Interrogée sur les derniers chiffres de l’emploi, malgré l’optimisme affiché du gouvernement les minorant en les imputant à la modification des règles de radiation, Sophie Binet y oppose « des chiffres sans appel » indiquant une situation catastrophique : Le chômage augmente dans toutes les catégories, Il y a une hausse de plus de 20 % chez les jeunes et une explosion de la précarité et des contrats courts, ainsi que du chômage de longue durée chez les seniors. La CGT a recensé 444 plans de licenciements depuis un peu plus d’an, menaçant plus de 300 000 emplois, et a alarmé sur la désindustrialisation massive du pays qui est en cours, dans tous les secteurs, avec 325 de ces plans recensés concernant l’industrie. » Les chiffres officiels en attestent, maintenant, il y a plus de fermetures d’usines que d’ouvertures. « “Il faut conditionner les aides publiques” Face au ministre de l’Industrie, qu’elle devait rencontrer dans la journée, Sophie Binet a réaffirmé qu’elle allait porter l’urgence d’un changement de politique économique et industrielle. » La politique de l’offre d’Emmanuel Macron est très couteuse, c’est une catastrophe sociale, et un fiasco économique. « Elle dénonce « une politique du carnet de chèques”, visant les “211 milliards d’aides publiques attribuées aux entreprises sans contrepartie”, à l’image de la papeterie de Condat, “déjà décarbonée grâce à des millions d’euros publics et menacée de fermeture”, dossier qu’elle portera devant le ministre de l’industrie. » Il faut interdire les licenciements quand on touche des aides publiques, et donner plus de pouvoir aux représentants du personnel. « » Si la copie du budget ne change pas, évidemment qu’on ne restera pas l’arme au pied. Ce budget, c’est la taxation des malades et l’appauvrissement généralisé du pays « , Voir le replay ⤵️ ,
Handicap : en finir avec les discriminations

Les rencontres du handicap le 19 novembre 2025 Le handicap reste en France le premier motif de discrimination recensé par le Défenseur des droits. Les personnes handicapées sont victimes de nombreux frein à l’embauche et à l’inclusion : les politiques de non-recrutement des entreprises, faisant que le taux d’emploi moyens des personnes handicapées stagne à 3,6 % – loin des 6 % exigés par la loi de 1987 ; les salarié·es en situation de handicap sont cantonné·es aux postes les moins valorisé·es. Travaux difficiles, invisibilisation, les travailleur·ses handicapé·es sont les plus exposé·es à la pénibilité au travail ; l’accessibilité de manière large : éducation, formation, transports, logements… La société et les infrastructures restent fortement validistes, ce qui constitue un frein à la vie et à l’emploi pour les personnes handicapées. C’est dans ce contexte que la CGT organise ses rencontres du handicap le 19 novembre 2025 à la Bourse nationale du travail (Montreuil). Au programme : retour sur la loi « Handicap » de 2005. Vingt ans après, quel bilan peut-on en tirer ? L’occasion de faire le point sur le fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), les discriminations que subissent les travailleur·ses en situation de handicap, ou encore les dispositifs pour favoriser l’emploi des personnes handicapées ; focus sur la santé mentale au travail. Accompagnement, moyens, liens avec la médecine du travail ou la Sécurité sociale… La question de la santé mentale au travail, souvent sous-estimée voire mise de côté, mérite d’être mise en lumière. Les inscriptions sont ouvertes – venez nombreux·ses ! L’égalité pour toutes et tous. La CGT renvendique une égalité de traitement pour toutes et tous, à l’embauche comme au cours de la carrière. Cela implique : la stricte application du Code du travail en matière d’adaptation de poste et de maintien de l’emploi ; un développement des infrastructures et des transports en commun adaptés ; le développement de services publics accessibles à tou·tes ; le renforcement des prestations liées au handicap et la réduction des délais de traitement des différents dossiers ; un budget de l’Éducation nationale à hauteur des besoins, notamment pour l’embauche en nombre d’accompagnateur·ices d’élèves en situation de handicap (AESH) ; la mise en place urgente d’une politique de sanction et d’accompagnement contre les violences sexistes et sexuelles subies par les travailleuses handicapées, avec de véritables moyens. ➡️ Inscriptions et affiches de la journée à retrouver ici
[Tribune] « Le travail tue, et il tue des mineurs »
