UL CGT Trappes SQY

La justice fiscale est une urgence

L’impôt est majoritairement supporté par les ménages Les particuliers ont apporté les trois quarts des 350 milliards d’euros de recettes fiscales perçues par l’État en 2025. Plusieurs facteurs expliquent la plus faible participation des entreprises à l’impôt : le taux d’impôt sur les sociétés n’a cessé de baisser au fil des gouvernements, pour atteindre 25 % aujourd’hui ; en réalité, les grandes entreprises ont un taux d’imposition bien moindre, grâce à de nombreuses exonérations et crédits d’impôts, mais aussi à des montages financiers permettant la déportation de bénéfices réalisés en France vers les paradis fiscaux ; l’impôt payé par les particuliers est calculé sur la base de 90 % de leurs revenus, quand l’impôt sur les sociétés prend en compte les bénéfices de l’entreprise, déduction faite des charges. Les riches ne paient pas plus que les pauvres L’impôt est censé être progressif, avec une plus grande participation des plus aisé·es. La réalité est bien différente : la TVA est la principale source de recettes de l’État. Tout le monde la paie, mais pas au même niveau. Alors que les plus pauvres consomment la quasi-totalité de leurs revenus, les plus riches peuvent en épargner une bonne partie. Par conséquent, plus on est riche, moins on paie la TVA en proportion de ses revenus ; si la majeure partie de la population tire ses revenus du travail (ou des pensions, obtenues à l’issue d’une longue carrière), plus de la moitié de ce que gagnent les 0,1 % les plus riches est issu de leur patrimoine (bien souvent hérité – pour le mérite on repassera) ; les revenus du patrimoine bénéficient de multiples exonérations et abattements, et les plus riches échappent presque totalement à l’impôt par le biais de sociétés fictives, sous l’œil bienveillant des autorités ! Résultat : Le Canard enchaîné a révélé que le taux d’imposition effectifs de Beranrd Arnault s’élèverait à moins de 14 % de ses 1,3 milliard d’euros de revenus annuels… Soit le même taux qu’un couple sans enfant touchant 150 000 euros par an – dix mille fois moins ! , La justice fiscale est possible Rééquilibrer la contribution de chacun·e est possible… et sans augmenter les impôts (peut-être un peu ceux des riches quand même…) : baisse des taux de TVA pour diminuer la contribution des moins riches et rééquilibrer le ratio particuliers/entreprises ; ajout de tranches à l’impôt sur le revenu pour améliorer sa progressivité et sa justice ;/li> augmentation de l’imposition des successions pour les plus riches ; mêmes taux d’imposition pour tous les revenus (système progressif qu’ils soient issus du travail ou du patrimoine) ; imposition du patrimoine pour rééquilibrer la participation des plus riches et celle des autres citoyen·nes ; des moyens matériels et humains pour les finances publiques afin qu’elles puissent lutter efficacement contre la fraude fiscale. , Focus : la taxe Zucman Constatant que les ultra-riches possédant plus de 100 millions d’euros de patrimoine paient deux fois moins de prélèvements sociaux et fiscaux que le reste de la population (27 % contre 50 %), l’économiste Gabriel Zucman a proposé un impôt équivalent à 2 % du patrimoine pour ces 1 800 foyers fiscaux – pouvant rapporter jusqu’à 40 milliards d’euros. Adoptée par l’Assemblée nationale en février 2025, la proposition a finalement été rejetée par le Sénat en juin. Il ne tient qu’à nous, tou·tes ensemble, de la faire connaître pour que l’Assemblée nationale la vote définitivement lors de l’adoption du budget ! , ​ 

130 ans de la CGT : une flamme toujours vivante

De Limoges à aujourd’hui, une histoire de luttes En 1895, à Limoges, naissait la CGT, première pierre de l’unité ouvrière. 130 ans plus tard, c’est dans cette ville symbole que le syndicat a choisi d’organiser une initiative festive et combative, tournée vers l’avenir et invitant à poursuivre le combat. De la grève des corsetières qui marqua l’histoire au premier congrès fondateur, jusqu’aux luttes d’aujourd’hui, la CGT reste fidèle à son ADN : une organisation vivante, portée par ses militantes et militants, qui se renouvelle sans cesse. Aussi, pour marquer cet anniversaire et l’inscrire dans l’avenir, mardi 23 septembre, après une visite du village martyr D’oradour-sur-Glane, un rassemblement devant l’Usine Valéo est organisée pour l’industrie. Ce sous-traitant automobile est en pleine restructuration avec plus de 80 suppressions d’emplois prévues sur le site limougeaud. Rien n’a jamais été donné, tout a été conquis Plutôt qu’un simple anniversaire, ces 130 ans sont un rappel puissant : aucun droit n’a jamais été octroyé. Congés payés, retraites, Sécurité sociale, réduction du temps de travail, amélioration des conditions de travail… tous ont été arrachés par la lutte. Et d’autres restent à gagner. Invitée de la matinale de France Bleu Limousin, mardi 23 septembre, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT l’a rappelé « Rien n’est tombé du ciel, ça a été arraché parce que les travailleurs et les travailleuses, il y a 130 ans, ici à Limoges, ont décidé de s’organiser et de créer un syndicat ».   La secrétaire générale de la CGT @BinetSophie est à Limoges pour marquer les 130 ans du syndicat et pour elle; il reste de nombreux combats à mener. pic.twitter.com/8rZTcldJ2N — ici Limousin (@icilimousin) September 23, 2025   Une organisation vivante et combative Sur les piquets de grève, dans les négociations, dans les débats d’idées, pour la paix et la solidarité internationale, la CGT est présente sur tous les fronts. Forte de 600 000 syndiqué·es, elle démontre chaque jour que l’action collective change la donne. Alors, imaginons ce que nous pourrions accomplir à 1, 2 ou 3 millions ! 130 ans, ce n’est pas une fin : c’est un nouveau départ On ne souffle pas 130 bougies, on allume 130 flambeaux, transmis aux nouvelles générations prêtes à relever le défi. Pour ses 130 ans, comme la souligné Sophie Binet à Montreuil, le 13 juin dernier, cet anniversaire est l’occasion de réaffirmer notre ambition : un avenir fait de progrès social, de dignité et d’égalité. Et elle appelle toutes celles et ceux qui ne l’ont pas encore rejointe à franchir le pas.     Parce que la CGT, c’est vous, c’est nous. Ensemble, continuons le combat ! ​ 

À qui profite la guerre ?

