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Sophie Binet dénonce un budget pire que le précédent et appelle à la mobilisation

 » Le budget présenté par Monsieur Lecornu est catastrophique et profondément injuste «  Ce budget est plus violent sur certains points que celui de François Bayrou, notamment concernant l’augmentation du reste à charge pour les malades. Taxer les malades est ce qu’il y a de plus injuste comme politique sociale, notre système social fondé il y a 80 ans fonctionne sur le principe que chacun cotise selon ses moyens, et perçoit selon ses besoins. Là c’est tout l’inverse, on sort sa carte bleue avant de sortir sa carte vitale; c’est très injuste et très dangereux pour le pays car cela fera exploser le renoncement aux soins. « Ce budget est très dangereux, il faut absolument le modifier en profondeur, et pour cela Il va falloir se mobiliser » Ce budget est particulièrement violent pour les retraité·es : ce seront les premières victimes de l’explosion des frais de santé, car c’est eux qui ont  le plus besoin de se soigner; ils vont subir une désindexation de leurs pensions pour 2026, que ce budget prévoit de prolonger jusqu’en 2030; ils vont avoir une forte augmentation de leurs impôts avec la remise en cause des abattements fiscaux; Si on fait le cumul de ces mesures, on voit que les retraités sont dans le viseur car on refuse d’aller taxer les plus riches, et d’affronter les multinationales et les rentiers. « Face à ces mesures, la CGT appelle à la mobilisation, notamment dans le cadre d’une première journée d’action le 6 novembre, à l’initiative des organisations de retraité·es » Ce budget doit rester sous la surveillance des travailleurs et travailleuses, sans pression sur le gouvernement, il risque d’y avoir des reculs extrêmement violents pour le monde du travail. Comme par exemple les conséquences du gel des prestations sociales sur : les aides au logement les allocations pour adultes handicapé·es les allocations familiales les bourses accordées aux étudiant·es Cela sera sans conséquences pour les plus aisés, mais pour les étudiants, précaires, femmes isolées avec enfants, ça sera catastrophique. « Le problème central c’est la réforme des retraites qu’il faut abroger » Voir le replay de l’émission ⤵️ , ​ 

Handicap : la CGT signataire d’une nouvelle convention avec l’Agefiph

Après une césure de quatre ans, la CGT a signé une convention avec l’Agefiph ce lundi 13 octobre, pour une durée de trois ans. Ce partenariat national vient s’adosser aux nombreuses conventions signées par les organisations territoriales et professionnelles de la CGT afin de répondre aux enjeux du handicap dans le monde du travail. Le rôle de l’Agefiph est essentiel, alors que le handicap reste le premier motif de discrimination en France : aménagement des postes de travail, accompagnement des acteurs de l’emploi, des organisations syndicales et des employeurs, formation, soutien de l’innovation… Telles sont les missions que mène l’association au quotidien. Cette convention renforcera l’action de la CGT sur les questions de handicap, en particulier sur trois axes : une meilleure visibilité des actions menées grâce à une communication plus large (documents, site web, articles dans la presse CGT) pour contribuer au changement de regard sur le handicap, une meilleure formation des militant·es (promotions des modul’pro de l’Agefiph, deux sessions de formation CGT par an), notamment pour mieux appréhender les négociations sur les questions de handicap, des outils pour permettre un meilleur partage d’information entre les militant·es (journées d’échanges entre organisations, permanence du réseau handicap, présence de l’Agefiph au Congrès), à l’image des rencontres du handicap du 19 novembre prochain. ​ 

« Télétravail, stop ou encore ? » Les résultats de l’enquête de l’Observatoire du télétravail

Ce mercredi 15 octobre, l’Observatoire du télétravail a présenté les résultats de son enquête nationale « Télétravail : stop ou encore » lors d’une conférence de presse. L’enquête, menée entre avril et juin 2025 auprès de 5 336 salarié·es déclarant télétravailler, faisait suite aux annonces de plusieurs entreprises (notamment de la tech) d’un retour en arrière sur le droit au télétravail. Le télétravailleur… est une télétravailleuse Le profil-type du télétravailleur est une télétravailleuse (51 % des répondant·es), entre 30 et 39 ans (34 % des répondant·es), salariée du secteur privé dans une entreprise de plus de 5 000 salarié·es (70 % des répondant·es), plus particulièrement dans le secteur de l’informatique et des télécommunications (27 % des répondant·es) en CDI (96 % des répondant·es). La très grande majorité des télétravailleur·ses appartiennent à la catégorie des Ictam (62 % de cadres, 26 % de professions intermédiaires) et les trois quarts d’entre elles et eux peuvent télétravailler plus de deux jours par semaine. Le télétravail est plébiscité par les salarié·es 95 % des répondant·es déclarent plutôt bien ou très bien vivre leur situation de télétravail, et 51 % d’entre elles et eux aimeraient télétravailler plus (en légère progression depuis 2023). Nombre de facteurs expliquent le succès du télétravail : 56 % des salarié·es déclarent économiser plus d’une heure de trajet aller-retour par jour télétravaillé ; 69 % des répondant·es déclarent avoir la possibilité d’adapter leurs horaires de travail grâce au télétravail ; 77 % d’entre elles et eux déclarent qu’une des principales motivations pour télétravailler est de trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. 54 % des répondant·es (principalement des jeunes de moins de 30 ans) se déclarent même prêt·es à démissionner en cas de suppression du télétravail ! La majorité d’entre elles et eux n’aura cependant pas à le faire : si l’on observe effectivement un recul du nombre de jours télétravaillés dans la semaine, 77 % des répondant·es indiquent que leur employeur n’a pas supprimé le recours au télétravail. Le télétravail, c’est la santé ? Si la situation de santé au travail des télétravailleur·ses est dégradée (au même titre que celle de l’ensemble des salarié·es), le télétravail semble améliorer les conditions physiques de travail : 75 % des répondant·es déclarent se sentir moins fatigué·es (contre 6 % déclarant l’être plus) ; 34 % déclarent ressentir moins de maux de têtes et de gênes oculaires (contre 7,5 % qui en ressentent plus) ; 29 % estiment ressentir moins de douleurs musculosquelettiques (contre 10 % qui en ressentent plus). Par ailleurs, 45 % des répondent·es déclarent ressentir moins de dépression et d’anxiété en télétravail (contre 5 % qui en ressentent plus). Mais tout n’est pas rose : 76 % des personnes interrogées indiquent avoir déjà télétravaillé tout en étant malade, et 44 % des répondant·es déclarent avoir déjà eu recours au travail à distance plutôt qu’à un congé pour enfant malade (principalement des femmes). Cela pose la question de l’équilibre entre vie pro et vie perso, et par extension celui du droit à la déconnexion. 30 % des répondant·es déclarent ainsi que l’un des risques liés à la pratique du télétravail est la difficulté à se déconnecter, et elles et ils sont majoritaires à déclarer qu’il n’existe pas de dispositif de contrôle du temps de travail à distance. 46 % des répondant·es indiquent ainsi que leur temps de travail est plus élevé en travaillant à distance, et 48 % se disent prêt·es à accepter la suppression du télétravail en contrepartie de l’octroi d’une réduction du temps de travail sans perte de salaire. Le télétravail impacte l’organisation du travail La mise en place du télétravail a souvent été accompagnée d’une réorganisation des espaces (open-space, flex-office, déménagements de bureaux, fermetures de sites…), les employeurs en profitant pour faire des économies. Quand une telle réorganisation a eu lieux, deux tiers des répondant·es indiquent ne pas avoir été consulté·es à son sujet. Les avis concernant l’impact de ces réorganisations sur le collectif de travail sont mitigés : 41 % le jugent plutôt positif ou positif, 36 % plutôt négatif ou négatif, et 23 % ni négatif ni positif. Se pose également la question du management : si 56 % des managers interrogé·es considèrent que le management à distance n’a pas d’impact sur la charge de travail de l’équipe, elles et ils sont plus mitigés sur l’ambiance de l’équipe : 39 % des managers considèrent qu’il n’y a pas d’impact, 32 % qu’il y a un impact plutôt positif ou positif, et 29 % qu’il y a un impact plutôt négatif ou négatif. Les managers commencent à se sentir démuni·es pour accomplir leurs missions : 43 % d’entre elles et eux considèrent que le télétravail rend le management plus complexe, et 33 % indiquent ne pas se sentir en mesure de détecter des situations de mal-être dans leurs équipes. La question du management a clairement été laissée de côté lors de cette grande mutation du travail, et la formation des managers au travail à distance ainsi que leur accompagnement dans l’accomplissement de leurs missions ne semblent pas être une priorité des entreprises et administrations : 71 % des managers déclarent ne pas être formé·es au travail à distance, et 9 % indiquent ne pas l’être suffisamment. Tout comme le droit à la déconnexion, la formation des encadrant·es sest l’un des points de vigilance lors de la mise en place du télétravail dans les entreprises. Le télétravail, c’est oui, mais pas sans conditions Le cadre législatif de la France concernant le télétravail n’a connu que peu d’évolution majeure pour les salarié·es depuis 2005, laissant de nombreuses situations à la discrétion des directions d’entreprises et des administrations. Malgré les nombreux aspects positifs du télétravail, l’Ugict-CGT met en garde les travailleur·ses sur les conditions sine qua non de la mise en place du télétravail : la prise en charge réelle de toutes les dépenses par l’employeur ; le respect du temps de travail ; la préservation du collectif de travail ; le choix laissé au ou à la salarié·e de télétravailler ou non, et la préservation de son autonomie ; un vrai droit à la déconnexion et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ; des garanties d’égalité entre les femmes et les hommes ; un management repensé et réorganisé ; des lieux de travail adaptés ; des droits spécifiques en cas de problèmes de santé ; des mesures de protection quelle que soit la situation ou le statut du ou de la salarié·e. Téléchargement-s .

S’organiser et gagner des augmentations de salaires, c’est possible ?