« Le travail tue, et il tue des mineurs » Entre avril et juillet, cinq jeunes sont morts au travail. Parmi eux, un apprenti de 15 ans, un lycéen de bac pro de 17 ans, deux élèves de 16 ans en « séquence d’observation » de 2de ont perdu la vie en entreprise. Le plus jeune des morts était un élève de 3e. Ce ne sont pas des « faits divers » isolés, mais une réalité cruelle : le travail tue, et il tue des mineurs. Selon le dernier rapport annuel de l’Assurance-maladie sur les risques professionnels, en 2023, 1 287 décès liés au travail seraient à déplorer, maladies professionnelles et accidents de trajets inclus, dont 810 accidents du travail reconnus. En la matière, la France est parmi les mauvais élèves de l’Union européenne. Les moins de 25 ans sont surreprésentés dans les accidents du travail : 2,5 fois plus que le reste des salariés, selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). En 2023, toujours d’après les statistiques de l’Assurance-maladie, 32 travailleurs de moins de 25 ans cotisant au régime général sont décédés sur leur lieu de travail, 38 si l’on compte les cotisants à la Mutualité sociale agricole. Exécution de tâches, parfois dangereuses Ces chiffres auraient dû alerter. Pourtant, le choix a été fait, depuis 2022, d’augmenter les temps de présence des mineurs en entreprise sous prétexte d’améliorer l’orientation et l’insertion professionnelle : stage d’observation pour les élèves de 2de générale et technologique, aides financières massives pour développer à marche forcée l’apprentissage, parcours différenciés en terminale bac pro. L’entreprise est un mauvais lieu de formation. D’une part, les stages et l’apprentissage sont discriminatoires dans la mesure où ils reproduisent les inégalités d’accès au marché de l’emploi. D’autre part, poussée par une logique de rentabilité, l’entreprise n’a pas le temps d’accompagner les jeunes : les stages d’observation deviennent rapidement des stages d’exécution de tâches, parfois dangereuses. En mécanique auto, par exemple, un apprenti ou un stagiaire peut se retrouver à dévisser des pneus à longueur de semaines : aucune plus-value pédagogique… À l’inverse, dans un atelier de lycée professionnel, les élèves vont apprendre à travailler en toute sécurité sur des pannes et des activités de plus en plus complexes. De plus, au prétexte de « lever des freins » à l’entrée en apprentissage, la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel de 2018 a diminué la protection des apprentis mineurs : dérogation aux durées maximales hebdomadaire (trente-cinq heures) et quotidienne (huit heures), assouplissement du travail de nuit… La dangerosité de l’entreprise se manifeste également par l’exposition des jeunes à des substances cancérogènes. « Des filières particulièrement exposées » La sociologue et codirectrice du groupement d’intérêt scientifique sur les cancers d’origine professionnelle Zoé Rollin le confirme : « Nous avons identifié des filières particulièrement exposées, la mécanique et la carrosserie automobile, la coiffure et l’esthétique, et la rénovation de bâtiment. Le taux d’exposition à des cancérogènes y avoisine les 90 %. » Nous n’oublions pas non plus les violences sexistes et sexuelles au travail (VSST) dont peuvent être victimes les apprentis et les stagiaires, et contre lesquelles il n’existe aucune politique de prévention. Les jeunes sont catapultés dans la vie professionnelle – un monde d’adultes très hiérarchisé – et n’osent souvent pas parler lorsqu’ils en sont victimes par crainte de perdre leur contrat d’apprentissage ou leur stage et de compromettre l’obtention du diplôme préparé. Nous l’affirmons avec force, il faut supprimer les périodes en entreprise non formatrices, les stages dits « d’observation », en 3e et en 2de générale et technologique, qui n’ont pas de réel intérêt et contribuent à accroître les inégalités. L’apprentissage avant 18 ans doit être interdit : les jeunes doivent être à l’école et non mourir au travail ! Des mesures immédiates et concrètes Une étude réalisée par l’INRS révèle que les jeunes de moins de 25 ans formés en santé et sécurité au travail pendant leur scolarité ont deux fois moins d’accidents du travail que les autres. Il est nécessaire de renforcer cette formation des jeunes travailleurs aux règles élémentaires du droit du travail, notamment aux règles relatives au droit de retrait, aux principes généraux de prévention et aux possibilités de saisir l’inspection du