Les peuples aspirent à la paix, mais les budgets militaires explosent au sein de l’Otan et de l’Union européenne – y compris en France.  Les marchands de mort se frottent les mains, et profitent d’un marché juteux dans lequel les États injectent des centaines de milliards sans contrôle démocratique – qui seraient mieux employés à des investissements au service des populations et du droit international. Afin d’assurer les conditions de notre indépendance et de notre capacité d’initiative internationale et pour sortir de la logique des alliances à objectif militaire, la France doit se retirer de l’Otan. Construire un autre modèle, pour la paix et la souveraineté Le droit à la paix, à la sécurité et à la liberté de circulation de tout être humain et des populations doit constituer une obligation fondamentale des États et des institutions internationales. La CGT propose : La réorientation massive des crédits publics Priorité à la santé, à l’éducation, au logement social et aux transports, secteurs à fort effet d’entraînement économique et social. Dans le secteur de la Défense, le secours, l’assistance des populations ainsi que la surveillance des territoires doivent bénéficier des moyens financiers, matériels et humains nécessaires à leur mise en œuvre Planification de l’investissement en fonction des besoins sociaux et écologiques Sortie d’une logique de marché pour la fabrication des armes afin de planifier la production selon les besoins réels du pays et des populations. Développement des filières industrielles intégrées (énergie, infrastructures, transition écologique, numérique) afin de réduire les dépendances extérieures stratégiques. La fin du chèque en blanc aux marchands d’armes Conditionnalité stricte des financements publics : développement de l’emploi, respect des droits sociaux, contribution à la transition écologique Interdiction des aides publiques pour les programmes destinés à l’export Transparence totale sur les contrats passés avec l’État. Un pole public national de la défense Structure publique unique, financée par l’impôt, intégrant les activités strictement essentielles aux prérogatives de la défense nationale garantissant la souveraineté de la France. Contrôle et droit de regard du Parlement de toute exportation de matériel militaire. Démocratie sociale : consultation systématique des salarié·es et de leurs représentant·es sur les orientations stratégiques, industrielles et technologiques du secteur.   L’industrie de la défense en chiffres Un pognon de dingue Budget militaire français 2024 : 58,9 milliards €   Progression des dépenses entre 2023 et 2024     La souveraineté   Faible gain pour la société Créations d’emploi avec un milliard d’euros Seules 6 à 8 % des innovations militaires trouvent un usage civil   Mais une manne pour le capital Les commandes publiques (françaises et étrangères) représentent 90 % du chiffre d’affaires de l’industrie de la défense. 6 groupes captent 70 % des milliards dépensés (Dassault Aviation, Thales, Safran, Naval Group, Airbus Defence & Space). 2.4 milliards de dividendes versés par Dassault, Thales et Naval Group en 2023 (autant que le budget annuel de l’AP-HP). Télécharger le tract Format .pdf pour impression avec traits de coupe – télécharger Format .pdf pour impression – télécharger Format .jpg – recto – télécharger Format .jpg – verso – télécharger , ​ 

Élections professionnelles au CSE : le dossier

Ces contenus sont issus du kit élections produit par la confédération et envoyé aux organisations. Pour vos sites web et réseaux sociaux, retrouvez des déclinaisons de visuels sur les élections CSE ici ​ 

Le 21 septembre marchons pour la reconnaissance de l’état palestinien et l’arrêt immédiat du génocide en cours

Le temps n’est plus aux déclarations et aux remontrances sans sanction La France doit reconnaître maintenant et sans condition l’État de Palestine dans les frontières de 1967 pour préserver la perspective de deux États vivant côte à côte dans la sécurité et le respect mutuel de leurs droits. Nous appelons à un cessez-le-feu, à la libération des otages israéliens et des prisonniers politiques palestiniens, à la fin de colonisation et de l’occupation La France doit peser de tout son poids pour stopper la famine à Gaza, imposer un embargo sur les armes et sanctionner le gouvernement de Benyamin Netanyahou par tous moyens, à commencer par la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, puisque son article 2 sur le respect des droits humains n’est pas respecté. Il est plus que temps pour la France d’agir, il est déjà bien tard. Dans le cadre de la journée internationale de la paix du 21 septembre, marchons pour la reconnaissance de l’État palestinien et l’arrêt immédiat du génocide en cours. , Premiers signataires Gregory Benzekry, collectif Golem Sophie Binet, secrétaire générale de la Confédération générale du travail (CGT) Caroline Chevé, secrétaire nationale de la Fédération syndicale unitaire (FSU) Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Julie Ferrua et Murielle Guilbert, co-délégués de l’Union syndicale Solidaires Pascal Lederer et Olivier Gebuhrer, co-animateurs d’Une autre voix juive (UAVJ) Roland Nivet, porte-parole national du Mouvement de la Paix Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) Claude Sarcey, co-président de l’Union des juifs pour la résistance et l’entraide (UJRE) François Sauterey, co-président et Renée Le Mignot, présidente honoraire du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) Marine Tondelier, secrétaire nationale Les Ecologistes Nathalie Tehio, présidente de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) Anne Tuaillon, présidente de l’Association France Palestine solidarité (AFPS) , À qui profite la guerre ? Génocide à Gaza, invasion de l’Ukraine, tensions croissantes avec la Chine, conflits en Afrique et au Moyen-Orient…La décennie 2020 marque l’ouverture d’un nouveau cycle d’escalade militaire, provoquant des centaines de milliers de morts et de mutilations à travers le monde.  Format .pdf pour impression avec traits de coupe – télécharger Format .pdf pour impression – télécharger Format .jpg – recto – télécharger Format .jpg – verso – télécharger Assemblage indesign – télécharger , ​ 