  La force des salarié·es c’est leur nombre L’enjeu pour la CGT est d’avoir, à chaque étape de l’action syndicale, une démarche majoritaire et dans tous les cas, qui cherche toujours à élargir. Rassembler les salarié·es sur des revendications fédératrices c’est la condition pour gagner : Etape 1 : Les syndiqué·es discutent et écoutent individuellement leurs collègues puis les réunissent collectivement pour échanger sur la situation de l’entreprise Avoir un échange dans le syndicat, avec tou·tes les syndiqué·es, élu·es et non-élu·es, sur la mobilisation pour des augmentations de salaire. Préparer la réunion avec les salarié·es : Logistique : trouver le lieu, l’heure, la date, selon les disponibilités des collègues. Peut-être en leur demandant leurs préférences.Informer les collègues sur le cadre de la réunion en distribuant un tract, en accrochant des affiches, en publiant l’information sur vos réseaux sociaux syndicaux (Facebook, Instagram, LinkedIn…) ou en envoyant un mail ou un texto aux collègues.   Préparation : identifier quelques données qui pourront éclairer les collègues, par exemple à partir des éléments contenus dans la base de données économiques et sociales (BDESE). Il est possible de les expliquer aux collègues avec l’aide du guide CGT “Lutter avec les chiffres”.   Pendant la réunion : proposer de recueillir le vécu des collègues et leurs pistes de réflexions sur les revendications qui amèneront à rédiger un questionnaire à l’adresse de tou·tes les salarié·e, distribuer aux collègues le flyer “Lire ma fiche de paie” pour qu’ils et elles puissent connaître la composition de leur salaire.  L’idéal est d’arriver à une revendication qui soit fondée sur des arguments chiffrés, en partant de la réalité du niveau de vie des salarié·es de l’entreprise. On propose plusieurs pistes et on arrive à : “l’inflation est de 2% on revendique 4% pour toutes et tous”. On ne propose pas 4% “comme ça”, mais par exemple parce que ça correspond en moyenne à l’inflation réelle depuis les dernières NAO.   Étape 2 : Le syndicat propose un questionnaire adressé à tou·tes les salarié·es. Cela permet d’élargir la réflexion à un plus grand nombre de collègues. Un sondage permet par exemple de construire une revendication collective qui permettra au plus grand nombre de se mobiliser.  Avant la distribution du questionnaire : rédiger un questionnaire, ou utiliser le modèle de la CGT, et l’imprimer pour le distribuer aux collègues ou le mettre en ligne (sur un outil comme Framaforms) pour l’envoyer ensuite par mail.   Exemple de sondage : “Pour pouvoir vivre, pensez-vous que la délégation syndicale doit revendiquer :  2 %  : cela permet de maintenir le niveau de vie. Ce n’est pas du plus, c’est juste pour éviter le moins 4 % : cela permet d’améliorer nos vies 6 % : pour enfin vivre dignement”  Le questionnaire est orienté car il est issu des réflexions du syndicat mais il doit permettre de construire la revendication majoritaire des salarié·es en répondant à leurs préoccupations. Le nombre de réponses doit être important.Ce peut être le moment d’organiser les syndiqué·es par services ou par secteurs auprès de leurs collègues et de faire des listes de contacts qui serviront à d’autres moments de mobilisation.  Après la distribution du questionnaire : analyser les résultats et les partager avec les collègues (par exemple sur les réseaux sociaux du syndicat et/ou en les mettant sur le panneau d’affichage syndical, ce qui les fera connaître aussi à la direction…).   Etape 3 : Porter les revendications des salarié·es auprès de l’employeur Au CSE, ce qui permet notamment de glaner des informations utiles à la négociation et de poser la revendication.  Puis demander la réouverture d’une NAO si elles ne sont pas en cours : vous pouvez pour cela utiliser le modèle de courrier CGT.  Informer ensuite ses collègues des revendications portées pour mettre l’employeur devant ses responsabilités et continuer d’ancrer la revendication auprès des salarié·és : vous pouvez pour cela diffuser un tract, un mail ou un visuel sur les réseaux sociaux qui liste les revendications.    Etape 4 : Si la réponse de la direction est négative, construire une mobilisation collective étape par étape Proposer une pétition à faire signer aux collègues sur la base de la revendication.  Cela permet de se tourner de nouveau vers les collègues de sorte à ce qu’ils et elles la signent massivement. L’objectif est que la grande majorité, par exemple les ¾ des collègues la signent, c’est un premier vrai test de l’organisation et un premier signal d’alarme. Pour rassurer les collègues, on peut leur dire que l’on ne remettra la pétition à la direction que lorsqu’elle aura été signée par la majorité des salarié·es. On peut aussi commencer par la faire signer par les représentant·es des salarié·es. Pour plus d’efficacité vous pouvez répartir le travail pour que chaque syndiqué·e fasse signer son service ou son secteur. Vous pouvez utiliser le modèle de pétition CGT.  Exemple de pétition : “Alors que les prix en diminuent pas et que nous avons du mal à vivre de notre travail, nous salarié·es souhaitons que la direction réponde favorablement à la revendication légitime d’augmentation de 4% des salaires pour toutes et tous porter par nos représentant·es syndicaux·ales”. Si la pétition est très majoritairement signée et que la direction s’entête et refuse de répondre aux revendications légitimes de la majorité des salarié·es, on peut leur proposer d’organiser une action qui sera une étape supplémentaire dans le rapport de force avec l’employeur. Là aussi, l’action est plus forte et surtout plus efficace si elle est largement majoritaire dans l’entreprise. Exemple d’action symbolique  Un rassemblement à l’entrée des locaux de l’entreprise, porter un autocollant avec une revendication, installer des banderoles devant le lieu de travail, etc. Pour monter encore d’un cran c’est discuté en amont (ou encore plus efficace : faire voter) avec les salarié·es par exemple lors de la signature de la pétition, un débrayage d’une heure ou deux (c’est à dire une grève avec perte de salaire, d’une ou 2 heures, à définir avant de commencer) permet de montrer que “l’heure est grave et qu’il faut que les revendications

17 octobre : Mobilisation pour la revalorisation des retraites complémentaires

Près de 14 millions de retraité·es sont concerné·es, dont un tiers de « polypensionné·es » ayant des carrières mixtes entre le privé et le public. L’Agirc-Arrco dispose de très bonnes réserves, notamment dues :  à l’augmentation de la part de l’emploi privé, à l’augmentation générale des qualifications, à la sous-indexation des pensions par rapport aux salaires et à l’inflation, au refus d’utiliser cette réserve pour assurer le maintien du niveau de vie des salarié·es partant à la retraite. Les résultats techniques des dernières années, ainsi que la solidité des réserves financières (près de 88 milliards d’euros, quasiment une année de prestations) permettent depuis trois ans de dégager des excédents financiers importants (10 milliards d’euros cumulés qui pourraient servir à augmenter le niveau des retraites complémentaires). Retraité·es d’aujourd’hui et de demain Cette revalorisation ne concerne pas que les retraité·es d’aujourd’hui. Les futurs droits à la retraite complémentaire des salarié·es en activité évoluent également sur cette base. Toute dégradation de la « valeur de service du point Agirc-Arrco » implique une perte immédiate pour les retraites actuelles, mais aussi une dégradation des droits futurs : on cotise au même taux mais cela ne générera pas le même montant de retraites plus tard. Avec l’inflation, cela veut dire une baisse des pensions. Le conseil d’administration doit statuer le 17 octobre avec une « marge d’appréciation ». Le patronat, Medef en tête, ne peut continuer à mener cette politique de baisse volontaire des pensions, ni à constituer un pactole énorme avec nos cotisations – potentiellement confiscable. Alors que la situation politique est très instable et que les plans Bayrou et Lecornu prévoyaient un gel des pensions de retraite, l’enjeu est aussi de peser sur la revalorisation des pensions au régime de base au 1er janvier prochain. Ça compte ! Dans la continuité des actions contre le budget d’austérité et pour nos retraites, se mobiliser contre le recul de l’âge de départ c’est aussi défendre un meilleur niveau des pensions. Pour cela il faut gagner l’abrogation de la contre-réforme de 2023 qui nous vole 2 ans à la retraite et diminue le niveau des pensions pour celles et ceux qui partent plus tôt. La revalorisation annuelle des retraites complémentaires compte beaucoup sur le niveau des pensions global des pensions : Pour un employé ou ouvrier, la pension Arrco représente entre 20 et 40 % de la pension totale selon la carrière (les périodes de chômage indemnisé ouvrent des droits). Pour un cadre homme du privé, parti à la retraite en 1989, la pension représentait 72 % du dernier salaire. Ce chiffre est passé à 60 % pour 2020, et diminuerait à 54 % en 2062. Pour une cadre femme du privé, la pension représentait 65 % du dernier salaire 2020. En 2062, cette part passerait à 63 %. La CGT revendique : une revalorisation à la hauteur de l’inflation constatée depuis douze mois  (soit 1 %) et une renégociation immédiate des accords pour permettre un rattrapage sans attendre 2027. Que vous soyez en activité ou en retraite, la décision vous impactera donc tôt ou tard. La CGT, son Union Confédérale des Retraités et son Ugict appellent donc actif·ves et retraité·es à se mobiliser pour nos droits actuels et futurs et notre niveau de vie. Rassemblement à Paris, 10h30 devant le siège de l’Agirc-Arrco (16 rue Jules-César, Paris 12e, entre Bastille et Gare de Lyon)   Et en régions en régions avec les organisations territoriales et unions de retraité·es CGT pour des actions, notamment à Bordeaux, Nantes, Valence, Nice… , Tract – Mobilisation parisienne – format .docx – Télécharger Tract – Mobilisation parisienne – format .pdf – Télécharger Tract – Lieu de mobilisation à remplir – format .docx – Télécharger Tract – Lieu de mobilisation à remplir – format .pdf – Télécharger , ​ 