travail, dès le lycée et dans les centres de formation des apprentis (CFA). En cas de danger ou de VSST, les apprentis et les stagiaires doivent pouvoir savoir vers qui se tourner et exercer leur droit de retrait sans aucune conséquence, ni sur leur parcours scolaire ni sur leur rémunération. Pour s’attaquer au fléau des accidents du travail, il faut des moyens et des mesures immédiates et concrètes. Parmi eux, une interdiction stricte des travaux dangereux avant 18 ans, un contrôle de conformité des conditions de travail par les services de l’inspection du travail avant la conclusion du premier contrat d’apprentissage. Il est nécessaire de mettre en place une politique pénale intransigeante qui sanctionne sévèrement la délinquance patronale ainsi qu’un doublement des effectifs de l’inspection du travail et des services de prévention. Les choix politiques et budgétaires des dernières années ont été opérés au détriment des travailleurs et, à l’évidence, au détriment des jeunes en formation qui sont parmi les plus exposés aux risques. La vision managériale néolibérale est une régression sociale : les droits conquis au travail, à la sécurité et au bien-être ne cessent d’être attaqués, et le patronat impose une mise en concurrence rétrograde des travailleurs et des travailleuses. Les signataires Cécile Clamme, secrétaire générale de l’Union nationale CGT-Travail Emploi Formation professionnelle ; Christophe Delecourt, secrétaire général de l’UFSE-CGT ; Michaël Marcilloux, cosecrétaire général de la CGT-Educ’action ; Charlotte Vanbesien, secrétaire générale de la FERC-CGT ; Isabelle Vuillet, cosecrétaire générale de la CGT-Educ’action.
Présentation du rapport annuel du Cese sur l’état de la France
À quoi sert le rapport annuel du Cese ? Chaque année, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) rend son Rapport annuel sur l’état de la France (RAEF) au Gouvernement et au Parlement. Thermomètre social, économique et environnemental du pays, il propose une radiographie de la société française, avec ses évolutions, ses équilibres, ses fractures et ses tensions. Miroir tendu au pays par les organisations de sa société civile, il constate ce qui a changé en une année, ce qui pourrait ou devrait changer, et propose des solutions et des évolutions de politiques publiques pour y répondre. Il est cette année rapporté par Fabienne Rouchy, membre du groupe CGT au Cese, et sera présenté le 28 octobre prochain, avec rediffusion sur le site du Cese. Son thème : l’égalité des chances. Dans une société où l’égalité des chances règnerait, chaque citoyenne et chaque citoyen disposerait des mêmes opportunités de développement social, indépendamment de son origine sociale, de son sexe, des moyens financiers de ses parents, de son lieu d’habitation, de son origine ethnique, de son orientation sexuelle ou d’un éventuel handicap. En France, l’égalité des chances est un idéal qui sous-tend de nombreuses politiques publiques dont l’objectif est la réduction des inégalités dans plusieurs champs de la vie publique et privée : santé, éducation, logement, environnement, transport, territoires, emploi, patrimoine ou encore inégalités femmes-hommes. Si pour beaucoup, l’égalité des chances est un objectif politique crédible, pour d’autres c’est une idéologie trompeuse : quelques réussites d’ascension sociale ne sauraient suffire à dire que l’égalité des chances règne. ⏰ Rendez-vous sur le site du Cese pour suivre les débats en direct mardi 28 octobre à partir de 14 h 30 ! Au programme : Introduction par Thierry Beaudet, président du Cese ; Intervention de Jacques Creyssel (Groupe Entreprises), président de la commission Économie et Finances ; Présentation des résultats du baromètre Cese-Ipsos par Jean-François Doridot, directeur général Ipsos Public Affairs ; Présentation du Rapport annuel sur l’état de la France 2025 par Fabienne Rouchy (Groupe CGT) ; Table-ronde avec Agathe Cagé, docteure en sciences politiques et associée-cofondatrice de Compass Label, et Jean-François Doridot, directeur général Ipsos Public Affairs ; Temps d’échange avec les conseiller·es ; Déclarations des groupes sur le projet d’avis ; Vote. ,
Budget Lecornu : un concentré de violence sociale