Plus d’un million de personnes ont manifesté ce jeudi 18 septembre 2025

Plus d’un million pour le progrès social !   Météo de ce 18 septembre 🌡️ 💥         📣    ☁ 🌥 ☀ 📣 ☀📣 ⛅️ 📣🪧📣 ☀ 🪧 ☀📣 ☀️ 🪧 ☀ 📣 ☀🪧 ☀ 📣 ☀   📣 ☀ 🪧☀ 📣 ☀🪧     ☀ 📣 ☀ 📣☀ 📣      🪧 ☀ ☀ 🪧 ☀ 🪧    ☀ 📣 ☀ 🌤 📣⛅️🌤    🪧 📣☀️🪧              📣               🪧 — La CGT (@lacgtcommunique) September 18, 2025 Unies par la même exigence de justice sociale, travailleuses et travailleurs, jeunes, retraité·ees et privé·ees d’emploi ont manifesté en masse. Plus de 10 000 grévistes sont recensés à la RATP. La grève a été forte à la SNCF. De nombreux services publics, unités de production industrielle, magasins, etc… sont restés à l’arrêt. EDF annonce d’importantes baisses de charge. Il s’agit de la plus forte participation à une mobilisation sociale depuis le mouvement contre la réforme des retraites en 2023.   L’union fait la force !   Convergence des luttes avec la présence de la @ConfPaysanne sur le piquet de grève de la CGT à l’abattoir de Fougères. #18septembre2025 pic.twitter.com/LrmmL8t9La — Conf’ Paysanne (@ConfPaysanne) September 18, 2025 Cette journée donne un prolongement à la dynamique qui avait débuté le 10 septembre dernier.    Grève du 18 septembre: « Il n’y aura pas de stabilité sans justice sociale », déclare Sophie Binet (CGT) pic.twitter.com/S88D3FUmXg — BFMTV (@BFMTV) September 18, 2025 Cela confirme l’exaspération profonde du pays face à la stratégie de passage en force menée sans relâche par le chef de l’État, au service des plus riches et des grandes entreprises. Lorient est fortement mobilisé ✊ À Lorient, la mobilisation s’amplifie par rapport au 10 septembre. La Bretagne est rouge. pic.twitter.com/6kFQZnaLuV — Clément Sénéchal (@ClemSenechal) September 18, 2025   120 000 à Marseille, 2 000 à Aix, 1 500 à Arles, 200 à Salon… Les Bouches-du-Rhône au rendez-vous !  À Draguignan (83), les manifestant·es déposent un chèque géant devant le siège du Medef Le chèque, d’une valeur de 211 milliards d’euros représente la somme des aides publiques déversées sur les entreprises en 2024.     Plus de 5 000 manifestant·es mobilisé·es à Tarbes (65) Rassemblement de la Culture à l’Opéra Bastille avant de rejoindre le cortège à Bastille Si même Le Figaro le dit 😎   🔴EN DIRECT – Blocage du 18 septembre : écoles et transports perturbés, cortèges massifs attendus… La colère sociale souffle en France ce jeudi.https://t.co/BAa1syujfD — Le Figaro (@Le_Figaro) September 18, 2025   Ils étaient des dizaines de milliers à manifester en Loire-Atlantique   Du monde dans la rue aujourd’hui pour dire STOP à l’austérité qui nous conduit droit dans le mur et qui a des conséquences désastreuses ! 25000 à Nantes, 35500 en tout en Loire-Atlantique. On lâche rien ✊Nous devons poursuivre la lutte ✊✊✊ pic.twitter.com/N2LBMGVs4H — CGT CHU Nantes (@CgtChuNantes) September 18, 2025 La jeunesse alsacienne prend en main son avenir 🫱🏾‍🫲🏽   C’est parti, les jeunes en tête comme toujours à #Strasbourg#18septembre2025 pic.twitter.com/FWB0sjvj9w — CGT EducAlsace (@CgtEducAlsace) September 18, 2025 Pontivy se mobilise sous haute surveillance des autorités…  Une mobilisation en hausse ce matin à Pontivy à l’appel de l’intersyndicale. 10000 manifesttants contre le budget BLM soit Bayrou Lecornu Macron ! La présence d’un drone et de gendarmes avec des LBD à #Pontivy est le signe d’un gouvernement qui a peur !#18septembre #Bretagne pic.twitter.com/Frxz6CkmpB — CGT PONTIVY (@CGTPONTIVY) September 18, 2025   Manifestation mécanisée à Rennes  #18septembre : c’est parti pour la manifestation à #Rennes avec un tracteur de la Conf’ 35e dans le cortège🚜📢✊👉 pour en finir avec la précarité paysanne et alimentaire👉 pour plus de justice sociale, fiscale et environnementale pic.twitter.com/NXFLnykWAa — Conf’ Paysanne (@ConfPaysanne) September 18, 2025 La Défense n’est pas en reste   La grève du #18septembre c’est l’affaire de toutes et tous, y compris des cadres ! À La Défense, les salarié•es de la Société Générale sont mobilisé•es pour l’amélioration de leurs conditions de travail. pic.twitter.com/rqeWVX8rYh — Ugict – les Ingés Cadres Techs CGT (@CGTCadresTechs) September 18, 2025 Les rues de Paris sont pleines à craquer 🤩 © Soufyane Kastali       Face à l’autoritarisme et à la violence sociale, la lutte continue ! Macron et Lecornu doivent immédiatement enterrer le projet de budget Bayrou et répondre aux exigences sociales. Nous voulons un autre budget pour répondre aux urgences sociales, environnementales, mettre à l’ordre du jour la justice fiscale, dégager des moyens pour nos services publics et abroger la réforme des retraites ! Plus que jamais, l’heure est à l’action. Le gouvernement affaibli ne peut plus ignorer la colère, elle est là, elle est légitime, elle grandit.  L’intersyndicale s’exprimera ce vendredi 19 septembre pour tirer les leçons et ouvrir des perspectives pour la suite.  On ne lâche rien !           Voir cette publication sur Instagram                       Une publication partagée par La CGT (@cgt_confederation) 🔴 DIRECT – 🗣 »Cette mobilisation est réussie et tant que M.Lecornu n’aura pas répondu à nos revendications, on continuera », affirme Sophie Binet, (CGT) en direct du cortège parisien. #franceinfo #canal16 pic.twitter.com/M9G6ADEmD6 — franceinfo (@franceinfo) September 18, 2025 ​ 

Pourquoi on manifeste le 18 septembre ?

Que prévoit le budget ?              Voir cette publication sur Instagram                       Une publication partagée par La CGT (@cgt_confederation)   des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les,   la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Pour mettre fin à tout ça, le 18 septembre, on relève la tête et on se mobilise !   📍 Trouvez un point de rassemblement près de chez vous en accédant à la carte CGT ​ 

« Il faut des actes de rupture immédiats »