Urgence sur les salaires : priorité du monde du travail

Les salaires baissent dans la fonction publique… Depuis vingt ans, les salaires des fonctionnaires ont baissé de 23 % en euros constants ! Résultat : les fonctionnaires français·es sont parmi les moins bien payé·es de l’OCDE, notamment les infirmier·es, les enseignant·es, les médecins, les chercheur·ses, les magistrat·es… Que fait le gouvernement ? Avec son projet de budget Bayrou, qui n’est pas enterré à l’heure actuelle, il annonce un gel des salaires des fonctionnaires. Compte tenu de l’inflation de 1,4 % prévue pour 2026, cela présagerait une baisse pure et simple des salaires des agent·es de la fonction publique. ➡️ Accéder au simulateur pour vous permettre de calculer l’impact du budget Bayrou sur votre quotidien. Et les salaires n’augmentent pas dans le privé En annonçant le gel des salaires des fonctionnaires, l’ancien Premier ministre a donné l’exemple au patronat pour qu’il applique le même tarif aux salarié·es du privé. Or les négociations salariales menées dans les entreprises privées ces dernières années n’ont pas permis aux salarié·es de retrouver leur niveau de vie d’avant la crise inflationniste de 2021. Et même si l’inflation ralentit, les prix ne diminuent pas et continuent d’augmenter à partir d’un niveau qui est désormais plus élevé. Sur les quatre dernières années, les travailleuses et les travailleurs ont perdu plus de 4 points de pouvoir d’achat ! Pour les cadres et professions intermédiaires dont les salaires sont moins liés aux hausses automatiques du Smic, la baisse du niveau de vie est d’autant plus grande. Or les salaires sont très faibles ! Face à cette situation sociale critique et à l’obstination patronale, que fait le gouvernement ? Quand le Parlement a débattu de propositions positives (hausse du Smic, indexation des salaires sur les prix, sanctions pour les branches dont les minima salariaux sont inférieurs au Smic) pour les salarié·es, le gouvernement a systématiquement refusé de les soutenir. Face à la catastrophe salariale, le gouvernement n’a même pas respecté ses propres engagements A la conférence sociale du 16 octobre 2023 la première ministre avait annoncé qu’en matière de salaire « l’État doit donner une impulsion, orienter, voire parfois sanctionner ». Or deux ans après cet évènement rien n’a été fait : sur le « chantier prioritaire » du « temps partiel subi et les contrats courts, première cause de précarité et de pauvreté au travail », le gouvernement voulait lancer une négociation interprofessionnelle sur les temps partiels.Que fait-il concrètement ? Il refuse de contraindre le patronat à négocier avec les syndicats sur l’encadrement des temps partiels alors que c’est une préconisation de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) ; sur les branches professionnelles qui refusent de faire en sorte que les minima salariaux soient au moins supérieurs au Smic, c’est-à-dire qui refusent de se mettre en conformité et d’appliquer la loi, le gouvernement avait annoncé la mise en place de sanctions à partir du 1er juin 2024.Que fait-il concrètement ? Il a torpillé les amendements au budget 2025 de la Sécurité sociale qui prévoyait de telles sanctions ; sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, le gouvernement avait annoncé qu’il refondrait avant avril 2025 l’index égalité qui ne permet pas de mettre fin aux inégalités ni de les identifier et sanctionner les directions d’entreprise concernées. Il faut pourtant des mesures immédiates pour augmenter tous les salaires et garantir l’égalité professionnelle ! Le groupe d’expert·es du Smic doit faire des propositions pour le monde du travail, la CGT a des propositions ! Le groupe d’expert·es du Smic doit prochainement rendre son rapport sur le niveau du salaire minimum et les mesures politiques à prendre. Pour la CGT, il doit préconiser : un réel « coup de pouce » de 200 euros bruts sur le Smic pour l’amener à 2 000 euros bruts mensuels ; l’utilisation de l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), indice européen plus dynamique que l’IPC sur le temps long, pour l’indexation du Smic, car cela aurait permis de rehausser le montant du salaire minimum ; la revalorisation automatique du Smic dès 1 % d’inflation et non 2 % comme aujourd’hui ; la réinstauration de l’indexation des salaires sur les prix, et a minima ne plus interdire les accords collectifs d’entreprise et de branche qui prévoient une telle indexation ; la proposition d’un plan de sortie du cercle vicieux des exonérations de cotisations sociales qui coûte très cher aux finances publiques, sans effet sur l’emploi mais avec un grave impact sur le tassement des salaires car elles incitent au maintien des bas salaires dès lors que plus les salaires sont bas et plus les exonérations sont grandes. Pour la CGT, ce groupe d’expert·es de la « non-augmentation du Smic » doit profondément changer et être remplacé par une instance dans laquelle les représentant·es des salarié·es auront voix au chapitre afin que leurs intérêts soient représentés sur ce sujet qui les concerne directement. Les branches doivent respecter le Smic La Commission nationale de la négociation collective (CNNC) ne répond plus de rien. Le gouvernement, à travers l’État, ne veut rien faire. En septembre 2025, plus de 1,2 million de salarié·es sont concerné·es par au moins un niveau de leur branche qui ne respecte pas le Smic. La mise en conformité des branches est de plus en plus lente. Pas de volonté de mettre fin aux exonérations de cotisations sociales Alors que le Sénat a démontré que les aides aux entreprises ont coûté 211 milliards d’euros en 2023, financés principalement par nos impôts (TVA, impôt sur le revenu), plus du tiers de ces aides proviennent de ces exonérations de cotisations sociales. Au lancement de la mission « Bozio-Wasmer », la CGT avait réclamé qu’elle soit « l’occasion de tenir une discussion démocratique large sur le thème traité, allant au-delà des cercles habituels de débat » avec des propositions concrètes. Un an plus tard, le rapport n’a débouché que sur 1,6 milliard d’euros en moins sur un pactole à plus de plus de 80 milliards d’euros d’exonérations de cotisations… Aujourd’hui le Conseil d’analyse économique (CAE) et le Haut-Commissariat à la stratégie et au plan (HCSP) organisent un séminaire international sur les effets des exonérations de cotisations sociales accessible uniquement aux personnes qui parlent anglais… alors qu’il faut un débat en grand pour lever l’opacité à tous les étages sur un mécanisme qui tire les salaires vers le bas. Le net c’est pour

« La suspension de la réforme des retraites ne peut être qu’une étape vers son abrogation »

Tant qu’il n’y aura pas de réponse aux urgences sociales nous ne sortirons pas de la crise démocratique La CGT réclame l‘abrogation de la réforme des retraites, imposée par le passage en force d’Emmanuel Macron, qui l’a conduit à être sanctionné dans les urnes et est à l’origine de la crise démocratique. Pour la CGT, la suspension de cette réforme ne peut être qu’une étape vers son abrogation Le 5 juin dernier, les députés ont voté extrêmement largement une résolution demandant l’abrogation. Emmanuel Macron a été élu en 2022 pour faire barrage à l’extrême droite. Au lieu de cela, il a mis en place sa réforme des retraites et une politique de l’offre au service des grands patrons. L’extrême droite n’a jamais été aussi forte en France, le président doit revenir à ce pourquoi il a été élu, c’est à dire faire barrage à l’extrême droite et répondre à l’urgence sociale. Une majorité de députés ont été élus en juin dernier grâce à une mobilisation exceptionnelle des électeurs Ils ont été élus avec deux exigences, l’exigence de changement de politique économique et sociale, et l’exigence de faire barrage à l’extrême droite. Le financement de l’abrogation de la réforme des retraites est une opération pièces jaunes à l’échelle du budget de l’état François Bayrou cherchait 45 milliards d’euros pour le budget, l’abrogation couterait 3 milliards d’euros en 2026. La CGT porte une proposition très simple pour la financer : élargir l’assiette de cotisations en intégrant l’intéressement, la participation et les primes ; ce qui créerait des ressources supplémentaires et de nouveaux droits pour les salarié·es. Si il y avait un blocage de la réforme, il devrait se faire à la situation d’aujourd’hui et non celle du 1er janvier 2026 Il faudrait un retour à un départ en retraite à 62 ans et 9 mois et non 63 ans comme cela a été évoqué, et porter à l’ordre du jour une abrogation extrêmement rapide. La politique de l’offre portée par Emmanuel Macron est un fiasco économique Depuis un an et demi la CGT a recensée plus de 450 plans de licenciements, malgré les 211 milliards d’euros d’aides accordées aux entreprises sans conditions ni contreparties. Il faut mettre à l’ordre du jour une refonte du modèle productif, et centrer les aides sur les petites et moyennes entreprises qui en ont davantage besoin plutôt que d »accorder de fortes baisses d’impôts aux grandes entreprises et aux plus riches. Ce n’est pas possible qu’il y ait un budget pour 2026 qui fasse encore passer les travailleurs et les travailleuses à la caisse Il faut soutenir les travailleurs et les travailleuses, les salaires n’ont toujours pas retrouvés leur niveau de 2020. Il y a des marges de manœuvre à aller chercher dans ces 211 milliards d’euros d’aides accordées aux entreprises sans conditions ni contreparties. Cinq gouvernements sont tombés en 2 ans à cause de la violence sociale de leurs politiques, nous avons besoin d’un gouvernement qui ait le courage d’affronter les grandes entreprises et les plus riches en allant taxer leur patrimoine. Voir le replay ⤵️ , ​ 

« Octobre rose », cancer du sein, santé des femmes, au travail et dans la vie : il est urgent d’agir !