Embourbé dans une crise démocratique qu’il a lui-même provoquée par son entêtement à faire passer des réformes toujours plus antisociales (notamment la réforme des retraites, contre l’avis de la population, de tous les syndicats et du parlement), Emmanuel Macron a été contraint de changer une nouvelle fois de premier ministre (le cinquième depuis le début du quinquennat). Un changement de casting n’implique pas un changement de politique, et le budget présenté par Sébastien Lecornu est dans la continuité de celui de François Bayrou : antisocial. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par La CGT (@cgt_confederation) Retraites : un décalage plutôt qu’une suspension Les mobilisations massives de 2023 et 2025 l’ont montré : la réforme des retraites est rejetée par une grande majorité de Français·es. Pour sauver sa place, Sébastien Lecornu a été contraint d’annoncer une « suspension » de la réforme des retraites – une première brèche dans ce qui était un véritable totem intouchable pour le président et ses gouvernements, à mettre à l’actif de la mobilisation des travailleur·ses. Mais il ne faut pas se laisser berner : au delà des annonces, la proposition du premier ministre, en réalité plus un décalage qu’une réelle suspension, est loin d’être satisfaisante : elle ne concerne que les générations de 1964 à 1968 ; ces personnes ne partiraient que trois mois plus tôt que ce que prévoit la réforme (et non pas à 62 ans et 9 mois) ; l’application de cette disposition entérinerait l’âge de départ à 64 ans ; pire cette suspension ne concernerait même pas les carrières longues (celles et ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans). Cette proposition est inacceptable. La seule vraie suspension, c’est le blocage immédiat de la réforme à 62 ans, 9 mois et 170 trimestres pour l’ensemble des générations, avant son abrogation pure et simple. Pour financer le blocage (100 millions d’euros en 2026 et 4 milliards d’euros en 2030) puis l’abrogation (3,5 milliards d’euros en 2026 et 15 milliards d’euros en 2030), une multitude de dispositions peuvent être prises et notamment : la suppression progressive des 80 milliards d’exonérations de cotisations sociales dont 5,5 milliards d’euros qui ne sont pas compensés par l’État et qui participent aux trappes à bas salaires ; l’égalité de salaires femmes-hommes qui rapporterait au minimum 6 milliards d’euros par an pendant quarante ans ; l’élargissement de l’assiette des cotisations pour y intégrer toutes les primes, l’intéressement et la participation (4,4 milliards d’euros) ; l’augmentation du forfait social sur les dividendes (alignement sur les cotisations dites patronales 10 milliards d’euros minimum) ; la lutte contre le travail illégal, qui fait perdre de 6 à 8 milliards d’euros de cotisations retraite. Un budget encore plus brutal pour les plus vulnérables Face à la mobilisation, le gouvernement a dû renoncer à la suppression de deux jours fériés. Mais cette proposition n’était que la pointe émergée de l’iceberg, et le budget de Sébastien Lecornu reste une charge antisociale sans précédent : franchises et participations médicales (reste à charge sur les médicaments, rendez-vous médicaux, transports sanitaires…) passant de 100 euros à entre 250 et 350 euros par an et par personne, s’ajoutant à l’explosion des dépassements d’honoraires et du montant des complémentaires santé ; gel des pensions, prestations sociales (allocations familiales, logement, adulte handicapé, RSA) et salaires des fonctionnaires, ce qui équivaut à une baisse compte tenu de l’inflation ; baisse du budget des services publics et suppression de plus de 3 000 postes dans la fonction publique et les organismes de Sécurité sociale, alors que les hôpitaux, les écoles, les universités, les crèches… n’ont déjà pas les moyens de fonctionner correctement ; maintien du projet de réforme de l’assurance chômage, visant à faire 3 milliards d’euros d’économies sur le dos des privé·es d’emploi. En résumé : pour préserver les ultra-riches et les grandes entreprises (211 milliards d’euros par an d’aides publiques aux entreprises privées sans conditions ni contreparties), le gouvernement fait peser la quasi-totalité de l’effort budgétaire sur la population dont les plus vulnérables (personnes âgées, personnes en situation de handicap et/ou malades, petits salaires, privé·es d’emploi…), alors même que l’Insee alerte sur le niveau de pauvreté record en France ! Poursuivre la lutte Si les grèves et manifestations de septembre et octobre ont réussi à contrecarrer le discours en apparence inébranlable du gouvernement et à ouvrir une première brèche, les travailleur·ses ne peuvent se contenter de ces annonces. La lutte doit se poursuivre