Il faut des actes de rupture immédiats  » Si le premier ministre ne veut pas rejoindre le cimetière des premiers ministres qui est déjà bien rempli, il faut qu’il pose des actes de rupture immédiats  »  Cela commence par : abandonner la réforme des retraites, qui est une blessure démocratique et sociale; enterrer définitivement le Budget Bayrou; débloquer de l’argent pour les services publics; prendre des mesures pour augmenter les salaires et les pensions; des mesures immédiates contre les licenciements avec la création d’un moratoire, face aux 450 plans de licenciements déjà mis en œuvre cette année.  Le renoncement à la suppression des 2 jours fériés n’est que le résultat de notre rapport de force           Voir cette publication sur Instagram                       Une publication partagée par La CGT (@cgt_confederation)   Cette mesure n’est que la partie émergée de l’iceberg, il reste tout le reste du budget Bayrou : la désindexation des pensions des retraité·es; le doublement des franchises médicales; une nouvelle réforme de l’assurance chômage pénalisant les plus précaires; la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires; les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit Les 1 000 milliards de dette supplémentaires ont été créés pour l’essentiel par la politique de l’offre d’Emmanuel Macron, favorisant les plus riches et les grandes entreprises, leurs impôts ont baissé d’environ 70 milliards d’euros chaque année; au détriment des travailleur·s et des travailleuses, et des plus précaires.  » Les ministres sont des porte-serviettes du patronat «  Cela fait 8 ans que le patronat écrit directement toutes les politiques et les orientation du gouvernement d’Emmanuel Macron alors que : les dividendes atteignent des records en France; les résultats du CAC 40 sont florissants; 211 milliards d’aides sont accordées chaque année aux entreprises, sans conditions ni contreparties   » Ce n’est plus possible que pour les patrons ça soit uniquement des droits et non des devoirs «  Aujourd’hui la France devient un pays de rentiers  » On vit mieux de sa rente ou de son capital que de son travail, avec des inégalités exponentielles qui se reproduisent dès la naissance «  La CGT est favorable à la taxe Zucman, aujourd’hui il n’est plus possible qu’avec ce niveau d’aides record pour les entreprises et les baisses d’impôts massives pour les plus riches, des emplois soient supprimés dans l’industrie. Nous devons toutes et tous être au rendez-vous le 18 septembre Après réussite de la journée du 10 septembre qui a rassemblé plus de 300 000 personnes, il faut se mobiliser le 18 septembre pour exiger l’abandon complet des mesures du budget Bayrou, et un budget de progrès répondant aux exigences sociales de : justice fiscale moyens pour nos services publics : écoles, hôpitaux… augmentation des salaires et des pensions abrogation de la réforme des retraites Nous sommes en position de force, nous pouvons changer la donne, pour cela il faut se mobiliser Jamais un gouvernement n’a été aussi faible. Nous invitons tous les salarié·es dans les entreprises à faire des assemblées générales pour définir les revendications face à leurs employeurs : augmentations de salaires, meilleures conditions de travail…  » Nos salaires n’ont toujours pas retrouvé le niveau de 2020 «  Nous demandons un changement de politique pour que les exigences sociales soient enfin entendues. Voir le replay de l’émission ⬇️   , → Accéder au kit de mobilisation → Simulez l’impact du budget Bayrou sur votre quotidien → Voir la carte des mobilisations du 18 septembre → Signer la pétition , ​ 

Les syndicats soutiennent la flottille internationale en route vers Gaza

Il ’s’agit de l’une des plus importantes expressions de démocratie, de mobilisation citoyenne non violente de solidarité dans l’histoire récente Son objectif est clair : briser le blocus, ouvrir un couloir humanitaire et dénoncer la famine ainsi que le génocide en cours. De nombreux syndicalistes sont présents à bord des navires et bénéficient de l’appui total de leurs organisations Nous exigeons que nos gouvernements mettent à disposition toutes leurs ressources consulaires et diplomatiques afin de garantir la sécurité des citoyennes et citoyens à bord, et de protéger le caractère pacifique de la mission mondiale Sumud, pleinement légale au regard du droit international. Et nous condamnons fermement l’attaque contre le bateau de la Flottille qui a été frappé par un drone alors qu’il se trouvait au port de Sidi Bou Saïd, en Tunisie, hier soir le 8 septembre. Nos syndicats se sont toujours mobilisés, aux côtés de la Confédération européenne des syndicats (CES) et de la Confédération syndicale internationale (CSI), en faveur d’un processus de paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, fondé sur le droit international et la reconnaissance de deux États vivant côte à côte en paix et en sécurité. Nous soutenons et promouvons les manifestations et mobilisations en cours et celles qui seront appelées dans les prochains jours de la manière la plus appropriée. Nous soutenons la flottille internationale Sumud parce que nous dénonçons avec force le génocide en cours à Gaza Nous exigeons : un cessez-le-feu immédiat ; un accès humanitaire sans entrave ; la libération des otages ; la libération des prisonniers palestiniens détenus illégalement en Israël. Des dizaines de milliers de civils, de travailleuses et de travailleurs palestiniens ont été tués Les journalistes, soignant·e·s, enseignant·e·s et humanitaires sont empêchés d’exercer leurs missions. Des centaines de milliers de travailleurs palestiniens ont été licenciés et privés de travail en Israël depuis le 7 octobre. La colonisation de la Cisjordanie de poursuit. Nous appelons nos gouvernements à agir enfin avec fermeté et détermination pour mettre fin à ces crimes de guerre intolérables Cela passe par : la suspension de l’accord d’association UE–Israël ; des sanctions contre le gouvernement israélien ; l’interdiction de toute livraison d’armes, comme l’Espagne l’a fait ; le soutien au travail de la Cour pénale internationale (CPI). La reconnaissance officielle de l’État de Palestine doit ouvrir la voie à un véritable processus diplomatique garantissant une paix juste et durable. Les travailleuses et travailleurs européens refusent de rester des spectateurs impuissants face à ce massacre et face à l’inaction de leurs gouvernements.  Plusieurs organisations syndicales ont déjà lancé des collectes afin de permettre à toutes celles et ceux qui le souhaitent d’apporter leur aide et de soutenir l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine). → Suivre le journal de bord de Cédric Caubère sur NVO.fr   → Signer la pétition pour la protection diplomatique des citoyens français embarqués sur la Global Sumud Flotilla   → Participer à la collecte CGT   → Participer à la collecte CC.OO , ​ 

À voir ! Sophie Binet invitée de la soirée « L’évènement » sur France 2

À partir de 1h53, à regarder jusque la fin ! Description de l’émission :  Alors que les appels à bloquer le pays se multiplient, la France connait une instabilité politique inédite avec le récent renversement du gouvernement Bayrou. Comment sortir de cette impasse et répondre à la fatigue démocratique des Français ? Autour de Caroline Roux, des responsables politiques parmi lesquels Jordan Bardella, président du Rassemblement national, Carole Delga, présidente PS de la région Occitanie, Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France insoumise, Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics (Renaissance), Matthieu Pigasse, chef d’entreprise, Anne-Charlène Bezzina, constitutionnaliste, Blanche Leridon, directrice éditoriale de l’Institut Montaigne, Jérôme Fourquet, politologue (IFOP) et Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, apportent leur éclairage sur cette situation politique.   à voir ici >>>       ​ 

130 ans de la CGT : sortie de l’album « La lutte est belle »