Qu’est-ce qu’on appelle « Octobre rose » ? Après la généralisation du dépistage organisé du cancer du sein en 2004, la mobilisation a porté la nécessité d’un temps fort de sensibilisation pour la prévention et le dépistage du cancer du sein.  C’est ainsi qu’est né en 2005 ce mois de mobilisation plus connu sous le nom d’« Octobre rose », pour inviter les femmes à participer au dépistage organisé du cancer du sein, qui permet de détecter des cancers à un stade précoce et augmente les chances de guérison (neuf cancers du sein sur dix). Le cancer du sein touche près d’une femme sur huit, c’est le cancer le plus fréquent chez les femmes (33 %) et il demeure le plus meurtrier.  La France détient d’ailleurs le plus triste record en la matière : notre pays a la plus grande incidence des cancers du sein au monde (source : Suzette Delaloge, cancérologue à l’institut Gustave-Roussy, citée dans un article du Monde en date du 25 septembre 2025). En quoi consiste le dépistage organisé ? Il s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans. Tous les deux ans, les femmes concernées reçoivent une invitation à faire une mammographie (avec la liste des centres/cabinets de radiologie) : deux clichés par sein et un examen clinique (visuel et palpation), par un·e médecin radiologue puis une double lecture, dans un centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) par des radiologues sénologues spécialement formé·es à la deuxième lecture. Le dépistage organisé est gratuit et pris en charge par l’assurance maladie… à l’exception des examens complémentaires ! Si 80 % des cancers du sein surviennent après 50 ans, pas question d’occulter la nécessité d’un dépistage précoce et notamment à partir de 40 ans. Et pas question d’abandonner après 74 ans.  La santé des femmes plus âgées ne peut être traitée à la légère ! Tout comme pour le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus qui s’arrête à 64 ans. Les femmes ont une vie, à tout âge, et elle compte. Et pour répondre tout de suite à la question qui ne manque jamais d’arriver… Et les hommes ? Moins de 1 % des cancers du sein concernent les hommes et le cancer du sein représente moins de 1 % des cancers masculins. Le principal facteur de risque est d’ordre génétique. Les Comités féminins pour la prévention et le dépistage des cancers : les usagères s’adressent aux usagères La Fédération des Comités féminins pour la prévention et le dépistage des cancers est une association de terrain, de proximité, uniquement composée de bénévoles, non professionnelles de santé, des militantes engagées venant de tous horizons, des usagères de la santé qui s’adressent à d’autres usager·es de la santé et qui interviennent auprès de tous les publics, toute l’année. Autrement dit, des femmes qui s’adressent à d’autres femmes et qui sont en responsabilité dans leur association. La Fédération est née en 2000 et dès 2001 elle a participé à des groupes de travail sur le dépistage du cancer du sein puis sur le dépistage du cancer colorectal et du cancer du col de l’utérus. Elle a fortement contribué en 2005 à la création du mois de sensibilisation dit « Octobre rose » pour la prévention et le dépistage du cancer du sein. Parce qu’une politique de santé publique de dépistage organisé doit être entièrement gratuite, sans aucun reste à charge ! Vingt ans plus tard, il reste encore tant à faire. Le rôle des Comités féminins c’est aussi d’interpeller les pouvoirs publics et les professionnel·les de santé sur les nombreuses difficultés rencontrées par la population, des difficultés qui sont la conséquence des politiques de casse du service public de santé. La santé est un droit, pas un privilège. ➡️ Contact : federation@comitesdepistagecancers.fr , Est-ce qu’il y a matière à se satisfaire de cette politique de prévention ? Bonne question ! La réalité, c’est que 44 % seulement des femmes concernées en 2024 y ont participé, contre 48,6 % en 2023, avec une tendance à la baisse dans toutes les classes d’âge. On est très loin des 70 % recommandés pour faire baisser la mortalité ! Et on constate des disparités importantes selon les départements. En 2023, les plus fortes participations sont observées en Bourgogne-Franche-Comté, Normandie et Bretagne (54 %) ; les taux de participation régionaux les plus bas sont observés en Guyane (15,7 %), Corse (30,4 %) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (36,2 %). S’il est essentiel de rappeler que le dépistage est une chance et qu’il est important d’y participer, les difficultés d’accès sont nombreuses et le renoncement aux soins une réalité et plus particulièrement chez les femmes, qui constituent la majorité des personnes en situation de précarité. Le Haut-Conseil à l’égalité (HCE), dans son rapport « La santé et l’accès aux soins : une urgence pour les femmes en situation de précarité » (2017), indique que « les femmes en situation de précarité ont un moindre suivi gynécologique : […] elles ont moins souvent recours aux dépistages du cancer du sein et du col de l’utérus que l’ensemble des femmes. Parce qu’elles traversent une situation de précarité, ces femmes connaissent une santé dégradée et un moindre accès aux soins : selon une étude de juin 2016, les femmes représentent 64 % des personnes ayant reporté ou renoncé à des soins au cours des douze derniers mois. » Tu insistes sur le renoncement aux soins, peux-tu préciser ? Quelques chiffres montrent l’ampleur du phénomène et la gravité de la situation : 65 % des Français·es déclarent avoir dû renoncer à des soins au cours des douze derniers mois ; 43 % des habitant·es des zones rurales ont des difficultés à consulter un·e médecin (d’après « Le carnet de santé de la France 2025 » publié par la Mutualité française en septembre). 11 % de la population n’a pas de médecin (soit 6 millions de personnes) et 87 % du territoire est classé en désert médical ! Les 25 % de généralistes installé·es dans les 13 % de l’Hexagone les mieux dotés suivent moins de 500 patient·es, alors que celles et ceux qui exercent dans des déserts médicaux en ont 2 500 chacun·e (d’après L’Humanité magazine en mai 2025). Et pour certaines spécialités, trouver des médecins en secteur 1 devient de plus en plus difficile, creusant un peu plus encore les inégalités de santé et les disparités territoriales. La réalité, ce sont aussi des délais de plus en plus longs pour un rendez-vous de mammographie de dépistage – jusqu’à un an – et des femmes

Le progrès social, seule issue à la crise !

Au lieu de revoir sa copie, de renoncer aux reculs sociaux (année blanche, réforme de l’assurance chômage, doublement des franchises médicales…), au lieu de mettre en place la justice fiscale et d’abroger la réforme des retraites, Sébastien Lecornu a préféré maintenir le budget et le gouvernement de son prédécesseur. Il n’a pas eu le courage d’affronter les grands patrons et les plus riches et de rompre avec la politique de l’offre d’Emmanuel Macron. Il est donc le 5e Premier ministre en 2 ans à être contraint à la démission du fait de la violence sociale de sa politique Encore une fois, au lieu de changer de politique le président de la République fait le choix du chaos institutionnel. Il prend le risque de transformer une crise sociale et démocratique en crise de régime. Le Medef, quant à lui, en multipliant les gesticulations pour empêcher toute justice fiscale et sociale, porte une lourde responsabilité. Cette décision est d’autant plus grave dans un contexte de tensions géopolitiques majeures, alors que l’extrême droite représente un danger central pour les démocraties, les libertés et les droits sociaux en France et dans le monde. Les travailleuses et les travailleurs, les jeunes et les retraité·es ont construit une mobilisation historique pendant 2 ans et demi contre la réforme des retraites. Emmanuel Macron a fait le choix de l’ignorer et d’imposer sa réforme par 49-3. Il a donc été sanctionné par les urnes et a perdu toute majorité suite à sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale. Les travailleurs et les travailleuses, et la population doivent être entendus. Les dénis démocratiques et les passages en force doivent cesser. Comme la CGT le martèle : il n’y aura pas de stabilité sans justice sociale Face à l’irresponsabilité du président de la République, du gouvernement et de leurs alliés patronaux, la CGT appelle au rassemblement des forces de progrès social pour barrer la route à l’extrême droite et gagner enfin la réponse aux urgences sociales et environnementales : Mettre en place la justice fiscale Débloquer les moyens nécessaires pour nos services publics et pour la transformation environnementale Abroger la réforme des retraites Augmenter les salaires, les pensions et les minimas sociaux Arrêter les licenciements, réindustrialiser et décarboner le pays Mettre fin à la chasse aux travailleuses et travailleurs sans papier et à la stigmatisation des étrangers et des précaires Dans ce contexte d’instabilité maximum, la CGT continuera à prendre toutes ses responsabilités pour que le monde du travail soit enfin entendu Plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, privé.es d’emploi, jeunes retraité.es se sont déjà mobilisé·es les 10, 18 septembre et 2 octobre dans le cadre d’une rentrée sociale d’ampleur historique. Le 9 octobre, à l’initiative des professionnels de la santé et de l’action sociale, de la sécurité sociale et du médicament une manifestation nationale aura lieu pour exiger un tout autre budget de la Sécurité sociale à la hauteur des besoins.  La CGT appelle les travailleuses et les travailleurs à continuer leurs actions dans les entreprises pour les salaires, l’emploi et les conditions de travail. La CGT continuera à travailler pour renforcer l’unité syndicale et permettre les mobilisations les plus larges. Téléchargement-s . ( – Lu) Télécharger , ​ 

Guide de l’apprenti·e

Apprentie·e·s, la CGT s’adresse à vous La formation professionnelle des jeunes est essentielle pour l’économie, pour l’emploi et pour la société tout entière. Elle a pour but de former des professionnels, mais aussi des citoyens. C’est pourquoi la CGT est attachée à sa qualité, que la formation soit dispensée dans le cadre de l’apprentissage ou dans celui des lycées professionnels, technologiques et de l’enseignement supérieur. Dans les deux cas, si les modalités de la formation sont différentes, l’objectif final est le même : acquérir une qualification sanctionnée par une « certification professionnelle », c’est-à-dire pour l’essentiel un diplôme, du CAP au master, que vous pourrez faire valoir tout au long de votre parcours professionnel. Vous êtes apprenti·e ou souhaitez le devenir. La CGT vous remet aujourd’hui un guide pratique qui présente les règles de fonctionnement de l’apprentissage : le contrat de travail, le déroulement de la formation, les obligations des différents acteurs (entreprise et centre de formation d’apprentis). Il rappelle aussi quels sont vos droits tout au long de votre apprentissage. Leur respect ne va pas toujours de soi et il peut arriver que vous ayez besoin de faire appel au syndicalisme, qui organise l’union des salariés pour la défense de tous leurs intérêts, le respect des droits existants et la conquête de nouveaux. En espérant que ce guide vous sera utile, la CGT vous souhaite plein succès dans votre formation et au-delà, une belle carrière professionnelle. L’apprentissage : une formation professionnelle dans le cadre d’un contrat de travail Même si l’actuel Gouvernement a modifié substantiellement le système de l’apprentissage dans le sens de sa privatisation, en voulant en faire un « marché » comme n’importe quel autre, l’apprentissage reste toutefois l’une des voies de la formation professionnelle dite « initiale », complémentaire de celle qui délivre les mêmes diplômes dans le cadre des lycées professionnels et technologiques et de l’enseignement supérieur. L’apprentissage étant l’une des voies de formation initiale, il en résulte que les grands principes de son fonctionnement sont définis dans les Codes du travail et de l’éducation. Personne ne peut déroger à ces principes qui concernent en particulier : la nature du contrat d’apprentissage et ses conditions d’exécution : durées minimale et maximale, temps et conditions de travail, congés, rémunération… l’objectif de la formation : obtention d’une qualification sanctionnée par une « certification professionnelle » (diplôme ou titre enregistré dans un répertoire national) ; les modalités de la formation caractérisées par l’alternance entre deux lieux de formation : l’entreprise et le centre de formation d’apprentis (CFA). Ces principes de fonctionnement vous sont présentés ici, les militants de la CGT étant à votre disposition pour toute précision, toute question que vous pourriez vous poser. Sommaire Introduction … Page 3Contrat d’apprentissage … Page 6La formation dans le cadre de votre contrat d’apprentissage … Page 14Les missions des CFA  … Page 18En cas de litige … Page 23Pour aller plus loin … Page 25 , , Lien de téléchargement à venir     , ​ 