jusqu’à l’abandon total de la réforme des retraite et l’envoi de ce budget de la honte à sa place : dans les oubliettes de l’histoire. Répondre à la crise qui frappe la France passe par la mise en œuvre de véritables mesures de progrès social et d’égalité : la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus et qui contraignent le versement des dividendes ; la conditionnalité des 211 milliards d’aides publiques aux entreprises privées ; les moyens permettant aux services publics d’exercer correctement leurs missions ; des mesures contre les licenciements et des investissements dans la réindustrialisation et la transition écologique ; l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux « Suspension » ou blocage de la retraite à 64 ans, quel impact pour vous ? Accéder au simulateur ,
[Tribune Libération] Sanctions contre les allocataires du RSA : 16 associations et syndicats attaquent l’Etat

Comment imaginer décider de laisser une famille sans revenu du jour au lendemain ? Les sanctions ne sont pas seulement brutales, elles sont contraires à l’effectivité des droits fondamentaux. Elles méconnaissent le principe constitutionnel du droit à des moyens convenables d’existence, consacré par le préambule de 1946. Elles ouvrent la voie à des “contrats d’engagement” que l’allocataire ne peut refuser sans perdre son revenu, des contrats frappés donc de nullité. Toute personne inscrite, automatiquement ou pas, à France Travail peut voir son assurance chômage ou son RSA suspendus de 30 à 100 % ou supprimé dès le premier “manquement” : un rendez-vous manqué, une obligation mal comprise, un contrat d’engagement non signé dans les temps. Dix jours seulement sont accordés pour contester ; un délai dérisoire quand une suspension peut signifier l’impossibilité de payer son loyer ou de faire ses courses pendant des mois. Elisa, allocataire du RSA témoigne : “Je n’ai pas de domicile fixe, je suis hébergée à droite, à gauche… Depuis janvier 2025, mon RSA a été supprimé deux fois de suite. Je n’étais pas au courant des obligations vis-à-vis de France travail. La deuxième fois, je n’avais plus de téléphone portable, alors je n’ai pas pu faire ma déclaration trimestrielle du RSA. J’ai essayé de me justifier, mais ils ont dit que c’était définitif. Je cherche du travail depuis longtemps, dans l’aide à la personne, mais comme je n’ai pas la formation, ma candidature n’est jamais retenue. Et comme je suis sans domicile, je n’ai pas de référent RSA pour m’accompagner. J’ai demandé à France Travail un référent et une formation pour devenir aide-soignante, mais je n’ai toujours pas de réponse. » Parce que suspectées de ne pas être assez mobilisées, la loi dite “plein emploi” impose aux personnes quinze heures minimum d’activités hebdomadaires non rémunérées et le décret les expose au risque de perdre tout revenu en cas de non-respect des obligations du contrat. Une contrainte qui s’apparente à du travail forcé, pourtant prohibé par la Convention européenne des droits de l’homme et les conventions de l’OIT. En théorie, ces heures doivent aider à l’insertion professionnelle. En réalité, elles ajoutent de la contrainte aux précarités et ne semblent pas tenir compte des situations spécifiques (mères isolées, personnes en situation de handicap, aidants familiaux, agriculteurs). Les travailleurs sociaux et les agents de France Travail le disent eux-mêmes : ils passent plus de temps à contrôler qu’à soutenir. Ils sont en perte de sens et leurs conditions de travail se détériorent. S’y ajoute une opacité totale. Pourquoi 30 %, 50 %, ou 100 % de réduction du RSA ou de l’assurance chômage ? Rien ne le justifie. D’un territoire à l’autre, les pratiques varient. Certains départements appliquent ces sanctions avec retenue, d’autres avec zèle. L’inégalité de traitement est flagrante. Les voies de recours proposées sont inadaptées aux situations et ne sont pas suspensives de la sanction. Nous ne nous résoudrons jamais à ce que les « devoirs » prennent le pas sur la solidarité et l’effectivité des droits. Ni à ce que viser le plein emploi consiste à intensifier la fabrique de travailleurs pauvres. Si l’on prétend réellement soutenir les privés d’emploi, il faut permettre aux 30 à 40% des personnes exclues de notre système de solidarité – ce qu’on appelle pudiquement le non-recours – puissent effectivement accéder à leurs droits. Il faut cesser de stigmatiser et de tenir les personnes pour responsables de leur situation