Pour fêter ses 130 ans, la CGT et la Vie Ouvrière s’offrent un cadeau militant et festif L’album « La lutte est belle » une compilation qui réunit plus de 30 artistes issus de toutes les générations et de tous les styles de la scène française actuelle. Le disque veut être bande-son des combats d’hier et d’aujourd’hui, ce projet atypique sort officiellement le 12 septembre 2025. Il est porté par La Vie Ouvrière et Contrepied Productions, sous la direction artistique de Valentin Vander. Un album né d’une grande campagne de soutien participatif Rassemblant plus de 1000 contributeurs en mai 2025. Il incarne la vitalité du collectif et le renouveau des revendications sociales à travers la musique. Un hymne fédérateur des luttes sociales et culturelles françaises et internationales « La lutte est belle » rassemble les voix d’artistes engagés : Les Ogres de Barback, les Vulves Assassines, mais aussi Gauvain Sers, Cali, Mathilde, Corinne Masiero, Guillaume Meurice, Mouss et Hakim, Les Goguettes ou Planète Boum Boum. , La compilation regroupe 19 titres, revisitant des chants emblématiques comme « Debout les femmes ». L’hymne créé en 1971 par le MLF  est repris par Blumi, Laura Cahen, Oriane Lacaille, Christelle Lassort, Maya Kamaty et Maïa Barouh. Évidemment, on attendait au tournant la version de « L’Internationale »  par Corine Masiero. Et l’on n’est pas déçu ! La comédienne et militante féministe nous offre un morceau mi-reggae mi-punk rock : la synthèse parfaite de Gainsbourg et Didier Super…  Dingue et jouissif. Créer les chants de lutte du XXIème siècle « La lutte est belle » propose également des créations inédites inspirées des combats contemporains de la chanson française au rap,en passant par l’électro-punk. Le collectif militant Planète Boum-Boum et « ça crame » met de la joie en dénonçant le réchauffement et l’inaction climatique. On espère que ça deviendra un hymne de cortèges en prévision de la Cop 30 au Brésil. Rendez-vous musical et militant à la Fête de l’Humanité La sortie de l’album sera célébrée lors d’un concert exceptionnel à la Fête de l’Humanité, le samedi 13 septembre 2025 à 20h20 sur la scène Zebrock-Nina Simone. Plus d’une vingtaine d’artistes engagés ayant participé à l’album rejoindront Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, pour une soirée musicale festive et combative. Ce n’est que le début… , Pour commander le CD en édition digipack, rendez vous ici ! , , ​ 

Téfal : de quoi a peur la direction ?

Une visite sous forte pression de la direction En effet, elle a :•    interrompu la conférence de presse ;•    limité la durée de la visite et la taille de la délégation ;•    filmé l’intégralité de la visite – au mépris total du droit à l’image de tou·tes. Bien qu’ayant choisi de ne pas répondre à ces provocations, le syndicat CGT-Tefal le réaffirme : forte de son indépendance, la CGT ne cèdera jamais aux pressions de la direction et défendra toujours les travailleur·ses.  Les questions qui ont visiblement dérangé la direction Made in France, vraiment ? Seb se vante d’incarner le « made in France ». Pourtant seuls 6 400 des 35 000 salarié·es du groupe travaillent en France… contre 11 000 en Chine ! Les délocalisations détruisent nos emplois, pas les normes anti-pollution… et encore moins la CGT ! PTFE : quelle gestion des déchets et des fumées ? D’après la direction de Tefal, « Les PTFE ce ne sont pas les PFAS et leur innocuité est prouvée ». Ce n’est pas l’avis des scientifiques, qui disent que les PTFE appartiennent bien à la famille des PFAS, et qu’à ce jour si les études manquent, les déchets sont toxiques et ne se dégradent pas – les PTFE sont dangereux. Des informations sur le traitement des fumées et des déchets et un renforcement des mesures de contrôle de l’exposition des salarié·es sont donc indispensables.  PFOA : quel suivi de l’exposition des salarié·es ? Composants interdits car hautement cancérigènes, les PFOA ont été utilisés dans la fabrication des poêles jusqu’en 2012 (au moins). Problème : il s’agit de polluants éternels.  La reconnaissance des maladies professionnelles nécessite un traçage des expositions : quelle gestion des déchets produits avant 2012 ? Quel suivi médical des salarié·es exposé·es ? Quels départs anticipés ? À ce stade, le travail n’est pas fait… Il faut préparer l’avenir ! Les salarié·es n’ont pas à choisir entre leur emploi et leur santé. Garantir l’avenir de Tefal à Rumilly nécessite le développement d’alternatives aux PTFE qui, un jour ou l’autre, seront interdits. Les filières inox et céramique sont des pistes intéressantes, mais la direction a préféré développer la production en Chine plutôt qu’en Fance ! Protéger l’industrie du dumping social nécessite une modulation des droits de douane en fonction des normes sociales et environnementales.  Ne pas reproduire Solvay Alors que depuis des dizaines d’année la direction prétendait que la production était sans danger pour la santé et l’environnement, les salarié·es ont découvert qu’elles et ils avaient été exposé·es aux PFAS pendant toute leur carrière. Plutôt que de dépolluer son site et transformer sa production, la direction a décidé de fermer le site et licencier une centaine de salarié·es. Comme aucun relevé d’exposition n’a été réalisé, elles et ils n’ont droit à aucune mesure de réparation… et en plus sont licencié·es comme des malpropres ! Le 18 septembre, tou·tes mobilisé·es ! L’unité syndicale est indispensable pour gagner face au patronat et au gouvernement. La CGT a pesé de tout son poids pour gagner un appel de l’ensemble des organisations syndicales à faire grève et manifester le 18 septembre prochain pour envoyer le budget Bayrou aux oubliettes de l’histoire et gagner des avancées sociales : des moyens pour nos services publics, nos hôpitaux et nos écoles : la justice fiscale : les ultra riches et les grandes entreprises doivent payer ! l’abrogation de la réforme des retraites ; l’augmentation des salaires ; la réindustrialisation du pays et l’arrêt des licenciements.  Téléchargez le tract ⤵️ , Téléchargement-s . ( – Lu) Télécharger , ​ 