Femmage à Camille Senon

Militante de la Poste en Haute-Vienne, Camille a eu des responsabilités au bureau fédéral des PTT et à la commission exécutive de l’Union Départementale de Haute-Vienne. Elle faisait partie des rescapés du massacre d’Oradour sur Glane perpétré par les SS en 1944, alors âgée de 19 ans. Depuis, elle a inlassablement témoigné de la barbarie nazie, dédiant sa vie à la lutte contre le fascisme. Camille était une militante infatigable, une mémoire vivante de notre histoire, une camarade profondément attachée aux valeurs de justice, de paix et de solidarité. Camille était aussi une féministe dans la cité et dans son organisation. Femme de courage et de conviction, il va sans dire qu’elle était attachée aux valeurs de paix et de solidarité et était active dans la lutte contre les idées d’extrême droite. Elle a refusé l’ordre national du mérite par Manuel VALLS en 2016 pour contester l’attitude du gouvernement (49.3) dans les luttes contre les ordonnances travail. La CGT salue le parcours de Camille, sa combativité, son courage et sa détermination dans toutes les luttes qu’elle a menées et les injustices qu’elle a combattues.   Camille Senon, rescapée d’Oradour sur Glane, syndiquée CGT depuis 80 ans vient de s’éteindre.  Nous avons perdu une immense militante qui a consacré sa vie au combat contre le fascisme et a été de toutes les luttes.  Camille, tu peux compter sur nous pour continuer le combat ✊ pic.twitter.com/8foRFMPw86 — Sophie Binet (@BinetSophie) October 3, 2025   Plus que jamais, nous sommes déterminé·es à continuer son combat. Retrouvez son témoignage sur notre chaîne YouTube ⤵️ , ​ 

Après une rentrée sociale historique, le Premier ministre doit entendre les salarié·es !

3 journées de mobilisation, 2 millions de personnes dans la rue et toujours pas de changement de braquet côté exécutif Le 2 octobre se sont près de 600.000 manifestant·es dans 250 manifestations qui ont battu le pavé à travers le pays à l’appel de l’intersyndicale. La CGT recense des mouvements de grèves importants dans plusieurs secteurs, dont la chimie, les organismes sociaux, la fonction publique territoriale, l’éducation.  Des arrêts de travail ont eu lieu dans des entreprises de l’automobile et de l’agroalimentaire. L’usine de Bar-sur-Aube (métallurgie) était aujourd’hui à l’arrêt. Les verriers de Vergèze ont amplifié leur grève.  Dans l’Energie les salarié·es mobilisé·es depuis un mois pour des hausses de salaires et la baisse de la TVA pour les usagers, ont multiplié les arrêts de travail….           Voir cette publication sur Instagram                       Une publication partagée par La CGT (@cgt_confederation)   La colère est partout ici à Nîmes 😡 Cette effervescence sociale traduit aussi l’expression d’une colère vis-à-vis de la « politique de l’offre » d’Emmanuel Macron, qui se résume par l’enrichissement des plus riches et la stagnation voire l’appauvrissement des revenus du plus grand nombre. Une politique de l’offre qui paupérise nos services publics, rabote les moyens de nos collectivités territoriales, pressure le secteur du logement social, casse nos droits sociaux… pour servir le capital. Sous Macron les 500 personnes les plus riches ont doublé leurs fortunes !   #2octobre2025 #CGT Nîmes ça chauffe 🔥 pic.twitter.com/9wton4MasB — CGT AGRI (@AgriCgt) October 2, 2025  La CGT solidaire de tous·tes les travailleurs·euses 🤝    Personne n’est dupe… La CGT continue d’exiger un autre budget pour le pays et revendique l’abandon de l’ensemble du projet de budget.  #2octobre « Ce ne sont pas les miettes annoncées par Lecornu sur la retraite des femmes qui nous feront renoncer ». Tatiana Gorand, secrétaire de la CGT de l’Ehpad public « les Escales » 🔴 Suivez en direct la mobilisation à l’appel de l’intersyndicale➡️ https://t.co/DkyT78gYQS pic.twitter.com/AkEeSFv3Zk — L’Humanité (@humanite_fr) October 2, 2025 « Quand on se mobilise on gagne » ✊ La CGT est déterminée à maintenir et amplifier la mobilisation, face à un pouvoir affaibli qui a décidé de continuer à écouter les marchés financiers et de demeurer sourd aux attentes des travailleuses et travailleurs du pays.   « Quand on se mobilise, on gagne » rappelle Serge Ragazzacci, Secrétaire Général de la CGT 34. Retraites, salaires, égalité femmes-hommes, répartition des richesses : « le CAC40 se gave, les salariés trinquent ». 👉 Interview à Montpellier (2 oct. 2025) #CGT #Grève #Social… pic.twitter.com/NpRhjh5mHT — PLURIELLE INFO (@Plurielleinfo) October 2, 2025 « 8 ans de sacrifice ça suffit » La politique du Président Macron c’est aussi la désindustrialisation du pays, l’inflation des aides aux entreprises sans contrôle ni contrepartie (+ de 211 milliards d’après un rapport sénatorial), l’abandon des politiques publiques pour engager la transition écologique.  Grève du 2 octobre: « Huit ans de sacrifices, ça suffit », assure Sophie Binet (CGT) pic.twitter.com/MwyefnRv2R — BFMTV (@BFMTV) October 2, 2025 La CGT sera dans la rue le 9 octobre prochain pour une journée d’action sur la santé et la protection sociale, notamment à la manifestation à Paris à l’appel des professionnel·les de santé et de l’action sociale, avec la participation de salarié·es de la sécurité sociale et du secteur du médicament. L’intersyndicale se réunira au lendemain du discours de politique générale pour analyser les annonces du Premier ministre, et prendre les décisions nécessaires pour la suite. , ✊ Caisse de grève L’engagement dans la lutte de nombreux secteurs professionnels donne confiance et espoir. Jamais le gouvernement n’a été aussi faible. Nous pouvons gagner des mesures de justice fiscale et sociale. Nombreux sont celles et ceux qui souhaitent apporter leurs encouragements aux salarié·es en lutte en contribuant financièrement à les soutenir. Si vous souhaitez apporter votre soutien financier aux salariés engagés dans la grève reconductible, la Confédération Générale du Travail organise la solidarité financière qui leur sera entièrement dédiée avec une redistribution transparente entre les divers secteurs professionnels concernés. Pour contribuer à la solidarité financière : En ligne en cliquant sur Solidarité Grévistes Par chèque : à l’ordre de « Solidarité CGT Mobilisation » adressé à : « Confédération Générale du Travail Service Comptabilité« , 263 rue de Paris, 93100 Montreuil. Je soutiens les grévistes , ​ 

« Faire nombre pour imposer un vrai changement politique »

La réponse du Premier Ministre aux syndicats : « Un hors-sujet complet » Le courrier envoyé par Sébastien Lecornu à l’intersyndicale, dans lequel il propose l’inscription de l’amélioration de la retraite des femmes dans le budget de la Sécurité sociale, ne répond à aucune des exigences du mouvement social : pas d’abrogation de la réforme des retraites ; pas d’abandon de la réforme de l’assurance chômage ; aucune réponse aux questions des syndicats sur le budget concernant l’année blanche, la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires, le doublement des franchises médicales… « Ce n’est qu’un recyclage des sujets en cours de négociation avec le patronat » La CGT appelle à « faire nombre » Sébastien Lecornu est – de son propre aveux – le plus faible premier ministre de la Ve République, et même le patronat est fébrile. Se mobiliser massivement, par la grève et les manifestations, est le seul moyen d’être entendu sur nos revendications : la mise au rebus du budget de François Bayrou ; l’abrogation de la réforme des retraites, abrogation largement soutenue par les parlementaires de l’Assemblée nationale lors d’un vote le 5 juin dernier. Il n’y aura pas de stabilité sans réponse aux exigences sociales. Cinq premier·es ministres sont déjà tombé·es avant Sébastien Lecornu à cause de la violence de leurs politiques. « On veut un changement de politique » Le chaos institutionnel est causé par Emmanuel Macron. Le président de la République change de casting pour maintenir la même politique, qui est un fiasco économique, social et démocratique : explosion des morts et accidents liés au travail à cause de la suppression des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ; quatre réformes de l’assurance chômage réduisant toujours plus les droits des privé·es d’emploi ; une réforme des retraites majoritairement rejetée par les travailleur·ses et la population ; des salaires toujours pas revenus au niveau de 2020… Les travailleur·ses n’ont pas à toujours payer les pots cassés ! « Il faut aller chercher l’argent où il est » Une étude de l’Insee montre que depuis dix ans, les petites entreprises ont créé 1,9 millions d’emplois, quand celles du CAC 40 ont supprimés 170 000 emplois. Ce sont pourtant ces dernières qui captent les aides publiques et ont récupéré les cadeaux fiscaux d’Emmanuel Macron… « Il faut aller chercher l’argent dans les poches des multinationales qui ne jouent plus le jeu de l’impôt en France. »   Voir le replay ⤵️ , ​ 