et rappeler les pouvoirs publics à leurs obligations. Face à cela, nous avons pris la décision d’attaquer collectivement l’Etat pour obtenir l’abrogation de ce décret. Signataires Andrée Besson, présidente de Solidarité Paysans ; Sophie Binet, Secrétaire générale de la CGT ; Caroline Chevé, Secrétaire générale de FSU ; Marion Ducasse, coordinatrice Aequitaz ; Didier Duriez, président du Secours catholique ; Laurent Escure, Secrétaire Général de l’Unsa ; Murielle Guilbert et Julie Ferrua, co-délégué-es générales de l’Union syndicale Solidaires ; Marylise Leon, Secrétaire général de la CFDT ; Pierre-Edouard Magnan, président du Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP) ; Didier Minot, président du collectif Changer de cap ; Bruno Morel, président Emmaüs France ; Olivier Morzelle, président d’ATD Quart Monde France ; Laurent Pinet, président Coorrace ; Nathalie Tehio, présidente de la LDH. ➡️ Partager la tribune « Sanctions contre les allocataires du RSA : 16 associations et syndicats attaquent l’Etat » publiée sur Libération
Salaires : 9 raisons de contacter la CGT en territoires
Dans ma ville ou mon territoire il y a la plupart du temps une union locale (UL) et dans tous les cas dans mon département il y a une union départementale (UD) CGT. Voici 9 raisons de les contacter : Les employeurs ont des stratégies très élaborées, il faut que nous améliorions les nôtres. L’objectif de la CGT est de s’appuyer sur la force du nombre, donc sur le plus de salarié·es. Notre nombre est une force. L’unité peut avoir une utilité. Il faut de la méthode pour s’organiser, peser dans le “rapport de force”, pour gagner des avancées. Négocier c’est d’abord anticiper L’union départementale et l’union locale peuvent m’aider à anticiper les négociations, à identifier les points d’appui dans la négociation et la mobilisation. L’union départementale et l’union locale peuvent me former sur la négociation collective et plus spécifiquement sur les NAO, mais aussi sur la fiche de paie par exemple en organisant des journées d’étude sur ce thème. L’union départementale et l’union locale peuvent m’aider en apportant une aide juridique à la négociation : le droit du travail est le moins connu par les salarié·es, et pourtant il régit leurs vies au quotidien. La CGT a une utilisation syndicale du droit et construit des stratégies syndicales en s’appuyant sur la connaissance de ce que les directions peuvent et ne peuvent pas faire. C’est un des points de départ de la préparation des négociations. S’il n’existe pas de syndicat départemental avec des sections syndicales d’entreprise, l’union départementale et l’union locale peuvent organiser des rencontres entre syndicats ou sections syndicales d’un même territoire pour qu’elles partagent leur expérience sur les négociations, l’organisation de réunions des salarié·es (animation, outils à disposition). Ces rencontres peuvent aussi permettre de partager des informations sur les négociations en cours entre entreprises donneuses d’ordre et sous-traitantes. A la CGT on utilise toutes les formes d’actions syndicales en allant crescendo pour gagner : collecte des besoins des salarié·es et des informations sur la situation économique de l’entreprise, revendications fédératrices, pétition pour hausser le ton, une heure de débrayage en grève, élargissement si l’employeur s’entête, etc. Si la négociation échoue, en cas de conflit, l’union départementale et l’union locale peuvent m’aider avec la logistique de ma mobilisation selon ses étapes : elles peuvent mettre à disposition des salles ou des visios pour organiser des réunions avec les salariés (assemblées générales), mais aussi du matériel (drapeaux, barnum, affiches, tracts…). L’union départementale et l’union locale peuvent aussi organiser la solidarité militante en sollicitant des syndiqué·es CGT pour venir en aide aux syndicats et sections notamment dans le cadre de leurs tractages, piquets de grève, manifestations, etc. avec une attention particulière pour qu’il n’y ait pas plus de militant·es CGT extérieur·es à l’entreprise que de nombre de salarié·es de l’entreprise en grève. L’union départementale et l’union locale peuvent aider les syndicats et sections syndicales à communiquer auprès des médias et des réseaux sociaux pour donner de la visibilité aux négociations et aux mobilisations pour la hausse des salaires. L’union départementale et l’union locale m’aident aussi en partageant les informations sur les