Les rendez-vous de la CGT à la Fête de l’Humanité

Riposte au budget d’austérité, défense de la Sécu, construction du rapport de forces, anniversaire de la CGT… Pour la fête de l’Humanité 2025, la CGT renouvelle son opération  » on se syndique » pour proposer aux visiteur·ses qui ne sont pas organisé·es sur leur lieu de travail d’adhérer à la CGT.  Et retrouvez dans cet article, l’ensemble des rendez-vous de la CGT à la Fête de l’Humanité 2025 dont un concert inédit des artistes de l’album «La Lutte est Belle » édité à l’occasion des 130 ans de la CGT ( à commander sur le site NVO.fr ). Porté par des reprises emblématiques et de créations inédites, l’album prendra vie sur la scène Zebrock, Nina Simone, samedi à 20h30 grâce à ses interprètes engagé·es, présent·es pour l’occasion.           Voir cette publication sur Instagram                       Une publication partagée par Fête de l’Humanité (@fetedelhumanite)     La CGT dans les débats de la fête 13/09 à 10h30 Le Monde du Travail face au défi climatique, avec Agathe Le Berder, CEC à l’espace sciences et numérique 13/09 à 10H45 Rencontre autour du livre « Depuis 130 ans nous faisons la CGT » avec Sophie Binet, Secrétaire générale, l’historien Michel Pigenet et le sociologue Baptiste Giraud, Village du Livre 13/09 à 11H  Service à la personne « du berceau à l’EHPAD, le secteur lucratif nous malmène » avec Myriam Lebkiri, Secrétaire confédérale, Stand de la CGT Commerce 13/09 à 14h30 Construire la contre-offensive pour imposer un autre budget , avec Thomas Vacheron, Secrétaire confédéral, Stand Solidaires 13/09 à 15h L’extreme droite, les riches et les patrons, avec Nathalie Bazire, Secrétaire confédérale Agora 13/09 à 16h Entretien de Sophie Binet avec les journaliste de l’Humanité sur la rentrée sociale, Agora 13/09 à 17h30 La Sécurité sociale : 80 ans après, la défendre, la développer avec Denis Gravouil, Secrétaire confédéral, stand Solidaires 14/09 à 11h 80e anniversaire de la sécurité sociale : une alternative à l’austérité, Laurent Brun, Secrétaire confédéral, Stand national du PCF 14/09 à 11H En quoi la lecture de la presse est-elle utile aux syndiqué·es ? avec Emmanuel Vire et Kamel Brahmi, élus de la CEC, Stand de la société des lectrices et lecteurs de l’Humanité 14/09 à 15h30 Pour une Sécurité sociale de haut niveau, Denis Gravouil, Secrétaire confédéral Village des territoires solidaires , Le programme du Forum social Vendredi 12 septembre 15h / La Sécu a 80 ans, toujours un combat syndical et politique ! avec Cécile Velasquez (SG FD ORG.SOCIAUX CGT), Hadrien CLOUET (Député LFI de Haute-Garonne), Hendrik DAVI (Député Ecologiste des Bouches du Rhône), Yannick MONNET (Député PCF de l’Allier) 16h30 / Les finances des collectivités locales : soyons ambitieux ! 18h /  Inauguration du Forum social avec Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT Samedi 13 septembre   10h30 / Violences sexistes et sexuelles : quelles suites au rapport de la commission d’enquête parlementaire ? avec Karine Huet (SGA FNME CGT), Erwan Balanant (Député du Finistère et rapporteur de la Commission d’enquête parlementaire), Sandrine Rousseau (Députée et Présidente de la Commission d’enquête parlementaire) 13h15 / Avenir énergétique : et si tout partait de la facture ? Avec Fabrice Coudour (SG FNME CGT), Marc FERRACCI (Ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie), Fabien Gay (Sénateur Français de Seine Saint-Denis, groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste), Emmanuelle Wargon, Présidente de la Commission de Régulation de l’Energie). 14h45 / Train des villes, trains des champs : du train public pour tous ! Avec Thierry Nier (SG FD Cheminots), Fabrice Charrière (SG Unsa Ferroviaire), Jean-Pierre Farandou (Président de la SNCF), Nicolas Bourdoune (Maire de Clamecy), Christophe COULON (Vice Président au Transport de la Région Hauts de France) 16h15 / Le financement des transports Avec Jacky Albrand (SG de la Fédération des Transports CGT), Charles-Éric Lemaignen (Vice-Président d’Orléans Métropole et 2e Vice-Président du GART en charge du financement des transports), Clément Beaune (Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan.), Bruno BERNARD (Président de la Métropole de Lyon et Président de SYTRAL Mobilité). 17h45 / « Budget : la justice sociale est-elle une utopie ? »  Sophie Binet, Secrétaire générale de la CGT, Camille Étienne, Michael Zemmour, Lucas Chancel… Dimanche 14 septembre  10H30 / Culture, Tourisme social et ESS : ripostes solidaires face à la marchandisation avec Anthony JUAN (CCAS), Benoit HAMON (Président de l’ESS France), Gilles PERRET ( cinéaste), Maxime MICHAUD (CGT Spectacle) 12H / Reprendre le contrôle de notre politique énergétique : comment reconstruire une vision publique, planifiée et démocratique ?  avec Thomas Dutel (Secrétaire du CSEC GRDF), Gwenael PLAGNE (Secrétaire du CSEC EDF), Raphaël Schellenberger (Député de la 4e Circonscription du Haut-Rhin), Loïg Chesnais-Girard (Président de la Région Bretagne), Julien BRUGEROLLES (Député du Puy de Dôme), Salim KHAMALLAH (Secrétaire du CSEC ENEDIS). 13h30 / COP30 Brésil : quelles exploitation et conditions de travail des ouvriers du bois ? avec Bruno Bothua (Administrateur FSC International), Jean-Louis Kozik (Secrétaire Fédéral), Oséias Cardoso Nascimento (Syndicaliste amazonien). 15h / Travailleurs étrangers avec ou sans papiers : face à l’offensive xénophobe, comment gagner l’égalité des droits ? avec Jean-Albert Guidou (Responsable du collectif régional Travailleurs sans papier), Daniel Véron (Sociologue). 16h30 / Stand Up avec Mathieu Madénian & Laura Domenge, Yann STotz & Cécile Giroud, Kader Bueno, Tahnee et Clément Corbiat     ​ 

10 septembre : une première étape réussie. Encore plus forts le 18 pour gagner !