4 octobre : soutien à la Palestine et la flottille, pour la fin du génocide

Appel à manifester du CNPJDPI (Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens) La reconnaissance par la France et par neuf autres pays de l’État de Palestine, à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’ONU du 22 septembre 2025, marque une avancée, mais elle arrive bien tardivement et dans une situation d’extrême danger pour le peuple palestinien. Pour prendre tout son sens, cette reconnaissance devrait être sans conditions, dans le cadre du droit à l’autodétermination du peuple palestinien, et assortie de mesures concrètes pour mettre fin à l’occupation, à la colonisation, et à l’apartheid. L’urgence reste aujourd’hui de mettre fin au génocide et au nettoyage ethnique en cours, que subit le peuple palestinien. Face à cette urgence extrême, il faut des actes, des sanctions contre Israël, tout de suite !! À Gaza l’État d’Israël mène depuis deux ans, sous les yeux du monde entier, une guerre génocidaire. Le gouvernement israélien, malgré les mises en garde de l’ONU et de la plupart des États, met à exécution son plan pour s’emparer de la ville de Gaza, en déplacer la population déjà bombardée et épuisée, et raser entièrement cette grande ville palestinienne. La famine s’ajoute aux bombardements incessants qui visent délibérément la population civile – femmes, hommes, enfants, médecins, secouristes, journalistes, artistes -, et à la destruction totale de toutes les infrastructures vitales. Ne nous laissons pas tromper sur les buts de guerre d’Israël : il s’agit de détruire totalement la bande de Gaza pour la rendre invivable et en expulser la population. En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force, menacée par les colons et l’armée israélienne, et l’expansion des colonies se poursuit sans relâche. La fermeture de plus en plus fréquente du passage vers la Jordanie enferme la population palestinienne. Le parlement israélien a voté l’annexion de la Cisjordanie, et le plan de colonisation du secteur « E1 », qui coupe la Cisjordanie et rend impossible la création d’un État palestinien, est maintenant engagé. C’est un nettoyage ethnique qui est déjà en cours. Entièrement dans sa logique guerrière, l’État d’Israël continue à bombarder en toute impunité le Liban et la Syrie, prétendant « redessiner » l’ensemble du Moyen-Orient. Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) dénonce depuis des mois la guerre génocidaire menée par l’État israélien contre le peuple palestinien. Dans une impunité totale, avec l’appui actif des Etats-Unis et en l’absence de sanctions de l’Union européenne, l’État d’Israël viole en permanence le droit international, et ne fait pas mystère de son projet de déporter ou d’éliminer la population palestinienne. C’est une honte pour l’humanité, qui va durablement marquer notre siècle. Nous soutenons le peuple palestinien dans sa résilience et sa résistance au génocide, à la colonisation et à l’apartheid. Nous saluons les initiatives des organisations de la société civile israélienne qui, encore trop peu nombreuses, refusent clairement le génocide en cours. Nous saluons les initiatives des syndicats qui ont bloqué l’envoi de matériel militaire en Israël et appelons à leur extension. Nous apportons notre plein soutien aux flottilles vers Gaza et appelons les États à les protéger. Nous appelons toute la population à se mobiliser en masse pour exiger : l’arrêt immédiat des bombardements et le retrait des troupes terrestres israéliennes de la bande de Gaza, et la libération de toutes les personnes détenues, dans le cadre d’un cessez-le-feu immédiat et durable. La réouverture immédiate de tous les points de passage, et la reprise massive de l’aide humanitaire à Gaza sous le contrôle de l’ONU et des ONG internationales, et l’accès de Gaza aux soignants et journalistes internationaux. L’arrêt par la France de toute coopération militaire et de toute livraison d’armes, de munitions et d’équipements militaires à Israël, et l’interdiction de leur transit sur son territoire. La reprise immédiate des opérations permettant de faire sortir des Palestinien-nes de Gaza, notamment des étudiants, des universitaires, des artistes, et leur accueil en France. Que la France engage des sanctions contre Israël, sur le plan diplomatique et par la remise en cause des coopérations commerciales, universitaires et de recherche avec Israël. La mise en oeuvre par la France des mandats de la CPI et l’ouverture d’enquêtes sur les Franco-israéliens susceptibles d’avoir commis des crimes de guerre. La suspension de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël.  C’est le monde entier qui se mobilise aujourd’hui. Nous vous appelons à participer, sur la base de cet appel, aux rassemblements et manifestations dans toute la France en soutien à la Palestine, notamment le 4 octobre, ainsi qu’aux initiatives de soutien aux Flottilles. A Paris, une grande manifestation unitaire pour la fin du génocide partira de République le samedi 4 octobre à 14h00. Membres du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signataires : Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) – AILES Femmes du Maroc – Alternative Communiste – Américains contre la guerre (AAW) – Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre (4ACG) – Apel-Égalité –Association de Solidarité Inter Peuples -Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Confédération générale du Travail (CGT) – Confédération Paysanne – Confédération Internationale Solidaire et Écologiste (CISE) – COOP-CRC – Droit-Solidarité – Ensemble!

Caisse de solidarité avec les grévistes

L’engagement dans la lutte de nombreux secteurs professionnels donne confiance et espoir. Jamais le gouvernement n’a été aussi faible. Nous pouvons gagner des mesures de justice fiscale et sociale. Nombreux sont celles et ceux qui souhaitent apporter leurs encouragements aux salarié·es en lutte en contribuant financièrement à les soutenir. Si vous souhaitez apporter votre soutien financier aux salariés engagés dans la grève reconductible, la Confédération Générale du Travail organise la solidarité financière qui leur sera entièrement dédiée avec une redistribution transparente entre les divers secteurs professionnels concernés. Pour contribuer à la solidarité financière : En ligne en cliquant sur Solidarité Grévistes Par chèque : à l’ordre de « Solidarité CGT Mobilisation » adressé à : « Confédération Générale du Travail Service Comptabilité« , 263 rue de Paris, 93100 Montreuil. → Contribuer à la caisse de grève Je soutiens les grévistes , Pourquoi une caisse grève ? La Confédération Générale du Travail lance cette caisse de grève pour soutenir les actions revendicatives et les grévistes. Depuis les annonces, en juillet 2025, des mesures de régression sociale et d’austérité par le Premier Ministre Bayrou, un bras de fer est engagé par les salarié·es contre l’alliance du grand patronat et du gouvernement. Le Premier ministre a changé mais les recettes sont toujours les mêmes : faire payer les salarié·es, les retraité·es, les malades, les chômeurs et chômeuses, pour épargner les actionnaires et les milliardaires qui battent des records d’enrichissement chaque année. Si nous ne voulons pas avaler cette potion immonde, nous devons nous mobiliser pour défendre nos intérêts collectifs. Plusieurs journées de grèves et de manifestations interprofessionnelles ont déjà eu lieu. Des syndicats CGT décident d’actions supplémentaires ou de grèves reconductibles, à la fois pour défendre leurs revendications d’entreprise ou de service et aussi pour protester contre le projet de budgets 2026 de l’Etat et de la Sécurité Sociale. Le 10 septembre 2025, la CGT a recensé plus de 1000 appels à la grève dans les entreprises ou service et plus de 300 000 manifestant·es en France. Le 18 septembre 2025, la CGT a recensé plus de 2000 appels à la grève dans les entreprises ou services et plus de 1100 000 manifestant·es en France. La pression monte. Nous avons besoin d’aller plus loin pour obliger le gouvernement à répondre positivement à nos revendications sur les salaires et pensions de retraite, sur les moyens des services publics, sur la justice fiscale, sur des mesures concrètes pour la protection des emplois industriels… Il faut en particulier un plus grand nombre de grévistes dans les entreprises. Pour cela n’hésitez pas à prendre contact avec la CGT, notamment ses unions locales et unions départementales, pour organiser la grève dans votre entreprise. Les manifestations montrent la colère, les grèves – parce qu’elles impactent l’économie – mettent la pression. Nous avons une véritable chance de gagner cette bataille. Le Medef, syndicat des grands patrons, a senti le risque et met tous ses moyens dans la balance pour soutenir le gouvernement et éviter qu’il réponde aux revendications. Son Président a annoncé un grand meeting à Paris, il mobilise tous les média pour faire peur à propos des mesures de justice fiscale ou de hausse des salaires. Face aux moyens du Medef, la force des salarié·es c’est le nombre, la grève et la solidarité. Pour celles et ceux qui ne peuvent pas faire grève (indépendant·es, retraité·es ou autres), vous pouvez soutenir la grève en versant à la caisse de solidarité. Tous les dons seront utiles et importants. L’argent collecté sera redistribué aux grévistes, via les organisations CGT et les syndicats CGT. Lorsque les grèves durent ou se multiplient, certain·es salarié.e.s peuvent se trouver en difficulté financière importante car ils sacrifient leur salaire. Pour les aider, les syndicats CGT et leurs organisations mettent souvent en place des fonds de secours. L’argent collecté par la Confédération sera réparti en fonction des demandes entre toutes les organisations de manière à aider le maximum de grévistes. Si cela s’avère nécessaire, en cas de conflit de longue durée, un maximum de 20 % des fonds collectés pourra également être utilisé à soutenir des organisations interprofessionnelles de la CGT pour assumer les dépenses matérielles liées à la lutte (impression de tracts, recours à un avocat pour défendre un·e salarié·e victime de répression, organisation de cars pour se rendre aux manifestations). Les fonds ne seront pas utilisés à autre chose que des dépenses liées aux grèves et aux manifestations. La très grande majorité sera utilisée pour aider les grévistes et un bilan de l’utilisation des fonds sera réalisé et transmis aux organisations et aux syndicats CGT. , → Contribuer à la caisse de grève Je soutiens les grévistes ​ 