négociations et mobilisations salariales en cours dans l’entreprise ou l’administration au comité régional CGT, à la confédération, etc. L’union départementale et l’union locale peuvent mettre à disposition des contacts intersyndicaux sur le plan territorial L’union départementale et l’union locale peuvent relayer les informations sur les négociations et les éventuelles mobilisations auprès de la préfecture, de l’inspection du travail, ce qui permet parfois de sortir du tête-à-tête avec la direction. L’union départementale et l’union locale peuvent aider à archiver les documents (photos, écrits) des luttes syndicales et mettre à disposition des archives de mobilisations similaires dans le département → Trouvez votre union départementale sur UDCGT.fr Je trouve les coordonnées de mon union départementale CGT ⤵️ /* CSS pour le conteneur */ .iframe-fixed-height-container { /* Supprime les styles de réactivité du padding-top */ position: relative; /* Définit la hauteur ici */ height: 800px; /* OU utilisez une unité viewport (150% de la hauteur de l’écran) */ /* height: 150vh; */ width: 100%; /* S’étend sur toute la largeur */ margin-bottom: 25px; } /* CSS pour l’iframe lui-même */ .iframe-fixed-height-container iframe { /* L’iframe remplit le conteneur de hauteur fixe */ width: 100%; height: 100%; border: none; } , ,
Grâce aux millions de manifestant·es, une première brèche dans les 64 ans, continuons vers l’abrogation !

Malgré le déni de démocratie, nous avons continué à porter l’abrogation dans chaque mobilisation On entendait dans les médias des milliardaires, que cette contre-réforme était « vitale et urgente »… Pourtant, ils commencent à reculer en décalant l’application de la réforme. Cela démontre leur faiblesse et notre force, la force du nombre ! Soutenus seulement par le patronat, ils sont passés en force par 49-3, pour nous voler les 2 meilleures années à la retraite contre l’ensemble des organisations syndicales, contre l’avis de la quasi-totalité de la population, mobilisée en masse. Tous ceux qui ont défendu ce recul social ont subi des défaites électorales. C’est seulement le 5 juin dernier, journée de mobilisation CGT, que l’Assemblée nationale a pu se prononcer pour la 1ère fois, en votant majoritairement une résolution pour l’abrogation. Ces dernières semaines, ce sont nos mobilisations, les 10 et 18 septembre et le 2 octobre, avec 2 millions de grévistes en cumul, qui ont continué de porter la revendication d’abrogation des 64 ans. La suspension de Lecornu-Macron consiste à décaler l’application, pour mieux reprendre la réforme ensuite La CGT, comme les salarié·es, veut bloquer la réforme, c’est-à-dire geler l’âge départ légal et le nombre de trimestres pour gagner ensuite l’abrogation. Les parlementaires doivent pouvoir enfin représenter l’avis de la population, et réellement suspendre la réforme en la bloquant immédiatement pour l’ensemble des générations, puis l’abroger ! Notre mobilisation a forcé le gouvernement à reculer sur le vol des deux jours fériés, mais pour le reste le budget Lecornu, c’est la copie du budget Bayrou…en pire ! Il reste l’année blanche qui est une année noire (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), la taxation des malades avec le doublement des franchises médicales, la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et la menace sur les droits des privés d’emplois… Pour financer nos services publics et réduire le déficit il faut au contraire de nouvelles recettes ! Comme les précédents, ce gouvernement épargne toujours les mêmes : les ultra-riches et les grandes entreprises, sous la pression du Medef et du grand patronat qu’il défend. Sans nouvelles recettes, le budget présenté sera toujours une facture à payer par les travailleur·euses, les précaires, les privé·es d’emploi, les retraité·es. Le blocage est une étape vers l’abrogation : organisons-nous pour être plus nombreux et plus forts ! Rejoindre la CGT, c’est s’organiser pour se défendre dans son entreprise comme au niveau national , Tableau – format pdf – télécharger Tableau – format jpg – télécharger , Tract CGT Tract – format .pdf – télécharger Tract – format .docx – télécharger Tract – format .jpg – télécharger , Affiche « 64 ans c’est toujours NON » A1 – RVB – format jpg – Télécharger A1 – CMJN traits de coupe – format pdf – Télécharger A3 – RVB – format jpg – Télécharger A3 – RVB – format pdf – Télécharger A3 – CMJN traits de coupe – format pdf – Télécharger ,