J’étais ce matin avec les salariés de NovAsco à Hagondange en lutte ce #10septembre2025 pour la sauvegarde de leurs 776 emplois. L’Etat doit prendre ses responsabilités et garantir la sauvegarde de l’emploi et de l’outil industriel. Sans acier, pas d’industrie.  On lâche rien✊ pic.twitter.com/jXVJDrWLqT — Sophie Binet (@BinetSophie) September 10, 2025   Partout, la même revendication de justice sociale et d’enterrement du budget Bayrou. Partout le bilan est le même : cette mobilisation est un succès, de nombreux jeunes et salarié·es ont répondu présent·es, de nouvelles catégories de populations se sont mobilisées.  La grève a été bien suivie dans de nombreux secteurs, avec par exemple :•    des centaines de sites fermés dans les collectivités territoriales notamment dans l’animation et la petite enfance ;•    plus d’une centaine d’arrêts de travail dans la Fonction publique hospitalière avec des dizaines de milliers de grévistes dans les hôpitaux ;•    au moins 10 000 grévistes aux Finances publiques•    25% de grévistes à la SNCF•    une grève inédite dans le secteur de la prévention sécurité•    Plus de 130 appels à la grève dans la chimie, 11 des 12 sites Arkema à l’arrêt•    142 appels à la grève dans la métallurgie, et notamment Pont à Mousson (54), Arcelor…•    une centaine d’arrêts de travail dans l’agroalimentaire avec production à l’arrêt par exemple chez Jacquet (58) et chez Terreos (59)•    plusieurs dizaines de salles de spectacles, de musées et de services publics culturels impactés•    30 monuments nationaux totalement ou partiellement fermés dont le Louvre, le château de Versailles, Orsay, le château de Vincennes, le Panthéon, la BNF, la cathédrale de Bourges, les Archives nationales de Paris et d’Aix…    🔴 Mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre : « La colère s’exprime parce que la violence vient du gouvernement qui n’écoute pas les exigences sociales des citoyens de ce pays (…) On est sur un levier pour préparer le 18 septembre » 🗨️ Nathalie Bazire (CGT) pic.twitter.com/6t4l5rI53w — franceinfo (@franceinfo) September 10, 2025   Les manifestations se sont déroulées pacifiquement malgré la stratégie de répression mise en œuvre par le ministre de l’Intérieur. Des manifestant·es pacifiques ont été gazés, nassés et violentés. Des centaines de personnes ont été placées en garde à vue, certaines préventivement, dont au moins 5 militant·es de la CGT. La CGT dénonce fermement la stratégie de maintien de l’ordre déployée par le ministre de l’Intérieur démissionnaire qui ne trouve rien de mieux, dans ce moment critique, que de jeter de l’huile sur le feu. Le choix du Président de la République de nommer un proche à Matignon le confirme : encore une fois, son objectif est de changer le visage pour mieux maintenir sa politique économique au service des plus riches et du grand patronat. Plus que jamais, les travailleuses et les travailleurs sont en position de force pour faire reculer le pouvoir et imposer un autre budget, la justice fiscale, l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et des pensions, et une sécurité sociale de haut niveau.         Avec l’ensemble des organisations syndicales, la CGT donne rendez-vous aux travailleurs et aux travailleuses, retraité·es, jeunes et privé·es d’emploi le 18 septembre prochain pour une grande journée de grève et de manifestations.    Affiche « toutes et tous en grève le 18 septembre » ⤵️ Télécharger l’assemblage Version fond blanc avec traits de coupe – télécharger Version fond blanc – RVB – télécharger Version fond blanc format .pdf – télécharger Version fond rouge avec traits de coupe – télécharger Version fond rouge – RVB – télécharger Version fond rouge format .pdf – télécharger Tract CGT : Quel que soit le premier ministre, les sacrifices pour le monde du travail ça suffit ⤵️ → A diffuser dès le 10 septembre Tract avec encart modifiable – format .docx (word) – Télécharger Tract avec encart modifiable – format .pdf – Télécharger   , ​ 

Droit de grève, mode d’emploi

Le droit de grève est l’un des principaux contre-pouvoirs à la disposition des salarié·es. C’est pourquoi il est régulièrement remis en cause par le patronat qui cherche sans cesse à le restreindre voire l’interdire. Ce droit est souvent l’ultime recours pour obliger un employeur ou un gouvernement à s’asseoir à la table des négociations et à ouvrir des discussions. La lutte autour de ce droit se poursuit aujourd’hui par notre action contre les réquisitions de grévistes, par les actions judiciaires visant l’obtention de décisions de justice positives, et surtout par l’utilisation de « ce droit qui ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ». Voici des fiches pour comprendre les règles de la grève. Téléchargement-s . ( – Lu) Télécharger ​ 

Budget Bayrou : la carte des mobilisations

Le 10 septembre, la CGT apporte sa contribution syndicale à la réussite de la mobilisation citoyenne en construisant la grève avec déjà plus de 600 actions grévistes organisées partout sur le territoire : des centaines d’appels à la grève dans tous les secteurs, des dizaines de rassemblements sur les lieux de travail, des manifestations avec les grévistes.  La réussite du 10 permettra de monter crescendo le 18 avec la grande journée de grèves et manifestations qui s’organise d’ores et déjà sur tout le territoire.   Voir les mobilisations en cours et à venir sur tout le territoire ⤵️  Carte générée par la CGT via carte.cgt.fr .iframe-container-carte-cgt{position: relative; overflow: hidden; width: 100%; padding-top: 56.25%; /* 16:9 Aspect Ratio (divide 9 by 16 = 0.5625) */} .iframe-container-carte-cgt iframe { position: absolute; top: 0; left: 0; bottom: 0; right: 0; width: 100%; height: 100%;}   De nombreux secteurs déjà mobilisés : Le 2 septembre, grève massive dans le secteur de l’énergie : plus de 200 piquets de grève ont été recensés dans toute la France à l’appel de la CGT des entreprises des Industries électriques et gazières. Dans l’industrie, plusieurs mobilisations sont en cours en cette rentrée 2025 pour s’opposer à la casse des droits des salarié·es, obtenir de meilleures conditions de travail et une vraie politique de l’emploi. , Téléchargez le tract CGT ⤵️    Télécharger   → Téléchargez l’appel unitaire (imprimable) Télécharger le tract CGT , → Accédez au simulateur de l’impact du budget Bayrou   → Visitez le site de l’intersyndicale : stop budget Bayrou   → Signez la pétition , ​ 

REPLAY : La CGT mobilisée pour un budget qui réponde aux exigences sociales

Le gouvernement veut faire passer en force son budget d’austérité Dans le dos du parlement, le gouvernement Bayrou s’apprête à faire valider en catimini ce qu’il prévoit pour son budget 2026. Sans attendre le projet de budget de la sécurité sociale (PLFSS), le gouvernement a saisi le Conseil d’administration de la CNAM pour lui faire valider trois projets de décrets dont celui du doublement des franchises médicales.  Pour la CGT, c’est un contournement de la démocratie sociale et de la démocratie politique. « On ne peut pas en même temps solliciter un vote de confiance des Français·es, et passer en force des mesures qui mettront nombre de travailleur·euses dans une situation catastrophique » a insisté Sophie Binet lors de son interview.   ▶️ Mesurer  l’impact des mesures du budget Bayrou sur votre quotidien avec le simulateur de la CGT La CGT appelle à un budget qui réponde enfin aux exigences sociales Il faut un budget qui mette enfin la justice sociale et la justice fiscale à l’ordre du jour. Alors que de nombreux postes d’enseignants manquent en cette rentrée, le gouvernement prévoit encore dans son budget de supprimer 3 000 postes supplémentaires. Il faut un gouvernement qui réponde à l’urgence sociale et finance les services publics : écoles, hôpitaux… Le gouvernement prétend pratiquer le dialogue social mais pratique le monologue patronal. La CGT appelle les salarié·es du privé et les fonctionnaires à se mettre en grève les 10 et 18 septembre Le 10 septembre, la CGT appelle à construire la grève et les débrayages partout où c’est possible, et le 18 septembre toutes les organisations syndicales appellent à une grande journée de mobilisation, dans toute la France. De nombreux secteurs sont déjà mobilisés :  les hôpitaux, l’énergie, les industries, les transports, le commerce, l’audiovisuel public et la culture… La colère s’étend !            Voir cette publication sur Instagram                       Une publication partagée par La CGT (@cgt_confederation)   Les grèves et manifestations doivent être massives afin que nos exigences soient entendues ! Nous sommes dans une situation de force, nous pouvons changer la donne, pour cela il faut se mobiliser   Voir le replay de l’émission ⬇️   Signez la pétition intersyndicale ⬇️ Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit ! ​ 

Palestine, ne détournons pas le regard !