La dette publique en 10 questions

La dette publique française est-elle trop élevée ? NON. L’État a la capacité de réemprunter pour rembourser les emprunts qui arrivent à échéance, ce qui fait que seuls les intérêts pèsent sur le budget. En 2024, ces inêtrets représentaient 2,1 % du PIB, c’est à dire moins que la moyenne des 40 dernières années  (2,4 % du PIB) et même moins que d’autres pays (2,4 % en Espagne, 2,9 % au Royaume-Uni, 3,9 % en Italie et 4,7 % aux États-Unis par exemple). Elle ne dépasse pas 4 % des dépenses publiques. En réalité, elle est même plus faible car la perte de valeur de la monnaie du fait de l’inflation bénéficie à l’État. En tenant compte de l’inflation (2 % en 2024), la charge réelle de la dette est négative : – 0,3 % du PIB ! C’est la taxe inflationniste. La dette : cadeau empoisonné pour les générations futures  ? PAS DU TOUT. D’abord, la dette publique a une durée de vie d’environ huit ans et les échéances d’emprunt sont toujours honorées puisque l’État réemprunte pour rembourser ses prêteurs. Ensuite, on ne peut mesurer ce que l’on doit qu’au regard de ce que l’on a. Quand François Bayrou décrit les 3 000 milliards de dettes comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des générations futures, il oublie de préciser que l’État dispose d’un patrimoine de plus de 4 447 milliards d’euros. Si chaque Français·e hérite de 55 600 euros de dette, il/elle naît aussi avec 64 800 euros de patrimoine commun, soit un solde positif de 9 200 euros ! Peut-on comparer la dette de l’État à celle d’un ménage, d’une entreprise ou d’une association ? LA COMPARAISON N’A AUCUN SENS. Un ménage ou une entreprise doit solder ses dettes un jour, car sa durée de vie est limitée. L’État, lui, ne meurt pas : il peut réemprunter indéfiniment. De plus, la dette privée ( ménages et entreprises) est bien plus élevée que la dette publique : 215,5 % du PIB fin 2024, contre 113 % pour la dette publique. Enfin, l’État peut décider lui-même de ses ressources en levant l’impôt, et peut donc jouer sur le montant de ses recettes fiscales pour rembourser sa dette. Faut-il réduire les dépenses publiques pour rembourser la dette ? CE N’EST PAS UN PROBLÈME DE DÉPENSES… D’après l’Insee, les dépenses publiques représentaient 57,7 % du PIB en 2017, et s’établissent aujourd’hui à 57,1 % du PIB. En revanche, la politique économique menée par Emmanuel Macron a eu pour effet de diminuer massivement les prélèvements obligatoires, qui passent de 54,3 % du PIB à 51,3 % du PIB. Un rapport d’Attac, de l’Observatoire de la justice fiscale et du Comité pour l’annulation des dettes illégitimes établit à 308,6 milliards d’euros les baisses de prélèvements obligatoires entre 2018 et 2023 (dont 207 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux entreprises et aux ménages aisés)… Soit un tiers de la hausse de la dette publique ! La France risque-t-elle une intervention du FMI ? NON. Le FMI n’intervient qu’à la demande des États pour financer leurs dettes publiques quand les marchés n’ont plus assez confiance pour le faire. Il ne peut donc pas imposer de mesures austéritaires de son propre chef. Peut-on comparer la France de 2025 et la Grèce de 2010 ? ÇA N’A RIEN À VOIR. La crise grecque a débuté après la révélation par le président nouvellement élu que son prédécesseur avait sous-déclaré le déficit du Pays (6énbsp;% au lieu de 15,4 %), provoquant une perte de confiance des investisseurs. Lorsque le FMI, la BCE et la Commission européenne sont intervenu·es, le taux d’intérêt sur les obligations grecques était de 37 % – dix fois plus que celui de la France aujourd’hui, qui reste relativement proche de celui des autres pays européens. De plus, au contraire de la Grèce, la France n’a pas besoin d’emprunter de l’argent auprès des pays étrangers pour financer ses importations. La dette française fait-elle fuir les investisseurs ? AU CONTRAIRE ! Les investisseurs considèrent la dette publique française comme un actif sûr. Il y a trois fois plus de demande pour les obligations françaises à dix ans que d’offre, et alors que l’Agence France Trésor émettait 11 milliards d’euros de nouvelle dette, les investisseurs en ont demandé pour 25 milliards d’euros ! La France peut-elle continuer à s’endetter sans danger ? ÇA DÉPEND. Il n’y a pas de risque à s’endetter si c’est pour financer des investissements et des emplois. En revanche, c’est plus problématique lorsque l’endettement est la conséquence de cadeaux fiscaux totalement improductifs aux grandes entreprises et aux plus riches. Le problème n’est pas la dette publique, mais ce qu’on en fait. Si ce n’est pas la dette, qu’est-ce qui plombe les finances publiques ? C’EST LE CAPITALISME ! Un quart du budget de l’État finit dans les poches du patronat, avec chaque année plus de 200 milliards d’euros d’aides sans condition ni contrepartie. Ce montant représente deux fois et demie le budget de l’Éducation nationale, cinq fois celui de la transition écologique, huit fois celui de l’enseignement supérieur et de la recherche, ou encore onze fois celui de la santé et des solidarités ! Quelles solutions pour sortir du piège de la dette ? ON SE MOBILISE ! Il est urgent de gagner l’enterrement du projet de budget et la mise en place de mesures d’urgence autour de 5 priorités : la justice fiscale : la taxation des patrimoines, des dividendes et des rachats d’actions, la remise à plat des 211 milliards d’aides publiques aux entreprises, le rétablissement de l’ISF et la mise en place d’une vraie progressivité de l’impôt sur le revenu ; la justice sociale par l’abrogation de la réforme des retraites, première étape pour gagner la retraite à 60 ans et une Sécurité sociale répondant aux besoins ; le financement de nos services publics : de l’argent pour nos hôpitaux, nos écoles, nos universités, nos infrastructures et notre politique culturelle ; l’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux, l’égalité entre les femmes et les hommes et des mesures contre la vie chère dans les Outre-mer ; la réindustrialisation, la transformation environnementale de notre économie et l’arrêt des licenciements. ​ 

« Sébastien Lecornu est le clone de François Bayrou »

1/20, l’élève Lecornu n’a toujours pas décollé Il donne l’impression de minimiser l’ampleur de la crise démocratique et sociale que traverse le pays, on a toujours le sentiment que c’est Emmanuel Macron et le patronat qui tirent les ficelles. Le budget évoqué par le 1er ministre reste dans l’épure de celui de François Bayrou.  Alors qu’il évoque envisager d’augmenter de 5 milliards le budget de la Santé, cela ne représente que 1.8 % d’augmentation, c’est donc réellement une diminution du budget au regard de l’inflation, et de l’accroissement des besoins dû au vieillissement de la population. Selon la CGT il faudrait au moins 7 % d’augmentation pour répondre à la grave crise traversée par le système hospitalier. Les 6 milliards accordés pour les retraites pourraient signifier qu’il recul sur la désindexation, mais cela reste à préciser et ce n’est que le résultat du rapport de force, et correspond à la marge de négociation qu’avait prévu le gouvernement pour imposer son budget de régression. Tout le reste des régressions du Budget Bayrou demeure, raison pour laquelle il faut se mobiliser le 2 octobre prochain Le 1er ministre n’apporte aucune réponse sur : le doublement des franchises médicales l’année blanche sur les prestations sociales, le salaire des fonctionnaires, le budget des ministères il ne ferme pas la porte à une nouvelle réforme de l’assurance chômage la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires Il faut un mécanisme qui taxe réellement les plus riches et réponde aux exigences de justice fiscale Sébastien Lecornu refuse la taxe Zucman et le retour de l’ISF, mais si il veut un budget de justice fiscale il faut agir en taxant le patrimoine, et les mécanismes de transmission du patrimoine, facteurs d’inégalités; comme par exemple le pacte Dutreil qui permet aux milliardaires de transmettre leur fortune sans payer d’impôts. Sébastien Lecornu se comporte comme le clone de François Bayrou Il repart exactement de ce qu’avait proposé François Bayrou en juillet. Le compte n’y est pas, il faut abroger cette réforme des retraites qui est à l’origine de la crise démocratique que traverse le pays, et abandonner les régressions violentes qui avaient été mises en place à l’issu du conclave : la remise en cause du dispositif carrières longues la désindexation partielle des pensions des retraités La CGT a des propositions pour le financer, comme par exemple en soumettant à des cotisations l’intéressement et la participation aux bénéfices.  La colère sociale n’est plus a démontrer on est dans une rentrée sociale totalement inédite Les précédentes mobilisations l’ont prouvé, comme celle du 18 septembre, qui a rassemblé plus d’un million de personnes. Le rapport de force a basculé, nous sommes en position de force pour inverser l’inégale répartition des richesses, comme le confirme la fébrilité du patronat, et Sébastien Lecornu ayant affirmé lui même être le premier ministre le plus faible de la Ve République.  Il faut sortir de cette politique de l’offre qui est un fiasco complet d’un point de vue social, économique et démocratique Alors que les entreprises perçoivent 230 milliards d’aides du gouvernement, la désindustrialisation du pays se poursuit, et elles continuent de délocaliser leur production; à l’image de Renault qui ferme ses lignes de production en France ou de l’équipementier automobile Valéo, qui perçoit chaque année des millions d’aides publiques permettant de développer des produits dont il va délocaliser la production en Turquie, et annonce la suppression de 900 emplois en France.   Rassemblement des #Valéo pour dénoncer le sacrifice de 1200 salariés. Ce n’est plus possible de d’arroser les multinationales d’aides publiques en les laissant licencier! La#CGT demande l’organisation d’une table ronde en urgence sur la filière automobile ! pic.twitter.com/1QX9Du1hev — Sophie Binet (@BinetSophie) September 17, 2024   Nous devons protéger notre industrie en relocalisant, et en instaurant des normes du commerce fondées sur le droit social, environnemental et fiscal pour moduler les droits de douane. Alors qu’aucune réponse concrète n’est apportée aux attentes du monde du travail : l’intersyndicale appelle à une mobilisation massive le 2 octobre ! ➡️ Accéder au kit de mobilisation et à la carte des mobilisations pour la grève du 2 octobre Voir le replay de l’émission ⤵️ , ​ 

Pour un prix juste de l’énergie, signez la pétition !

Des factures d’énergies qui flambent Crise des matières premières à la suite de l’invasion de l’Ukraine, augmentation de la TVA sur l’abonnement des factures d’électricité et de gaz de 5,5 % à 20 %, isolation catastrophique d’au moins 15 % des logements… L’énergie pèse de plus en plus sur le pouvoir d’achat des Français·es. Baisser la TVA sur l’énergie à 5,5 %  : une loi pour le pouvoir d’achat et la transition écologique Le groupe CRCE au Sénat porte depuis le 1er juillet une proposition de loi coconstruite avec la FNME-CGT visant à porter la TVA sur l’énergie à 5,5 % sur l’abonnement, la consommation et les taxes. Le vote de cette loi permettrait : de favoriser le pouvoir d’achat des Français·es en baissant de 14 % les factures d’électricité et de gaz ; de favoriser la lutte contre la précarité énergétique, qui concerne plus de 13 millions de personnes en France ; de soutenir la transition énergétique et écologique ; de favoriser un cycle économique vertueux et dynamique, la baisse fiscale étant en partie autofinancée par la réinjection dans l’économie ; de porter la réindustrialisation et le tissu productif local, en réduisant les coûts énergétiques pour les petites et moyennes entreprises. Une pétition citoyenne pour imposer le débat au Sénat Déjà fortement mobilisée ce mois de septembre y compris pour le respect des usager·es, la FNME-CGT a mis en ligne une pétition pour soutenir le projet de loi. Les citoyen·nes peuvent peser : si la pétition atteint 100 000 signatures, le projet de loi sera examiné au Sénat !           Voir cette publication sur Instagram                       Une publication partagée par Fabrice Coudour – FNME CGT (@fabricecoudour)   ➡️ Signer la pétition ​ 

Règlement européen sur l’IA : un levier pour demander des comptes aux employeurs

Ce que dit le règlement européen applicable en France depuis le 2 août 2025 ? Les fournisseurs d’IA (entreprises qui créent ou modifient un outil d’IA) doivent établir une documentation claire permettant de savoir d’où viennent les données utilisées, comment fonctionne l’outil, quelles sont ses limites ou erreurs possibles, et présente-t-il des risques de biais ou de discriminations ? Et plus précisément : Quelles sont les bases d’entraînement de l’outil d’IA ? Comment le système fonctionne-t-il ? Quelles commandes est-il censé mettre en œuvre ? Quels sont les réglages de l’outil ? Quelles sont les bases de données de l’outil d’IA ? Où les informations sont-elles récupérées pour produire des données ? Les bases de données empêchent-elles les biais ? Quelle est la fiabilité de l’outil d’IA ? Fait-il des erreurs ? Les fournisseurs d’IA doivent également prouver que ces outils ne génèrent pas de « risque systémique ». Concrètement, il s’agit de vérifier que l’IA ne crée pas de danger, c’est à dire « un risque spécifique aux capacités à fort impact des modèles d’IA à usage général, ayant une incidence significative sur le marché de l’Union en raison de leur portée ou d’effet négatifs réels ou raisonnablement prévisibles sur la santé publique, la sûreté, la sécurité publique, les droits fondamentaux ou la société dans son ensemble, pouvant être propagé à grande échelle tout au long de la chaîne de valeur » (Article 3, 65, du RIAct). Ils doivent envoyer cette documentation à la Commission européenne. La CGT revendique que les outils d’IA soient certifiés en amont par des instances pluralistes, indépendantes et représentatives de la société civile, afin de garantir l’explicabilité, la fiabilité, et l’absence de biais systématiques de l’IA. Que se passe-t-il dans les entreprises ? Dès qu’une entreprise crée ou achète un outil d’IA et le modifie pour répondre à ses besoins, elle devient elle-même « fournisseur d’IA ». Elle est donc soumise aux obligations du règlement. Cela signifie que les représentant·es du personnel peuvent exiger : de vérifier que les IA utilisées respectent bien la loi, d’avoir accès à la documentation, de savoir si les IA de l’entreprise sont classées ou non « à risque systémique » par la Commission européenne.Une « autorité nationale compétente » est chargée du contrôle du respect de ces obligations. Pour l’instant la Cnil n’a pas été formellement désignée pour mettre en œuvre cette mission.  En France, une « autorité nationale compétente » doit contrôler l’application de ces obligations. Pour l’instant, la Cnil n’a pas été officiellement désignée pour assurer cette mission. Un nouvel outil pour agir dans les CSE Cette mise en application est une bonne occasion de demander un état des lieux sérieux des outils d’IA dans l’entreprise .Vous trouverez ci-après un modèle de courrier à transmettre à l’employeur pour qu’il ouvre le débat dans le CSE, voire des négociations dans l’entreprise. Modèle de courrier à destination de l’employeur :  Bonjour, L’IA Act (règlement n°2024/1689) a été adopté en 2024 par l’Union européenne et certaines de ses dispositions sont entrées en vigueur le 2 août 2025 – c’est le cas notamment du chapitre V qui concerne les modèles d’IA à usage général (par exemple les IA génératives que sont les grands modèles de langage comme ChatGPT). Ainsi, merci de bien vouloir mettre les questions suivantes à l’ordre du jour de la prochaine réunion du CSE : Question 1 : est-ce que l’entreprise a recours à l’utilisation de modèles d’IA à usage général ? Question 2 : est-ce que les modèles d’IA à usage général utilisés au sein de l’entreprise sont en conformité avec la législation européenne entrée en vigueur le 2 août dernier ? Question 3 : est-ce que les modèles d’IA à usage général utilisés représentent un risque systémique au sens de l’IA Act ? Question 4 : est-ce que les salarié·es amené·es à utiliser l’IA ont été formé·es spécifiquement sur l’IA et son fonctionnement (origine des données utilisées pour l’entraînement de l’IA, impact environnemental, risque d’erreurs, etc.) ? Question 5 : quel coût représente l’utilisation de l’IA à usage général dans l’entreprise (coût des abonnements, coûts de rectification d’erreurs issues de l’IA… ?) Question 6 : quels sont les gains de productivité estimés dans l’entreprise ? Seront-ils, le cas échéant, partagés aux salarié·es ? Question 7 : quels sont les effets évalués sur la santé et les conditions de travail des salarié·es qui utilisent ces outils ? En vous remerciant par avance pour la mise à l’ordre du jour de ces questions lors de la prochaine réunion du CSE. Syndicalement,  La CGT Par ailleurs, et pour rappel (cf. l’IA au travail – tout savoir sur ses droits en 16 questions – question 11), l’employeur a l’obligation de consulter le CSE sur l’introduction de nouvelles technologies en application de l’article L2312-8 4° du code du travail. ➡️ Pour aller plus loin cliquez ici Qu’est-ce que l’IA Act ? Le règlement sur l’intelligence artificiel ( RIA ou RIAct)  a été publié au Journal officiel de l’Union européenne le 12 juillet 2024, c’est le premier acte législatif dédié entièrement à l’IA. Il constitue une base juridique pour les États membres de l’UE et concerne majoritairement l’entrée sur le marché des systèmes d’IA. Il vise notamment à classer les systèmes d’IA en fonctions de risques et déterminent les obligations s’appliquent aux fournisseurs des systèmes d’IA. L’entrée en vigueur du RIAct est progressive, certaines dispositions sont déjà entrées en vigueur le 2 février 2025, d’autres sont entrer en vigueur le 2 août 2025 et la quasi-intégralité du règlement entrera en vigueur le 2 août 2026. C’est le cas, par exemple, des sanctions contre les fournisseurs d’IA, elles pourront aller jusqu’à 35 millions d’euros ou 7 % du chiffre d’affaires mondial. IA : la position de la CGT Pour la CGT le règlement UE sur l’IA est insuffisant, c’est la raison pour laquelle la CGT réclame, au sein de la CES, une véritable directive sur l’IA et le travail. Il n’est pas normal que la Commission européenne ait abandonné le projet

Vendredi 26 septembre à 18h30 : Manifestation pour Gaza

À Gaza, où l’Etat d’Israël mène depuis près de 24 mois sous les yeux du monde entier, une guerre génocidaire, la situation a encore empiré durant les mois d’été. La faim, la soif, le manque de médicaments et les bombardements font des ravages. Les enfants en sont les premières victimes, et toute la population est maintenant menacée de mort. Le Collectif Palestine 78 dénonce depuis des mois la guerre génocidaire menée par l’Etat israélien contre le peuple palestinien. Dans une impunité totale, avec l’appui actif des Etats-Unis et en l’absence de sanctions de l’Union européenne, l’État d’Israël viole en permanence le droit international et ne fait pas mystère de son projet de déporter ou d’éliminer la population palestinienne. C’est une honte pour l’humanité, qui va durablement marquer notre siècle. Nous appelons la population à se mobiliser en masse pour exiger : Dans les Yvelines, nous dénonçons la criminalisation des luttes et de la solidarité avec la Palestine : interventions de la police lors du Tour de France à Limay, auditions suite à une casserolade à Versailles, demande de retrait de la banderole sur la mairie de Trappes. Nous exigeons la fin de collaboration avec Israël des industries d’armement présentes sur le territoire. Toutes et tous en manifestation pour stopper le génocide des Gazaouis Vendredi 26 septembre à 18h30 à Versailles Gare de Chantiers

Kit de mobilisation pour la grève du 2 octobre

Tract CGT Format .docx (word) – télécharger Format pdf – version générique – télécharger Format pdf – version avec encart modifiable – télécharger  Communiqué intersyndical  En ligne ici et en .pdf  Visuel intersyndical ⤵️ à télécharger ici  Visuel « ticket de caisse » ⤵️ Support original, facile, rapide et peu couteux à produire ! Format .png – télécharger Format .docx avec encart modifiable – télécharger     Affiche « toutes et tous en grève jeudi 2 octobre » ⤵️ Version fond blanc avec traits de coupe – télécharger Version fond blanc – jpg – télécharger Version fond blanc format .pdf – télécharger Version fond rouge avec traits de coupe – télécharger Version fond rouge – jpg – télécharger Version fond rouge format .pdf – télécharger   Bannière web ⤵️ Bannière web – télécharger   Visuels réseaux sociaux ⤵️ Visuel Instagram – télécharger Visuel Facebook – télécharger , → Budget Bayrou : décryptage   → Simulez l’impact du budget Bayrou sur votre quotidien   → Signez la pétition , ​