L’ONU a officiellement déclaré l’état de famine dans la bande de Gaza, ce qui signifie une privation alimentaire extrême pour plus de 500 000 personnes et une malnutrition aigüe qui touche plus de 30 % des enfants de moins de cinq ans. Cette situation est une conséquence directe de l’utilisation, par l’armée israélienne, de la famine comme arme de guerre, avec la destruction des terres agricoles, le blocus de l’enclave palestinienne et une obstruction systématique de l’entrée d’aides. Les organisation syndicales CFDT, CGT, Solidaires et FSU condamnent cette ignominie et la fuite en avant mortifère des autorités israéliennes ainsi que le silence complice d’une partie de la communauté internationale. La bande de Gaza subit depuis près de 700 jours une guerre sans merci qui a causé plus de 62 000 morts et 150 000 blessés. Elle s’est traduite par des bombardements indiscriminés, des déplacements forcés des populations, l’obstruction aux efforts d’aides des agences onusiennes et ONG, les attaques contre les établissements médicaux et humanitaires et l’assassinat de journalistes. S’y ajoute cette politique visant à affamer enfants, femmes et hommes, parce que Palestiniens, et à imposer des conditions de vie délibérément létales. Les organisations syndicales CFDT, CGT, Solidaires et FSU s’insurgent contre ces violations graves et massives du droit international et des droits humains ainsi que contre ces actes à visée génocidaire documentés et dénoncés par une Commission d’enquête de l’ONU. Les organisations syndicales CFDT, CGT, Solidaires et FSU s’alarment aussi de l’accélération de la colonisation en Cisjordanie occupée. Elles dénoncent l’adoption du projet E1 qui prévoit la construction de 3 400 logements qui entraînera la formation d’un bloc continu de colonies israéliennes qui vise à couper la Cisjordanie en deux compromettant la continuité territoriale palestinienne et la viabilité d’un futur État palestinien. Les organisations syndicales CFDT, CGT, Solidaires et FSU réitèrent leur appel aux décideurs français et européens à agir immédiatement pour : Suspendre l’accord d’association UE-Israël. Mettre fin à la fourniture d’armes et de matériel militaire à destination d’Israël. Appliquer la résolution des Nations-Unies du 18 septembre 2024 visant à mettre fin à l’occupation des territoires palestiniens, à la colonisation et à l’apartheid. Soutenir la Cour pénale internationale et la Cour internationale de justice afin de respecter leurs décisions, notamment celles relatives aux agissements du gouvernement israélien qualifiés de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, ou de risque de génocide. Demander la libération des otages israéliens. Demander la libération des prisonniers politiques palestiniens. Reconnaître l’État de Palestine dans le cadre du droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Œuvrer à la construction d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens fondé sur l’égalité des droits. La critique légitime des actes illégaux du gouvernement de Netanyahu ne peut être un prétexte pour des actes ou un discours antisémite que nos organisations syndicales condamnent fermement. Cette critique ne peut pas être, non plus, censurée ou disqualifiée avec des accusations calomnieuses. Les organisations syndicales CFDT, CGT, Solidaires et FSU appellent à ne pas détourner le regard de ce qui se passe à Gaza. Elles appellent à se mobiliser samedi le 6 septembre, partout en France, pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, pour mettre fin au blocus et pour une paix juste et durable. Téléchargement-s . ( – Lu) Télécharger ​ 

Mes droits en entreprise : téléchargez le livret

Pour protéger ses droits et en gagner de nouveaux, on s’organise avec la CGT Le droit que l’on connaît le moins, que l’on apprend le moins et qui pourtant a une place très importante dans notre quotidien de salarié·e, c’est le droit du travail. Ce petit livret vous permet de connaître une partie de vos droits au travail. Parce qu’il faut connaître ses droits pour les faire appliquer, c’est le rôle du syndicat CGT de vous informer et de vous former sur le Code du travail. Grâce à ses structures sur tous les territoires que sont les unions locales et départementales, vous avez des relais proches de vos lieux de travail ou d’habitation pour vous accompagner dans la construction collective d’un syndicat CGT. Avec l’appui des fédérations professionnelles CGT, vous serez informé·e des négociations sur les salaires ou les conditions de travail dans la convention collective dont dépend votre entreprise, mais aussi sur les revendications et moyens de s’organiser dans son secteur professionnel. Plutôt que le chacun·e-pour-soi qui ne fait avancer personne, travaillons la solidarité entre les salarié·es et l’unité syndicale qui permettent de gagner des droits pour toutes et tous, l’égalité entre les femmes et les hommes ou encore l’amélioration de notre vie au travail, particulièrement dans le contexte du changement climatique. Pour tout cela, il faut s’organiser collectivement ! Ce que vous pouvez faire, concrètement, en 2 étapes : pour ne plus être isolé·e : vous syndiquer à la CGT (en contactant la CGT de votre département ou sur cgt.fr ) ; parce que notre force c’est notre nombre , voter et faire voter CGT.   Inscrivez-vous pour télécharger gratuitement le livret , ​ 

Grève massive dans le secteur de l’énergie

Un mouvement large sur des revendications ambitieuses La FNME-CGT a déposé un préavis de grève reconductible à partir du 2 septembre dans 157 entreprises sur la base de trois axes revendicatifs majeurs : l’abrogation de la réforme des retraites, qui prive tou·tes les nouveaux·lles embauché·es du régime pionnier des industries électriques et gazières (IEG) et modifie les droits de tou·tes ; l’augmentation des salaires des électricien·nes et gazier·es (grilles des salaires, astreintes, échelons, minimum de pension…) ; la baisse des factures d’énergie pour tou·tes les usager·es. Explications de Fabrice Coudour :           Voir cette publication sur Instagram                       Une publication partagée par Fabrice Coudour – FNME CGT (@fabricecoudour)   Un appel à l’écoute du terrain La CGT a répondu à la volonté des travailleuses et travailleurs de partir en grève tou·tes ensemble en même temps, et les salarié·es ont été associé·es au processus dès le début. Une réunion d’information s’est ainsi tenue en ligne en direct le 1er septembre, réunissant plus de 4 000 connexions. Cette stratégie a porté ses fruits : plus de 200 piquets de grève ont d’ores et déjà été recensés ce 2 septembre.     Élargir la lutte Si ce mouvement est porté par la CGT des IEG (FNME-CGT) sur la base de ses revendications, elle n’est pas fermée à ce que les autres organisations syndicales le rejoignent. Par ailleurs, la CGT n’oppose pas les dates du 2, du 10 septembre et du 18 septembre. Ces dates se complètent : « plusieurs feux, un même brasier » comme le dit son Secrétaire général.  Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME, ajoute que « cette lutte sera menée jusqu’à la victoire », et que « le nombre sera le curseur de nos revendications ». La radicalité par la masse.   ​